Archives de
Category: La Vanoise

C’est fini. 😢

C’est fini. 😢

J15, samedi 12 septembre

Voilà ce matin j’entame mon dernier jour de randonnée à travers la Vanoise.

Je me dirige sur Val d’Isère où je vais faire du stop pour passer le col de l’Iseran puis me rendre à Modane

Afin d’éviter de passer par Tignes le lac qui n’a aucun intérêt je bifurque pour passer par l’arrête et pointe de Fresse et profiter ainsi du point de vue.

Pour descendre sur Val d’Isère il t’a plusieurs chemin dont un qui porte un nom qui me plaît bien : la vallée perdue.

Elle est surtout très chaotique mais aussi magnifique. Du coup je met un peu plus de temps pour rejoindre Val d’Isère.

Une petite collation et c’est partie pour du stop.

Malgré le nombre important de voitures qui passent le col j’ai attendu trois heures et demi avant d’être pris jusqu’à Bonneval sur Arc.

La suite en stop jusqu’à Modane est heureusement plus rapide. Je suis pris par un couple qui marque même pour moi un arrêt à Termignon afin que je puisse acheter le fameux bleu du même nom.

Au final j’arrive vers dix neuf heure à Modane, retour à mon point de départ.

Les photos du jour

Pluie la veille + Descente de m…. = Chutes

Pluie la veille + Descente de m…. = Chutes

J14, vendredi 11 septembre

Hier soir c’était bivouac sous un orage de grêle.

Mon tarp à bien tenu et je suis resté au sec grâce au sursac de bivouac.Par contre j’ai pris l’effet splatch de plein fouet.Mon matelas et mon sursac étaient couvert d’éclaboussures de boue.

Sinon la nuit fut plutôt chaude.

Ce matin nous sommes plusieurs a prendre le chemin du col du Grand Marchet. Le gardien nous dit qu’il est sans difficulté.

C’te bonne blague ! C’est la partie la plus difficile que je rencontre depuis deux semaines !

Le chemin en descente est très abrupte, peu marqué et rendu glissant par la pluie (et la grêle) d’hier.

Certain passages sont tellement difficiles qu’il y a des chaînes et des marches en métal accroché à la roche pour les sécuriser un peu.

Du coup, alors que je ne suis pas tombé depuis le début de ma rando, je vais finir une demi douzaine de fois sur les fesses !

Arrivé en bas du col j’ai les genoux en vrac et les cuisses douloureuses et il me reste encore cinq bonne heures pour atteindre le refuge de la Leisse.

La montée au col de la Vanoise est a peine moins glissant mais comme c’est en montée c’est beaucoup plus facile.

Heureusement une rencontre imprévue allège cette étude matinée.

Au détour du chemin je tombe nez à nez avec une femelle tétra lyre qui a presque aussi peut que moi. Je n’en avais encore jamais vu ! 😁

Petite pause au col de la Vanoise le temps de faire sécher mes affaires et je repart pour le refuge de la Leisse suis un ciel menaçant.

Rapidement tombe une légère pluie qui sèche presque aussi tôt. Je crains les orages annoncés possible à partir de quinze heures.

Finalement j’arrive au refuge sous quelques grosses gouttes, a temps pour éviter la grosse averse une demi-heure plus tard.

Les photos du jour

Ravitaillement

Ravitaillement

J13, jeudi 10 septembre

Je n’ai plus rien à manger, du coup l’objectif du jour c’est de redescendre de la montagne pour me ravitailler en ville.

Je part pour Pralogan la Vanoise par le GR55. J’espère être pris en stop au hameau du Priou qui est l’extrémité de la route qui descend sur Pralogan.

Le stop ce matin c’est pas gagné, les gents montent au Priou pour randonner et reparte l’après-midi.

Du coup je commence à descendre par la route quand au bout de cinq minutes une voiture arrive et m’emmène à Pralogan. Pour une fois que j’ai de la chance !

Une fois le ravitaillement fait, il est temps de déjeuner et de profiter d’être en ville pour mettre à jour le blog.

Treize heures, je repart avec bon espoir de me faire prendre en stop pour retourner au Priou.

Une voiture passe puis une deuxième, la troisième sera peut-être la bonne.

Elle s’arrête et surprise c’est un sympathique couple de randonneur que j’ai rencontré deux jours de suite dans les refuges, ils ont fini leur rando et monte au Priou pour y manger une fondue.

Treize heures trente j’attaque les trois heures de montée au refuge de la Valette.

Je pense y arriver avant que le temps de dégrade.

Arrivé au refuge pas de pluie mais pas de place au refuge non plus.

Bien que pour l’instant le ciel ne doit pas trop menaçant au dessus du refuge j’entends le tonnerre au loin.

Je risque de passer une nuit humide. Heureusement l’isotherme 0 est à 3700m, je ne devrais pas avoir trop froid.

Les photos du jour

Encore trois cols et une longue journée

Encore trois cols et une longue journée

J12, mercredi 09

Après une bonne nuit en refuge je me sent en pleine forme.

Ça tombe bien car aujourd’hui c’est encore une longue journée avec trois cols à franchir pour un retour au refuge de Peclet-Polset.

Contrairement à hier c’est le premier col qui ne fait que deux cents mètres de dénivelé.

La journée promet d’être belle. Une première partie avec vu sur le Mont Blanc pour atteindre les col du fruit puis une seconde en longeant le glacier du Gébroulaz pour monter au col du soufre.

La météo est comme hier, belle mais très nuageuse.

Les photos du jour.

Trois cols et une longue journée

Trois cols et une longue journée

J11, mardi 08 septembre

Nuit glaciale en bivouac ! Je suis fatigué, c’est décidé si je peux au prochain refuge je dort en dortoir.

