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Category: Laponie

Encore de la pluie

Encore de la pluie

J9, dimanche 17 juillet

Malgré l’humidité de la tente nous avons quand même bien dormi (13h d’affilée pour Titi).

Ce “matin” difficile de se mettre en route, au lieu de partir vers 14h30 comme prévu nous partons vers 16h30. L’avantage c’est que l’on part la tente sèche.

Bien que le temps soit gris il ne pleut pas mais comme nous attaquons par un marécage j’ai tout de suite les pieds mouillés.

Le “soleil” se maintient quelques temps mais comme on commence à s’en douter ça finit, encore, par virer à la pluie.

Du coup c’est encore une installation sous la pluie, mais ce coup ci on limite les dégâts.

Les photos du jour

Une cabane fantôme

Une cabane fantôme

J8, samedi 16 juillet

Au programme du jour des tourbières/marécages (comme c’est original) et au moins cinq rivières sûrement en crue.

Bien que le ciel ce matin soit couvert il ne semble pas menaçant.

Je jette un rapide coup d’œil à la météo norvégienne qui prévois de la pluie toute l’après-midi.

Heureusement notre objectif est une petite cabane entretenu par le parc national où l’on peut se chauffer avec un poêle, situé dans les bois on trouvera facilement du combustible.

Du coup si l’on est mouillé en arrivant on pourra se réchauffer et faire sécher nos affaires.

Finalement on avance plutôt pas mal, ralenti par les grosses rivières et le terrain spongieux qui comme au pieds.

La pluie débute doucement vers midi pour devenir des plus en plus forte. Elle ne cessera pas de la journée et de la nuit-jour.

La dernière rivière, vraiment grosse, passée il nous reste une heure de marche jusqu’à la cabane… que, malgré nous recherche, nous ne trouverons jamais !

Résultat installation de la tente sous une pluie torrentielle, tente très humide et vêtement trempé à remettre demain.

Nous décidons de nous accorder une bonne nuit et une grasse mat pour éviter le gros de la pluie demain matin et de marcher l’après-midi et en début de nuit-jour.

J8, samedi 16 juillet

Au programme du jour des tourbières/marécages (comme c’est original) et au moins cinq rivières sûrement en crue.

Bien que le ciel ce matin soit couvert il ne semble pas menaçant.

Je jette un rapide coup d’œil à la météo norvégienne qui prévois de la pluie toute l’après-midi.

Heureusement notre objectif est une petite cabane entretenu par le parc national où l’on peut se chauffer avec un poêle, situé dans les bois on trouvera facilement du combustible.

Du coup si l’on est mouillé en arrivant on pourra se réchauffer et faire sécher nos affaires.

Finalement on avance plutôt pas mal, ralenti par les grosses rivières et le terrain spongieux qui comme au pieds.

La pluie débute doucement vers midi pour devenir des plus en plus forte. Elle ne cessera pas de la journée et de la nuit-jour.

La dernière rivière, vraiment grosse, passée il nous reste une heure de marche jusqu’à la cabane… que, malgré nous recherche, nous ne trouverons jamais !

Résultat installation de la tente sous une pluie torrentielle, tente très humide et vêtement trempé à remettre demain.

Nous décidons de nous accorder une bonne nuit et une grasse mat pour éviter le gros de la pluie demain matin et de marcher l’après-midi et en début de nuit-jour.

Les photos du jour

Des marais, des moustiques… et un arc-en-ciel !

Des marais, des moustiques… et un arc-en-ciel !

J7, vendredi 15 juillet

Cette nuit il a plu longtemps et abondamment. Ça promet dans les tourbières !

Malgré cette pluie intense nous avons passé une bonne et longue nuit-jour. Au réveil le ciel n’est pas menaçant, des nuages avec de beau moment de soleil.

Malheureusement ce que je craignais se réalise ! La moindre tourbière, le moindre chemin creux est gorgé d’eau et avec nous devons affronter des nuages de moustique.

Malgré quelques passage bien sec ce morceau du parcours n’est pas du tout agréable, on galère à garder nos pieds au sec.

J’abandonne rapidement cette idée est plonge direct les pieds dans les étendues d’eau.

A la traversée du premier cours d’eau celui-ci est gonflé de la pluie de cette nuit-jour. Nous devons le traverser chaussures autour du cou.

Arrivé de l’autre côté nous voyons arriver un couple de norvégiens si font le même chemin mais dans l’autre sens’

Pendant le discution nous apprenons que les moustiques ont fait l’objet de plusieurs article dans les journaux. Cette année serait une année particulièrement prolifique pour les moustiques, on en a de la chance ! 🦟

journée est déjà bien avancée, et notre fatigué aussi, quand nous attaquons la dernière partie qui ne s’annonce pas de tout repos, la traversée d’un grand marais suivi d’une traversée de rivière qui est sûrement en crue.

