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Month: juillet 2022

Une journée sans pluie…

Une journée sans pluie…

J23, dimanche 31 juillet

Je consulte la météo, trois jours sans pluie, youpi !

Aujourd’hui couvert, demain soleil et après demain couvert avec des éclaircies.

C’est une étape un peu longue, je vise une cabane situé en Finlande, mais comme il ne pleuvra pas je ne suis pas pressé.

Je suis définitivement dans les “montagnes”, plus de marécage incontournable, des montées et descentes raides et des rochers partout.

Le chemin est un peu rude mais c’est agréable de marcher les pieds au sec.

A part trois petites gouttes le temps de maintient.

Il me reste encore une heure et demi de route il est temps de faire une pause.

Il se met à pleuvoir légèrement, mon parapluie suffira à me protéger.

Un quart d’heure plus tard l’averse cessée.

Mais un peu plus tard il se met à pleuvoir des cordes !

Je n’ai pas du tout anticipé le pluie, je protège mes affaires comme je peux.

Du coup je vais m’arrêter à la cabane avant la frontière, d’autant que je sent de la fumée, il doit déjà y avoir quelqu’un qui a allumé le poêle.

Trois pêcheurs y sont déjà installé, il fait bien chaud dans la cabane.

Je vais pouvoir faire sécher mais affaires, finalement l’intérieur de mon sacs n’a pas pris d’humidité.

La splendide rivière

La splendide rivière

J22, samedi 30 juillet

Aujourd’hui j’attaque la descente de la Reisaelva une splendide rivière prise en étau entre deux falaises sur plusieurs kilomètres de qui deviennent des collines abruptes.

Le chemin est par contre par endroit pas faciles du tout avec entre autre des portions emportées par l’érosion des berges.

Il y a même un passage avec une main courante à flanc de falaises.

Niveau météo le soleil est enfin de la partie mais je ne le verrai pas beaucoup tout le chemin est en forêt.

Malgré tout j’ai rapidement les pieds mouillés a cause de la rosée. Après ma pause de midi dans une clairière, mes chaussures et chaussettes sont sèches et le resterons jusqu’au soir.

Sur la rivière c’est le défilé des bateaux taxi qui transporte les touristes.

Après une journée plus longue que je n’avais anticipé j’arrive au centre d’information du parc national où devrai se trouver une cabane DNT.

Mais voilà il y a plein de petite cabane et je ne trouve pas celle où je voulai dormir.

Je m’adresse à une famille, le père m’accompagne jusqu’à la bonne cabane qui bien sûr n’est pas fermé avec la clé DNT mais avec un code !

Il faut appeler à un numéro affiché sur la porte et par chance il y a du réseau.

Je tombe sur un charmant monsieur patient qui m’explique comment fonctionne la cabane qui se révèle très confortable.

Enfin les montagnes ! Et la fin des marécages ?

Enfin les montagnes ! Et la fin des marécages ?

J21, vendredi 29 juillet

L’objectif du jour c’est une cabane DNT (l’association de randonnée norvégienne) do nc à priori confortable.

Il y a deux jour là météo prévoyait pour aujourd’hui un temps couvert sans pluie et avec possibilité de passage sans nuages.

Je démarre rapidement dans des marécages mais ceux-ci sont aménagé, des planches permettant de les traverser avec une chance responsable de garder les pieds secs.

Il y a bien quelques grosse rivières à traverser mais rien de comparable à hier, juste de l’eau sous les genoux au maximum.

Le temps est couvert mais à part quelques gouttes de pluie par ci par là je reste au sec.

Le chemin très caillouteux n’est pas aussi rapide que j’espérais mais j’avance quand même d’une bonne allure.

La fin de journée approche, je vois le pont qui enjambe une grosse rivière, la cabane est juste après.

Je m’engage d’un pas vif sur le pont qui ce met aussitôt à osciller fortement.

Je ralentis et me tiens bien aux câble d’autant que les planches n’ont pas l’air très épaisses.

