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Category: Laponie

Retour vers les marais

Retour vers les marais

J19, mercredi 27 juillet

Après un petit déjeuner pantagruélique et deux petits sandwich confectionné avec ce qu’il y a au buffet il est temps de repartir sous un ciel maussade.

La météo prévois des averses toute la journée et de la pluie forte et continu à partir de 18h00 et jusqu’au lendemain matin.

Youpi !

Ça tombe bien car aujourd’hui c’est une grosse journée de marécage. 😤

Heureusement plus de douleurs aux talons.

A peine situé de la ville que commence les tourbières.

Assez rapidement je renonce à essayer de garder les pieds à peu près sec et je passe en plein milieu juste en faisant attention à ne pas aller danser des endroits boueux ou trop profond.

J’avance bien plus rapidement comme ça.

Peu avant de poser mon bivouac avant l’arrivée de la pluie je croise un ancien qui vieille des baies oranges. L’ancien me confirme que c’est comestible et que les norvégiens en raffole, ce sont des mûres des marais.

Dommage que je ne trouve pas ça délicieux car les tourbières en foisonne.

Je pose mon bivouac sur une bande de terre sablonneuse ce qui m’évitera avec la pluie “nocturne” d’être dans une mare au réveil.

Repos forcé

Repos forcé

J18, mardi 26 juillet

Une journée pluvieuse à ne rien faire que lire, dormir et mettre à jour le blog avec les photos.

Ha si j’ai encore une corvée que je n’ai pas faire hier, la lessive !

L’hôtesse d’accueil m’a gentiment proposée d’utiliser la machine de l’hôtel, du coup ce n’est quasiment pas une corvée.

J’en profite pour tout laver, j’y vais donc en tenue de pluie.

Pour le blog on repassera, je passe une bonne partie de la journée a essayer de télécharger les photos mais rien n’y fait !

Allo, assistance randonneur, Olivier a votre écoute !

Il y a en effet un truc qui bug avec le site du blog mais Olivier n’a pas encore trouvé le problème. J’espère que se sera résolue dans une semaine au moment où j’aurai sûrement du réseau.

Niveau ampoule, elle est propre et est presque insensible, je pense que demain ça devait aller.

Course contre la pluie

Course contre la pluie

J17, lundi 25 juillet

J’en ai raz le bol de la pluie !

La météo prévoyant de la pluie parfois intense dès onze heure je décide de me lever à quatre heures pour arriver à l’hôtel à Kautokeino avant d’être trempé.

Ça commence bien à peine réveillé une grosse averse non prévu, il ne devait pas pleuvoir cette nuit-jour.

Pour une fois je plie mon campement assez rapidement, ma tente trempée séchera à l’hôtel.

Un coup d’œil à la météo qui confirme l’arrivée de la pluie pour onze heure et me voilà parti.

Six heures pour faire dix-huit kilomètres avec mon témoin en vrac c’est possible mais faut pas que je traine.

Le ciel n’a rien de menaçant et pourtant la perturbation ne va pas tarder.

Le chemin qui est encore sur une bonne partie une piste carrossable m’aide un peu.

Arrivé le moment où le chemin qui le piste pour un chemin de terre qui longe la Kautokeino Elva.

Malgré une demi heure à chercher ce chemin pas moyen de le trouver ! Quelques fois dans ce pays j’ai l’impression d’être David Vincent.

Aux de Kautokeino timbres les premières gouttes, mon parapluie suffit à me protéger.

Du coup je retourne sur la piste, les pieds humides des gouttes de pluie sur les plantes, et rejoint la ville par des chemins mieux tracés.

J’arrive à l’hôtel, le temps de rejoindre ma chambre le déluge commence !

Je prend une douche, j’ai faim mais pas question de sortir suis cette grosse averse. Je met donc au lit avec ma liseuse pour attendre la fin de l’averse.

Je m’endors.

Réveillé par la faim, la grosse averse est fini. Je sort manger et faire les courses pour le suite du périple.