Malheureusement c’est pire que ce que je craignais. Le marais est tellement imbibé d’eau que par moment je m’enfonce jusqu’au genou. Titi c’est retrouvée englué dans de la boue, il a fallu que je la tire pour l’en extraire.

Notre lueur d’espoir dans ce moment pénible c’est l’apparition d’un magnifique arc-en-ciel semblant à porté de main.

Encore un effort et il ne reste plus qu’à traverser la rivière, qui est bien grosse, pour arriver au point de bivouac sur un terrain sec.

Amazonie lapone*

Amazonie lapone*

* by Akou

J6, jeudi 14 juillet

La journée démarre bien avec un réveil au gîte et un bon petit dej.

En avant ! Nous retournons faire du stop avec nos sacs bien remplis, et peu de temps après nous sommes pris par une Ukrainienne sympathique qui nous dépose à 500 mètres du point de départ.

On doit d’abord monter une petite colline pour ensuite s’enfoncer peu à peu dans une forêt. Le chemin est pour l’instant bien tracé et les marquages bien visibles.

On se rend compte rapidement qu’avec la pluie de la veille, les marécages se sont remplis et les chemins deviennent impraticables sans se tremper complètement les pieds, voir plus car la boue s’enfonce beaucoup. Les marquages sont de moins en moins visibles.

On avance tant bien que mal dans tous ces bourbiers et autres mares de boue. On croise parfois des petites grenouilles qui sont bienheureuses par ces temps.

La rando d’aujourd’hui se transforme vite en zigzag infernal, recherche tant bien que mal des marquages et petit saut sur le peu de talus qui s’avèrent être “secs”.

Accessoirement, les (centaines de) moustiques et les taons nous prennent pour leur déjeuner.

« – Tonton, on a avancés comment ? » 3heures pour faire 6km ?!! On a l’impression de se retrouver en Amazonie.

On s’extirpe difficilement de cette forêt en ayant pour objectif de planter la tente avant 18h pour éviter d’être sous l’orage.

Vers 17h épuisés de notre périple, et n’ayant fait que 12km en 8h sur cette partie de la rando très difficile, nous campons juste à temps pour éviter la tempête, bien au chaud dans la tente avec une plâtrée de nouilles !

Les photos du jour

Ravitaillement et orage

Ravitaillement et orage

J5, mercredi 13 juillet

Aujourd’hui c’est jour de ravitaillement !

Nous allons en profiter pour prendre une bonne douche chaude, faire une lessive et manger un bon repas au restaurant de l’hôtel-camping d’Olderfjord.

Pour cela il nous faudra arriver au plus tard sur la route qui mène à Olderfjord à 16h20, heure de passage du bus ou faire du stop.

Du coup c’est un réveil matinal pour parcourir les vingt-deux kilomètres du jour avec une bonne marge de manœuvre en cas d’imprévu ou de terrain difficile (ce qui jusqu’à présent n’est pas rare).

De plus partir tôt devrai nous permettre d’éviter le pluie annoncée par le service météo norvégien pour seize heure.

Finalement le terrain s’avère pas trop mal, sans trop de tourbières ni de chemin mal balisé.

Nous avançons plutôt vite, le délai et les sac vide de nourriture sûrement.

Une longue pose déjeuner, avec une partie de chasse aux moustique et aux taons et une petite sieste, nous revoilà parti. Nous devrions arriver bien plus tôt que le bus et donc faire du stop pour le camping.

Nous passons devant une maison isolée quand un chien dîner l’alarme et viens nous aboyer dessus rapidement appelé par son maître avec qui nous avons un petit brin de causette.

Il nous dit que la pluie qui finalement est un orage est, avec deux heures d’avance sur les prévisions, pour bientôt et que nous pouvons planter notre tente près de le rivière.

Avant de traverser la rivière nous mettons nous affaire du sac a dos dans un sac étanche et passons nos habits de pluie (c’est l’occasion de tester mon parapluie monté sur mon sac au dos).

Nous nous apprêtons à retirer nous chaussures pour traverser la rivière quand l’homme avec qui nous avions parlé arrivé avec un quad et nous propose de la traverser au sec, se nous nous empressons d’accepter.

La fin de chemin un peu boueuse suis la pluie n’est pas le meilleur moment de la journée.

Heureusement la pluie cesse peu avant notre arrivée sur la route, nous allons pouvoir faire du stop plus facilement.

Une heure plus tard nous voilà pris par des allemands se rendant à Nordkapp. J’anticipe déjà le repas au restaurant ce soir.

Au magasin d’alimentation on nous annonce que malheureusement le restaurant est fermé tout l’été, ils n’ont pas de cuisinier.

Ce sera donc un hot-dog et un soda pris sur place en guise goûter et sandwiche jambon fromage (étonnamment bon) yaourt et raisin pour le dîner.