La journée ne s’annonce pas sous les meilleurs hospices.

C’est en plus un longue étape pour rejoindre le refuge des lacs Merlet (il y en à deux).

Je vais avoir à franchir non pas un, ni deux mais trois col dans la journée ! 🤪

Bon le dernier col il n’y a que deux cents mètres de dénivelé mais les deux autres ça va être plus long.

Finalement malgré la fatigue j’avance plutôt bien et le temps reste beau mais très nuageux.

Une heure avant d’arriver au refuge je suis à sec, plus une goutte d’eau dans ma poche. Et pas d’eau sur ce côté de la montagne.

Je suis bien content d’arriver au refuge qui le plus petit refuge gardé quitter je connaisse.

Une seule pièce qui fait dortoir pour dix personne et salle à manger. Le gardienne dort a l’étage et la cuisine est exiguë au fond du refuge. Bien sûr pas de douche et toilettes sèches.

Les photos du jour

Les photos du jour

Myrtilles

Myrtilles

J10, lundi 07 septembre

Aujourd’hui c’est encore une étape courte mais avec le col de la masse qui est dit-on pas facile.

Après une nuit en bivouac plus chaude je part tardivement à l’assaut du col de la masse avec pour objectif le refuge du fond d’Aussois.

Le bulletin météo annonçais du beau temps. En fait c’est surtout un réveil dans le brouillard, et brouillard et nuage le reste de la journée.

C’est malgré tout très agréable, j’adore les paysages dans le brouillard (quand il n’est pas bien sûr a couper au couteau).

Mon ascension est plutôt lente, c’est pas ma faute si quelqu’un à planté plein de myrtilles au bord du chemin ! Impossible de résister !

La descente est en effet pas très facile, je suis bien content qu’il ne pleuve pas car le terrain est déjà bien assez instable comme ça.

Les photos du jour

Un presque repos

Un presque repos

J9, dimanche 06 septembre

Après huit jours de marche et la longue journée d’hier je décide de faire une petite étape de trois heures et demi pour bivouaquer au refuge de l’Orgère.

C’est un retour à la case départ, la boucle est bouclée.

La différence c’est que contrairement à la semaine dernière je vois les paysages.

Les photos du jour

Un long samedi ensoleillé

Un long samedi ensoleillé

J8, samedi 05 septembre

Après avoir passé mon premier bivouac au chaud il est temps de se lever de bonne heure (05h30) car la journée sera longue.

L’objectif du jour rallier le refuge de Peclet-Polset via le col de la Vanoise et Pralogan la Vanoise.

Neuf heures de marche par une belle journée ensoleillée !

C’est descendant du col de la Vanoise vers Pralogan la Vanoise que je réalise que nous sommes samedi. Le chemin est envahi de marcheur du samedi.

Du coup je me dit que pour le refuge de Peclet-Polset c’est foutu car on ne peux pas y bivouaquer et entre ce week-end ensoleillée et les règles Covid19 il doit déjà être plein.

Des que j’ai du réseau j’appelle quand même le refuge et la coup de bol il viens d’y avoir une annulation ! 😄

Une pause déjeuner à Pralogan la Vanoise et il est temps de montée au refuge.

Heureusement que le fin du chemin est une piste pastorale car j’ai du mal sur la dernière heure.

Malgré tout j’y arrive pour dix huit heure trente, dans les temps de marche prévu.

Les photos du jour

L’aigle et le vautour

L’aigle et le vautour

J7, vendredi 04 septembre

Encore un bivouac un peu trop froid au petit matin ,il va falloir que j’achète un sac de couchage plus chaud pour les prochaine fois.

Du coup ce matin je traine dans la salle hors sac. Deux heures et demi pour faire mon sac et prendre mon petit déjeuner, mon record je croie !

Huit heures trente, il est temps de partir, objectif le refuge d’entre deux eaux via le col de la rochère avec une halte au refuge de la femma. Six heures de marche au total.

Une pause de cinq minutes près du col col de la rochère, pour mettre de la crème solaire, qui durera trente minutes tellement le paysage minéral avec au fond les sommets enneigés, sans un bruit artificiel est apaisant.

Le descente du col est douce. Rapidement les pierres sont remplacées par de la prairie à marmottes où paissent les vaches qui aideront à produire le fameux bleu de Termignon (que je n’ai pas encore eu l’honneur de goûter).

Au début de descente j’ai la chance de voir un aigle royal juvénile (il a encore quelques plumes blanches sous les ailes)

Plus tard, sur ma droite j’entends un patou aboyer. Je tourne la tête et là je vous une scène cocasse.

Un gypaète barbu, survolant un troupeau de moutons, poursuivi par un patou !

Au refuge d’entre deux eaux, deux gypaètes tournent autour d’un sommet. Malheureusement je n’ai pas pu faire une seule photo convenable.

Petit jeu : Que peux bien faire un vélo sur une terrasse d’un refuge ?

Les photos du jour

Les photos du jour

Ça grimpe !

Ça grimpe !

J6, jeudi 03 septembre

Aujourd’hui je quitte la vallée pour le refuge des fours.

C’est une belle journée ensoleillée même si à l’ombre il fait assez froid le soleil fait bien son office.

Pour aller au refuge je doit franchir le col des fours à 2976 mètres.

De la vallée ça fait 1200 mètres de montée suivit d’une petite descente de 450 mètres.

Avec les deux heures sur “plat”en fonds de vallée pour rejoindre Bonneval sur Arc j’ai de quoi occuper ma journée.

Au refuge il n’y à que deux autres randonneurs, je décide quand même de bivouaquer au milieu des marmottes.

Les photos du jour