Je passe devant le sauna cadenassé et j’arrive enfin à la cabane, à moi le confort…

… sauf qu’a la place du cadenas DNT dont j’ai la clé il y a un cadenas un code !

Fait C&#!¥% !

La flemme de planter ma tente !

Je me rabats donc sur le sauna dont le vestibule est assez grand pour y “camper” confortablement.

Les photos du jour

La rivière infernale

La rivière infernale

J20, jeudi 28 juillet

Il a plu toute la nuit. Je profite d’une accalmie pour plier la tente qui est gorgée d’eau.

Aujourd’hui c’est marais, rivières et pluie le matin et crêtes l’après-midi avec en principe l’arrêt de la pluie.

En terme de marais et de rivières je suis servi, mais je ne prête plus attention à l’eau, juste à la boue, je ne suis guère retenti. Par contre la pluie est plus forte que ce que la météo laissai prévoir et le fort vent qui l’accompagne n’arrange pas les choses.

Arrive LA rivière, que je n’attendais pas !

Pas très larges, environ trois mètres, aux rives très raide. Le courant semble très rapide et le fond profond.

Je sonde le fond avec un de mes bâtons, a priori j’en ai jusqu’à mi-cuisse.

Je m’engage dans LA rivière, j’en ai en effet a mi-cuisse mais rapidement ce que je craignais arrive !

Le lit de la rivière est de plus en plus profond.

J’ai du mal à planter mes bâtons où je veux face à la force du courant. Et encore je ne suis pas arrivé au milieu !

Au milieu c’est la cata, de l’eau jusqu’au sternum, à peine je retire un appuis (pied ou bâton) que je manque d’être emporté par le courant.

Par chance ou par ténacité j’arrive à traverser sans autre dommage que d’être trempé des pieds jusqu’à la poitrine.

Je met cette rivière dans mon top ten des rivières difficiles à traverser.

Je vais passer les reste de la journée a lutter contre le froid. Je n’arrive au finale qu’à me réchauffer dans les montés et en fin d’après-midi quand la pluie cesse et que je commence à sécher.

J’arrive enfin au bord d’un immense lac dont je longe la berge pour arriver à mon point de bivouac.

Il y a une cabane mais ils faut la réserver et la louer. Je met la tente a sécher et je vais voir quand même, sait-on jamais.

Le sas d’entrée est suffisamment grand pour pouvoir y dormir.

Je ramasse la tente qui a séchée quand j’entends des voix d’enfants qui s’approche, ce sont deux familles qui ont loué la cabane.

Tant pis je vais planter la tente.

Retour vers les marais

Retour vers les marais

J19, mercredi 27 juillet

Après un petit déjeuner pantagruélique et deux petits sandwich confectionné avec ce qu’il y a au buffet il est temps de repartir sous un ciel maussade.

La météo prévois des averses toute la journée et de la pluie forte et continu à partir de 18h00 et jusqu’au lendemain matin.

Youpi !

Ça tombe bien car aujourd’hui c’est une grosse journée de marécage. 😤

Heureusement plus de douleurs aux talons.

A peine situé de la ville que commence les tourbières.

Assez rapidement je renonce à essayer de garder les pieds à peu près sec et je passe en plein milieu juste en faisant attention à ne pas aller danser des endroits boueux ou trop profond.

J’avance bien plus rapidement comme ça.

Peu avant de poser mon bivouac avant l’arrivée de la pluie je croise un ancien qui vieille des baies oranges. L’ancien me confirme que c’est comestible et que les norvégiens en raffole, ce sont des mûres des marais.

Dommage que je ne trouve pas ça délicieux car les tourbières en foisonne.

Je pose mon bivouac sur une bande de terre sablonneuse ce qui m’évitera avec la pluie “nocturne” d’être dans une mare au réveil.

Repos forcé

Repos forcé

J18, mardi 26 juillet

Une journée pluvieuse à ne rien faire que lire, dormir et mettre à jour le blog avec les photos.