De retour à l’hôtel l’hôte d’accueil me dit que le sauna sera en fonctionnement à 17h00.

Je mets une chaîne de radio jazz sur la télé et m’installe pour lire en attendant d’aller suer un bon coup.

Je m’endors.

Un p’tit sauna, une douche froide et je retourne lire une petite demi-heure environ attendant l’ouverture du restaurant.

Je m’endors.

Il faut croire que j’étais quand même bien fatigué.

Au sec !… enfin presque

Au sec !… enfin presque

J16, dimanche 24 juillet

Aujourd’hui c’est une longue (27km) mais facile journée car pratiquement tout le trajet sur une piste carrossable sauf que mon ampoule qui me faisait mal est en fait infectée.

Sans repos au sec elle ne vas pas guérir. Comme demain j’arrive à Kautokeino, la “grosse” ville du coin, et je vais me prendre deux nuit à l’hôtel pour essayer de récupérer.

Le chemin est en effet facile mais je suis obligé de faire des arrêt plus fréquent à cause de la douleur.

Malgré tout j’avance correctement et bien que ce soit très nuageux mer temps de maintient.

Je croise quelques quads, un couple de cycliste qui font du bikepacking et un couple en camionnette tout terrain qui s’arrête cinq minutes pour discuter.

Dernière pause avant d’arriver à la zone de bivouac et comme j’ai de la chance il se met à pleuvoir, certes pas fort mais suffisamment pour bien mouillé.

À ce moment repasse le couple en camionnette qui me demande si j’ai besoin de quelque chose. Je doit avoir l’air pitoyable assis en tailleur sous mon parapluie !

Je repart dès la fin de l’averse. Je que la piste carrossable pour un chemin de terre où les plantes couvertes de gouttes d’eau mouillé mais chaussures.

J’avais presque réussi à les garder au sec mais bon ça va elles ne sont pas trempées.

Dernier point d’eau avant le bivouac, ce coup ci je pense à prendre l’eau pour le camp.

Ce soir je bivouac le long d’une piste carrossable. J’ai droit à tout les Sames qui rentre en quad de leur boulot.

Les photos du jour

Seul

Seul

J15, samedi 23 juillet

Ce matin j’ai du mal à partir.

Après deux semaines de galère partagé dans les tourbières inondées, les traversées de rivière en crue et sous une pluie quasi quotidienne difficile de partir seul en laissant Titi rentrer chez elle.

Heureusement la météo prévois une journée sans pluie, mais c’est déjà raté avant même mon départ il tombe quelques gouttes.

Après une demi heure de bitume j’attaque la partie marécages de la journée.

Rapidement le tracé des chemins sur la carte et les pistes de quad sur le terrain ne coïncide pas !

La piste que je suis censé prendre est introuvable, j’en prend une qui va a peu prêt dans la même directions en espérant rejoindre plus loin la bonne piste.

Je sort finalement des tourbières les pieds trempés et sur le bonne piste.

Le reste du chemin est sur une crête exposée à un vent violent et froid, l’avantage c’est qu’il n’y a pas de moustiques !

Pour un temps de pose, qui fini par une petite averse, je met même pour la première fois mes gants.

La descente de la crête pour mon lieu de bivouac est facile mais comme j’ai très mal au talon droit où j’ai une vielle ampoule qui ne cicatriser pas bien avec l’humidité j’avance lentement.

J’y arrive en claudiquant mais comme je suis une bouille j’ai oublié de prendre de l’eau à la dernière rivière.

Je continu donc jusqu’à trouve une mare pas loin du chemin.

Ce soir ce sera nouilles chinoises à l’eau jaune des tourbières ( je pense que c’est du aux sphaignes qui macères).

Record battu !

Record battu !

J14, vendredi 22 juillet

Une fois la tente installé sous la pluie le vent a tourné, il a plu et soufflé fort tout la nuit.

Du coup je n’ai pas très bien dormi car le côté de la tente où je dort était écrasé par le vent sur la couette qui en devenait froide et humide !