Les photos du jour.

Des crêtes et un palace

Des crêtes et un palace

J4, mardi 12 juillet

Après une courte nuit passée, en partie, à exterminer des moustiques nous attaquons une journée qui promet d’être belle et de surcroît pas trop humide.

En effet le tracé du chemin passe en bonne partie sur des crêtes qui normalement devrait être sèche (je me méfie quand même, on est en Laponie). Nous devrions dormir ce soir dans une autre cabane.

Nous évitons tant bien que mal les tourbières et autres mare à boue mais fatalement nous perdons notre chemin qui souvent n’est pas un chemin et avec un marquage très aléatoire.

Pour retrouver notre chemin, grâce au GPS du téléphone et une application de cartographie, nous prenons un “chemin” qui nous mène à un névé sur un torrent.

Je propose à Titi de faire sa première traversée sur neige en randonnée qu’elle effectue sans problème.

Une fois sur les crêtes le chemin est plus facile à suivre et nous avançons plutôt vite.

La descente dans les pierriers est, pour Titi, une nouvelle expérience pas facile.

L’arrivée à la cabane se fait bien-sûr à travers une tourbière ! Je sens que je ne finirais jamais une étape les pieds sec !

La cabane, comparée à celle d’hier, est un véritable palace !

Déjà pas de moustique a l’intérieur grâce au sas d’entrée et aux fenêtres bien fermées. De l’espace avec table et chaises, et pour couronner le tout un “coin restaurant” où nous trouvons de vieilles rations de plats préparés lyophilisés périmés (best before) depuis un an.

Au menu “pâte bolognaise” pour Titi et “hunter stew” pour moi. On aurait dit du gruau de prisonnier, nous nous sommes régalés !

Les photos du jour.

Entre mer et marais

Entre mer et marais

J3, lundi 11 juillet

La chaude nuit à effacée les traces de l’épreuve d’hier, à part peut-être les courbatures du troisième jour.

Le trajet du jour nous amène à longer le mer sur une bonne distance, sympas.

Ce qui l’est moins c’est que sur la carte nous allons traverser pas mal de zone humide.

Ça commence bien, il nous faut dès le départ ôter nous chaussures pour traverser une petite rivière.

Ensuite une gentil petite montée suivi par bonne descente nous amène à l’embouchure d’un petit fleuve

Nous voilà parti pour suivre le rivage pendant un long moment.

Moment d’autant plus long que les zones humides sont très humides et ralentissent notre progression. Au début j’ai essayé de garder les pieds au sec mais assez rapidement j’ai abandonné. Du coup je fini l’étape les pieds et les godasses trempés !

Nous arrivons assez tardivement à la cabane de deux places pour nous continuons dormir. Par chance elle est vide d’humain mais malheureusement plein de moustique.

La chasse au moustiques est ouverte !!!

Après une écatombe de moustiques nous nous enduisons de lotion anti-moustique pour essayer de dormir.

Les photos du jour

C’est beau de ouf ! Et la vallée infernale !

C’est beau de ouf ! Et la vallée infernale !

J2, dimanche 10 juillet

Nous partons plus tôt qu’hier dans l’idée d’aller un peu plus loin que l’étape classique. Nous avons repéré sur la carte un lac ou nous pourrions bivouaquer, voir plus loin encore deux autres lacs.

Petite matinée sympa qui malgré un petit détour ce passe sans encombres.

Toutes les cinq minutes j’attends titi (ma nièce) s’écrier “c’est beau de ouf !” Elle s’émerveille de choses qui, pour le “vieux” randonneur que je suis, sont banales. C’est très rafraîchissant.

Malgré titi qui traine la patte, qui manque de volonté pour avancer plus vite nous arrivons pas trop tard au tunnel qui relie l’île de Nordkapp au continent.

Comme il est dangereux de le traverser à pieds nous faisons du stop

En cinq minutes nous sommes pris par des Français qui nous déposent à l’autre extrémité.

Nous entamons le tronçon sur le continent. titi qui semble avoir pris du poil de la bête marche d’un bon pas.

Je lui propose de garder ce rythme et de passer devant. Elle nous mène d’un bon train à travers les tourbières et buissons bas.

Le chemin entre dans une vallée encaissé. Au bout d’un moment le chemin deviens difficile et pour cause on suit une sente d’animal, on a raté le virage prit par le chemin.

Nous descendons tant bien que mal au niveau du torrent.

Deux choix, une alternative ! Descendre le courant pour rejoindre le chemin ou remonter le courant pour rejoindre le chemin bien plus loin.

Je laisse le soin à titi de décider après lui avoir exposé les difficultés et risques de chaque choix, il faut qu’elle fasse ses expériences.

