Ça sent la mer !
J41, samedi 19 août
Ce matin c’est réveil à 05h30 pour être sûr de partir tôt, il ne faut pas que je rate mon train ce soir à 18h49 à Hendaye.
J’ai quand même du mal à m’activer ce matin, la nuit a été un peu trop courte à mon goût.
Je finis quand même par décoller à 07h00.
L’objectif du jour c’est Irun puis Cap de Creus si tout va bien ! OUAI !!!
En attendant faut que je sorte de Bera par le GR11, évidemment je rate une bifurcation mais ce n’est pas très grave par un autre chemin je fini par tomber sur la Senda Pirenaica.
La montée du matin pour se mettre en jambes, et dans brume puis le brouillard avant d’être assez haut pour retrouver le soleil.
Le chemin va être assez facile, c’est essentiellement de la piste avec quelques petits bouts de sentier et quelques tronçons de route de campagne.
Bon, la difficulté c’est qu’il y a des pistes dans tout les sens, et des GR aussi.
Je vais plusieurs fois prendre le mauvais chemin, mais j’arrive à chaque fois à retomber sur la Senda Pirenaica en suivant d’autres pistes.
Si j’ai bien calculé je devrai atteindre Cabo de Higer vers 17h00.
Je dois être à la gare d’Hendaye au plus tard à 18h47.
C’est jouable mais ça va être juste.
J’arrive à Irun vers 14h00, je voulais y faire une pause mais c’est très moche et je ne trouve pas de bar à pintxos alléchant.
Du coup je décide de pousser jusqu’à Hondarribia, la commune où se trouve le point d’arrivée/départ du GR11, et pourquoi pas jusqu’au cap.
Bon, j’ai un peu présumé de mes forces, la traversée d’Irun et le trajet le long de la nationale entre les deux villes ont eu raison de lui.
Arrivé à Hondarribia je suis rincé, et j’ai une faim de loup !
Ça tombe bien il y a un bar à pintxos alléchant.
Une fois reposé et sustenté je repart pour le dernière heure de mon périple et j’arrive pour un dernier sentier au Cabo de Higer à 17h00.
Maintenant il faut revenir en ville et je n’ai pas envie de le faire à pied. J’ai eu le dise pour la journée.
Il me reste l’option stop et si ça ne marche pas appeler un taxi mais je n’ai pas beaucoup de marge de manœuvre
Du coup ruse !
Je tape la discute avec une famille française qui est impressionnée par ce que j’ai fait. Je leur dit que maintenant il ne me reste plus qu’à rejoindre la gare d’Hendaye et que je vais essayer le stop.
Qui bien sûr ne marche pas bien jusqu’à ce que la famille avec laquelle j’ai discuté passe et décide de me faire de la place pour le descendre à Hondarribia.
De là je dois prendre un bateau qui traverse la Bidassoa jusqu’à Hendaye.
J’ai un peu de mal à trouver l’embarcadère et du coup je me retrouve sur le quai d’Hendaye à 18h10, ça commence à être chaud pour le train.
Je consulte Google maps pour le trajet et là je me rends compte que je me suis méchamment planté sur l’estimation du temps de trajet des quais à la gare.
Google maps indique 45 minutes !!! J’avais estimé un trajet de 20 minutes !!!
J’y serai jamais à l’heure ! Vite un taxi !
Mais il n’y a pas de taxi.
Je me mets à courir, mais je me rends compte que ça ne sert à rien.
Option extrême, le culot.
Je vois un couple qui regagne leur voiture, je les aborde et leur expose mon problème.
L’homme pas très chaud me dit que c’est Madame qui conduit que c’est à elle de décider.
Et elle décide de m’emmener à la gare où j’y arrive avec un quart d’heure d’avance ce qui me permet de m’acheter de qui dîner dans une boulangerie.
C’était quand même limite !
Les photos du jour.