On à une grosse journée devant nous (la dernière pour Titi), c’est réveil à trois heures pour profiter du beau temps de la matinée et arriver à Masi avant la fermeture du magasin.

On va mettre trois heures à décoller !

J’ai toujours du mal à plier rapidement un bivouac mais là le record est battu à plate couture !!!

Le temps est pas mal ce matin et j’arrive à garder mes chaussures au sec pendant trois heures !

On prend notre pause déjeuner vers treize heures, une heure avant je l’arrivée prévu des averses. Les averses commence par une très forte une heure avant l’heure prévu !

Tout l’après-midi ce sera une alternance d’éclaircie et de forte pluie avec même parfois de la grêle.

Nous pressons le pas, malgré la météo, pour avaler les kilomètres et arriver au magasin qui ouvre de 19h00 à 20h00.

Nous y arriverons à 18h30 complètement rincés et il reste encore cinq kilomètre de route pour rejoindre le”camping” où on va louer une cabine (petite maison spartiate) pour situer au sec.

Nous décidons de faire du stop mais en marchant quand même au cas où pressé ne nous prendrait. A peine cinquante mettre sur la chaussée qu’un Same (ou Sami) avec qui nous avons discuté au magasin nous prend et nous dépose devant l’accueil du camping.

Les photos du jour

On the rain again again…*

On the rain again again…*

*sur un air de Bernard Lavilliers

J13, jeudi 21 juillet

La nuit fut confortable mais un peu courte car perturbé par les moustiques et la chaleur étouffante du dortoir où nous dormions. Nous avons fait l’erreur d’allumer le poêle pour sécher nos affaires mais pas moyen d’aérer dans être envahi de moustiques, déjà ceux qui étais là furent bien suffisent pour générer mon sommeil.

Huit heure, petit déjeuner gargantuesque avec des trucs étranges et d’autres plus courants.

Nous achetons a nous vous de quoi tenir deux jour sur le terrain jusqu’au village de Masi où il y a un magasin d’alimentation.

En discutant avec la patronne j’attends que la pluie cette année est particulièrement abondante !

On en à de la chance ! Pluie et moustiques en abondance.

Nous partons vers dix heures trente sous un ciel gris, la météo locale indiqué de la pluie abondante dès 14h00.

Nous avançons plutôt bien. Une petite pause et la pluie commence doucement pour rapidement devenir intense et froide.

Au bout de deux heures sous cette pluie nous décidons de planter la tente pour nous mettre au “sec” et au chaud faire une sieste manger dormir tôt et repartir à trois heures quand d’après la météo la pluie aura cessée.

Les photos du jour

Galère !

Galère !

J12, mercredi 20 juillet

Ce matin réveil à quatre heures et demi pour un départ à six heures, nous avons une longue route à faire pour atteindre un lodge où nous devrions pouvoir trouver du ravitaillement et y loger (si ce n’est pas trop cher). Il faut donc ne pas y arriver trop tard.

En forme après le repos et le sauna d’hier nous avançons d’un bon pas. une traversée de rivière nous faisons une petite halte. Je regarde la carte sur mon téléphone pour voir si nous avons bien avancé…

Après une traversée de rivière nous faisons une petite halte. Je regarde la carte sur mon téléphone pour voir si nous avons bien avancé…

Hé merde ! Nous nous sommes trompé de chemin ! Nous venons de marcher deux heures et demi pour rien !!!

La grosse journée viens de se transformer en trèèèès grosse journée !

Il nous faut faire demi tour et nous retrouver à notre point de départ cinq heures plus tard.

Entre temps j’essaye de joindre le lodge pour leur dire que nous arriverons très tard.

Je n’ai jamais pu les avoir au téléphone (j’avais déjà essayé les jours précédents), soit la ligne donne dans le vide, soir elle est occupé, soit je tombe sur une boîte vocale en norvégien (du moins je le suppose).

Il est temps de demander de l’aide.