Ha si j’ai encore une corvée que je n’ai pas faire hier, la lessive !

L’hôtesse d’accueil m’a gentiment proposée d’utiliser la machine de l’hôtel, du coup ce n’est quasiment pas une corvée.

J’en profite pour tout laver, j’y vais donc en tenue de pluie.

Pour le blog on repassera, je passe une bonne partie de la journée a essayer de télécharger les photos mais rien n’y fait !

Allo, assistance randonneur, Olivier a votre écoute !

Il y a en effet un truc qui bug avec le site du blog mais Olivier n’a pas encore trouvé le problème. J’espère que se sera résolue dans une semaine au moment où j’aurai sûrement du réseau.

Niveau ampoule, elle est propre et est presque insensible, je pense que demain ça devait aller.

Course contre la pluie

Course contre la pluie

J17, lundi 25 juillet

J’en ai raz le bol de la pluie !

La météo prévoyant de la pluie parfois intense dès onze heure je décide de me lever à quatre heures pour arriver à l’hôtel à Kautokeino avant d’être trempé.

Ça commence bien à peine réveillé une grosse averse non prévu, il ne devait pas pleuvoir cette nuit-jour.

Pour une fois je plie mon campement assez rapidement, ma tente trempée séchera à l’hôtel.

Un coup d’œil à la météo qui confirme l’arrivée de la pluie pour onze heure et me voilà parti.

Six heures pour faire dix-huit kilomètres avec mon témoin en vrac c’est possible mais faut pas que je traine.

Le ciel n’a rien de menaçant et pourtant la perturbation ne va pas tarder.

Le chemin qui est encore sur une bonne partie une piste carrossable m’aide un peu.

Arrivé le moment où le chemin qui le piste pour un chemin de terre qui longe la Kautokeino Elva.

Malgré une demi heure à chercher ce chemin pas moyen de le trouver ! Quelques fois dans ce pays j’ai l’impression d’être David Vincent.

Aux de Kautokeino timbres les premières gouttes, mon parapluie suffit à me protéger.

Du coup je retourne sur la piste, les pieds humides des gouttes de pluie sur les plantes, et rejoint la ville par des chemins mieux tracés.

J’arrive à l’hôtel, le temps de rejoindre ma chambre le déluge commence !

Je prend une douche, j’ai faim mais pas question de sortir suis cette grosse averse. Je met donc au lit avec ma liseuse pour attendre la fin de l’averse.

Je m’endors.

Réveillé par la faim, la grosse averse est fini. Je sort manger et faire les courses pour le suite du périple.

De retour à l’hôtel l’hôte d’accueil me dit que le sauna sera en fonctionnement à 17h00.

Je mets une chaîne de radio jazz sur la télé et m’installe pour lire en attendant d’aller suer un bon coup.

Je m’endors.

Un p’tit sauna, une douche froide et je retourne lire une petite demi-heure environ attendant l’ouverture du restaurant.

Je m’endors.

Il faut croire que j’étais quand même bien fatigué.

Au sec !… enfin presque

Au sec !… enfin presque

J16, dimanche 24 juillet

Aujourd’hui c’est une longue (27km) mais facile journée car pratiquement tout le trajet sur une piste carrossable sauf que mon ampoule qui me faisait mal est en fait infectée.

Sans repos au sec elle ne vas pas guérir. Comme demain j’arrive à Kautokeino, la “grosse” ville du coin, et je vais me prendre deux nuit à l’hôtel pour essayer de récupérer.

Le chemin est en effet facile mais je suis obligé de faire des arrêt plus fréquent à cause de la douleur.

Malgré tout j’avance correctement et bien que ce soit très nuageux mer temps de maintient.

Je croise quelques quads, un couple de cycliste qui font du bikepacking et un couple en camionnette tout terrain qui s’arrête cinq minutes pour discuter.