Nous nous engageons dans la vallée, qui comme je le craignais devient rapidement la vallée infernale.

Nous avançons lentement, je glisse sur une pierre (juste un hématome au tibia), nous traversons plusieurs fois le torrent, j’ai de l’eau jusqu’en dessous du genou et bien sûr le pieds trempés.

Nous sommes coincés entre le torrent et des pentes très abrupt et glissante.

Rapidement en remontant sur la pente de la vallée nous avons un terrain plus stable avec des sentes animaux qui vont dans la bonne direction pour rejoindre le E1 que nous avons malencontreusement quitté. Après un effort soutenu nous arrivons au lac ou un troupeau de rennes broute tranquillement et trouvons un bivouac parfait pour la “nuit”.

Je reprend la direction de notre duo pour nous extraire de la vallée infernale.

Malgré la galère finale c’est une bonne journée, titi à enfin trouvé son rythme de randonnée et conserver son mental.

Les photos du jour

Cherchez la bestiole !
Première journée, le bitume

Première journée, le bitume

J1, samedi 09 juillet

Après un coucher tardif la veille et malgré une nuit froide (enfin façon de parler 🤪) nous nous levons à dix heure, reposé.

Le temps de plier le bivouac et de faire le pour du site de Nordkapp nous entamons, vers midi, le chemin qui n’est quasiment pas tracé et sans balisage.

Au bout d’un moment assez court le “chemin” rejoins la route jusqu’à la fin de la journée.

C’est fatiguant de marcher sur le macadam.

Sinon les paysages sont magnifiques entre lacs, lande/toundra et fjord.

Niveau météo nous avons de la chance, après la nuit (🤪) brumeuse et venteuse nous avons une matinée nuageuse qui va s’éclaircissant vers une après-midi ensoleillé. Malgré un vent froid c’est très agréable.

Arrivé à l’endroit qui devait être le point final de notre étape, à 12.5km de Nordkapp nous décidons de continuer.

Nous avons eu bonne compagnie pour notre voyage du jour, un oiseau (ou ses cousins) nous a suivi en nous accompagnent de ses petit cris.

Même si sur la fin Titi traînait la patte, nous avons finalement du faire pas loin de vingt kilomètres avant de nous arrêter pour un bivouac entre lacs et fjord.

Les photos du jour

Un transit compliqué

Un transit compliqué

(je ne parle pas de digestion bien sûr)

J0, vendredi 08 juillet

Une bonne passée dans un bon rbnb où l’hôte très sympas est venu nous chercher à la descente du bus pour nous éviter le quart d’heure de marche de nuit jusqu’à sa maison nous prenons une douche et en avance ne pour l’aéroport pour une journée de transit.

Nous prenons nos bus à l’heure, et arrivons sans encombre à l’aéroport.

L’enregistrement des bagages un peu cahotique, nous avons du mal à comprendre le système mais nous finissons par y arriver. En route pour la zone d’embarquement !

Une fois sur place nous prenons notre petit déjeuner, pas très bon, et la première complication arrivée ! Notre vol est retardé d’une heure. Ça va être juste mais on devait pouvoir avoir assez de temps pour l’achat du gaz à Alta et prendre le bus pour Honningsvåg village de la commune de Nordkapp.

Une fois dans l’avion celui-ci ne décolle pas ! Au bout d’un moment au au milieu du bruit ambiant passe une annonce en norvégien puis en anglais que je comprend à peine. Je saisi sans en être sûr une histoire d’allergie…

Nous partirons avec une heure et demi de retard !

Arrivé à Alta nous avons juste le temps de port récupérer nos sacs et nous rendre au bus (qui est à l’heure).

Résultat pas de gaz ! Nous envisageons de dîner et petit-déjeuner froid, miam.

Dans le bus le chauffeur annonce qu’il y aura un changement de bus à Olderfjord avec un quart d’heure de pose, que nous aurons le temps d’aller à la boutique de souvenirs.

J’y vais caressant un léger espoir d’y trouver du gaz mais sans vraiment y croire. Je faut le tour de la boutique je ne vois rien. Par acquis de conscience je demande au vendeur.

La chance tourne il ont exactement le tour de cartouche dont nous avons besoin ! 😁

Le bus nous dépose peu après la bifurcation Nordkapp-Honningsvåg, il est temps de finir le chemin en stop.

La chance est toujours avec nous, nous sommes assez rapidement pris par des Français qui visite la Norvège en camping-car. Il vont même faire un détour pour nous déposer au Nordkapp. 😄

L’installation du bivouac et compliqué, il y a un cours vent, de la brume et il fait froid.

Petite visite du site une fois la tente installé puis, dîner et au lit à 23h00, il faut jour comme en plein jour… Attendu mais surprenant quand même.

La photo du jour.

Un policier norvégien à trottinette électrique dans l’aéroport d’Oslo.