“Assistance randonneur j’écoute, Olivier  à votre service!”

Olivier va essayer de les joindre pendant que nous avançons et me tenir au courant par SMS pour quand j’aurai du réseau.

Finalement il n’a pas non plus réussi à les joindre mais nous propose un solution de replis plus rapide sur un tronçon alternatif du E1.

La trèèèès grosse journée redeviens la grosse journée !

Demi-tour, encore, pour rejoindre le chemin qui mène au “fjellstue” (refuge?) que nous atteindrons vers vingt heures trente attendu par les propriétaires, olivier ayant réussi à les joindre (pas comme le lodge).

Ils ne nous attendais pas pour dîner mais de bonne grâce notre hôtesse nous prépare ce qui nous semble un vrais festin.

En entrée “artic char” (omble chevallier) péché du jour dans la lac d’à côté avec choix braisé et sauce hollandaise puis rennes snacké avec carottes et brocolis braisé et purée de pomme de terre et en dessert gaufre chantilly compte de rhubarbe maison. MIAM MIAM! !!!

Une douche chaude plutôt originale et au lit.

Un repos bien mérité

Un repos bien mérité

J11, mardi 19 juillet

Nous avons décidé de rester dans la cabane qui malgré les moustiques est accueillante.

Le problème de la nourriture résolu avec ce qu’on laissé les autre randonneurs, un fond de préparation pour gaufre avec de la confiture de fraise pour le petit déjeuner tardif et du riz complet pour le soir avec du saucisson de rennes qu’il nous restait, il ne nous reste plus qu’à profiter du reste de la journée.

Pour moi se sera lecture, toilette, lessive et sauna mis en route par Titi.

Nous aurons droit à quelques visiteurs.

Un duo de jeune pêcheur avec quarante kilo de matériel sur le dos ! Par contre ils sont bonne équipé pour les marais, bottes de randonnée étanche, répulsif ambiant qui se fixe sur la cartouche de gaz et anti-moustique de compétition.

De manière fort sympathique (par pitié ?) ils vont nous laisser un de leur flacons entamé d’anti-moustique avant de reprendre leur route.

Le soir c’est un couple de britannique qui passe la porte sans fermer le sas, merci pour les moustiques !

Nous échangeons quelques mois puis il décide de s’installer dans la cabane de secours (deux places) qui reste ouverte toute l’année.

Nous nous attendons a les voir revenir, après le sauna, qui doit encore être chaud, pour préparer leur dîner mais nous ne les reverrons plus.

Les photos du jour.

Toujours de la pluie et enfin une cabane.

Toujours de la pluie et enfin une cabane.

J10, lundi 18 juillet

Après une nuit relativement sec dans la tente, nos affaires sont quand même bien humide si ce n’est mouillées après tous ces jour de pluie, nous reprenons le chemin avec l’espoir d’échapper enfin à la pluie.

Évidemment les chemins sont des bourbiers, les tourbières submergé et les rivières en crue ! Mais il ne pleut pas…

Encore, car vers le milieu d’après-midi la pluie reprend mais l’idée d’arriver à une cabane bien sèche où il y aura surement un poêle nous aide à avancer.

La cabane est effectivement là au milieu de nuages de moustiques ! Et surprise il y a un sauna attenant !

Malheureusement nous arrivons trop tard pour en profiter.

Nous avons de la chance, nous arrivons à entrer dans la cabane avec peu de moustique qui nous suivent.

Reste à trouver comment ouvrir les volets barrés. C’est Titi qui trouve le solution.

Après nous être installé nous nous posons la question de rester demain pour un jour de repos ou d’aller à l’étape suivante, un lodge, pour y prendre ce trois mérité.

Le problème et que nous n’avons pas prévu de nourriture pour un jour de repos avant l’étape de demain.

Un rapide tour d’inspection des placards et l’on trouve suffisamment de nourriture laissé par des randonneurs pour rester un jour et profiter du sauna demain.

Les photos du jour