Dernière pause avant d’arriver à la zone de bivouac et comme j’ai de la chance il se met à pleuvoir, certes pas fort mais suffisamment pour bien mouillé.

À ce moment repasse le couple en camionnette qui me demande si j’ai besoin de quelque chose. Je doit avoir l’air pitoyable assis en tailleur sous mon parapluie !

Je repart dès la fin de l’averse. Je que la piste carrossable pour un chemin de terre où les plantes couvertes de gouttes d’eau mouillé mais chaussures.

J’avais presque réussi à les garder au sec mais bon ça va elles ne sont pas trempées.

Dernier point d’eau avant le bivouac, ce coup ci je pense à prendre l’eau pour le camp.

Ce soir je bivouac le long d’une piste carrossable. J’ai droit à tout les Sames qui rentre en quad de leur boulot.

Les photos du jour

Seul

Seul

J15, samedi 23 juillet

Ce matin j’ai du mal à partir.

Après deux semaines de galère partagé dans les tourbières inondées, les traversées de rivière en crue et sous une pluie quasi quotidienne difficile de partir seul en laissant Titi rentrer chez elle.

Heureusement la météo prévois une journée sans pluie, mais c’est déjà raté avant même mon départ il tombe quelques gouttes.

Après une demi heure de bitume j’attaque la partie marécages de la journée.

Rapidement le tracé des chemins sur la carte et les pistes de quad sur le terrain ne coïncide pas !

La piste que je suis censé prendre est introuvable, j’en prend une qui va a peu prêt dans la même directions en espérant rejoindre plus loin la bonne piste.

Je sort finalement des tourbières les pieds trempés et sur le bonne piste.

Le reste du chemin est sur une crête exposée à un vent violent et froid, l’avantage c’est qu’il n’y a pas de moustiques !

Pour un temps de pose, qui fini par une petite averse, je met même pour la première fois mes gants.

La descente de la crête pour mon lieu de bivouac est facile mais comme j’ai très mal au talon droit où j’ai une vielle ampoule qui ne cicatriser pas bien avec l’humidité j’avance lentement.

J’y arrive en claudiquant mais comme je suis une bouille j’ai oublié de prendre de l’eau à la dernière rivière.

Je continu donc jusqu’à trouve une mare pas loin du chemin.

Ce soir ce sera nouilles chinoises à l’eau jaune des tourbières ( je pense que c’est du aux sphaignes qui macères).

Record battu !

Record battu !

J14, vendredi 22 juillet

Une fois la tente installé sous la pluie le vent a tourné, il a plu et soufflé fort tout la nuit.

Du coup je n’ai pas très bien dormi car le côté de la tente où je dort était écrasé par le vent sur la couette qui en devenait froide et humide !

On à une grosse journée devant nous (la dernière pour Titi), c’est réveil à trois heures pour profiter du beau temps de la matinée et arriver à Masi avant la fermeture du magasin.

On va mettre trois heures à décoller !

J’ai toujours du mal à plier rapidement un bivouac mais là le record est battu à plate couture !!!

Le temps est pas mal ce matin et j’arrive à garder mes chaussures au sec pendant trois heures !

On prend notre pause déjeuner vers treize heures, une heure avant je l’arrivée prévu des averses. Les averses commence par une très forte une heure avant l’heure prévu !

Tout l’après-midi ce sera une alternance d’éclaircie et de forte pluie avec même parfois de la grêle.

Nous pressons le pas, malgré la météo, pour avaler les kilomètres et arriver au magasin qui ouvre de 19h00 à 20h00.

Nous y arriverons à 18h30 complètement rincés et il reste encore cinq kilomètre de route pour rejoindre le”camping” où on va louer une cabine (petite maison spartiate) pour situer au sec.

Nous décidons de faire du stop mais en marchant quand même au cas où pressé ne nous prendrait. A peine cinquante mettre sur la chaussée qu’un Same (ou Sami) avec qui nous avons discuté au magasin nous prend et nous dépose devant l’accueil du camping.

Les photos du jour