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Category: Laponie

De sympathiques voisins

De sympathiques voisins

J28, samedi 06 août

Aujourd’hui c’est une étape normal de vingt-quatre kilomètres, je ne devait pas arriver trop tard à la cabane.

Le chemin c’est le mélange qui commence à être un classique entre beau chemin roulant, pierriers traites et petites tourbières plus ou moins facile à éviter sans oublier les rivières a traverser en sandales ou en sautant de pierre en pierre.

Je part presque à l’heure que je m’étais fixée.

La météo est bonne mais avec fort vent, évidemment de face.

Et en plus il faut très froid, dès que je ne suis plus en mouvement je grelotte et même avec ma veste chaude jet ne reste pas arrêté très longtemps.

Malgré le difficultés du terrain j’arrive à la cabane dans trop dépasser le temps que j’avais estimé.

Il y a déjà un groupe d’une dizaine de femme finlandaise d’un certain âge et un jeune suédois.

Du nous passons un bon moment a discuter en anglais, ce qui n’est pas toujours facile pour moi.

Quand je vois la facilité avec laquelle ils s’expriment tous je me dit qu’il va vraiment falloir que j’améliore mon anglais aussi bien à l’oral qu’à l’écrit.

C’est malgré tout un bon moment d’échange.

Une très longue journée.

Une très longue journée.

J27, vendredi 05 août

Voilà c’est le gros morceau, trente-trois kilomètres dans la journée.

J’espère que le terrain sera facile avec pas trop de rivière où je devrai déchausser.

Le temps de maintient, très nuageux, très venteux et froid et à part quelques gouttes je reste les pieds au sec.

Juste deux rivière a traverser en sandale.

Malheureusement le terrain n’est pas aussi facile que je l’espérais.

Sur le dernier quart ce n’est que du pierriers, une épreuve pour le chevilles et ça me ralenti beaucoup.

Une fois sortie de l’épreuve des pierres la cabane n’est plus très loin, il me faudra quand même encore une bonne heure car je suis fatigué et je fait bien attention à mes appuis, ce n’est pas le moment de se tordre une cheville.

A la toute fin ce sont des toujours qui m’attendent, c’est foutu pour une journée les pieds au sec.

Ce n’est pas grave car la cabane est déjà occupé et le poêle est allumé, mes chaussures et chaussettes vont sécher d’ici demain.

La derniere ligne droite

La derniere ligne droite

J26, jeudi 04 août

Ce matin j’ai mis beaucoup de temps pour démarrer car j’ai eu du mal à réserver un billet d’avion, mais voilà c’est fait.

Retour à Paris le 12 août, il me reste huit jour pour atteindre Abisko.

Donc départ à midi, c’est déjà raté pour le planning.

J’avais prévu vingt-huit kilomètre aujourd’hui, ce sera quinze.

Il faudra que je revois mon planning, maintenant il faut que je fasse vingt-cinq kilomètres par jour en moyenne.

Le temps est beau, je commence à me faire à l’idée qu’ici il ne pleut peut être pas tout les jours.

Juste une micro averse pour me rappeler que je suis en Laponie.

La civilisation

La civilisation

J25, mercredi 03 août

La nuit a été courte, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir avec la chaleur qu’il faisait dans le dortoir.

Aujourd’hui c’est courte étape pour la “ville” de kilpisjärvi ou je vais pourvoir faire du ravitaillement pour les huit prochain jours.

Le chemin est très facile, les zones marécageuses sont toutes avec des passerelles en bois.

J’ai réservé une chambre, assez cher pour le courrier offert, dans un hôtel à quelques kilomètres de l’endroit (moins cher) où je voulais m’arrêter mais qui n’avais ni chambre ni cabine de libre.

C’est l’heure de déjeuner alors plutôt que de manger héritages et fruits secs comme d’habitude je vais au resto.

Il me fait furieusement penser au resto américain le long du PCT, d’autant que quand je rentre il passe de la country.

Une pinte de bière locale (pas mal du tout) et un hamburger frites avalé je somnole dans le restaurant.

Même si on m’a avertit que la chambre ne serai pas prête avant seize heure, je vais tenter le coup a l’hôtel. Raté, je baisse devoir attendre l’heure prévu. Je m’installe au salon où je somnole jusqu’au moment où je peut rejoindre ma chambre.

Douche, lessive et courses me prennent une bonne partie du reste de l’après-midi mais j’ai quand même le temps de passer au sauna.

Un autre jour sans pluie… enfin presque.

Un autre jour sans pluie… enfin presque.

J24, mardi 02 août

La météo annonçait comme il y a deux jour, nuageux le matin et alternance de nuage et d’éclaircie l’après-midi.

En effet ce matin le ciel est bien couvert, j’espère que le soleil va percer cet après-midi.

Je croise un groupe de finlandais, trois adultes et au moins quinze ados qui se rendent au même endroit que moi pour y camper.

Première pause, il n’y a pas cinq minutes que suis arrêté qu’il commence à pleuvoir. Certe peu mais suffisamment pour que je prenne ma pose sous mon parapluie.

L’averse s’arrête et je repart.

Une rivière à traverser ou je doit enlever mes chaussures. Je sèche mes pieds, j’enfile chaussettes et chaussures, il tombe quelques gouttes.

Cinq minutes plus tard le ciel s’obscurcit.

J’ai juste le temps de mettre mon équipement de pluie qu’il pleut à verse pendant une bonne heure et demi.

Malheureusement je n’ai pas préparé mon sac pour une journée avec beaucoup de pluie, j’espère qu’il n’y aura pas trop d’humidité dans mon sac.

Une fois l’averse passée le temps reste nuageux, un peu menaçant mais j’aurai quand même droit à un petit rayon de soleil de temps en temps juste histoire de rappeler que ça peut être sympas le soleil.

Le chemin deviens ensuite plus caillouteux et se termine a l’approche de la cabane par des zones humides bien chargé d’eau de l’averse.

Le cabane est accueillante mais déjà pleine, mince je vais devoir planter ma tente. Bon je suis arrivé bien avant le gros groupe, je vais pouvoir choisir mon emplacement mais avant je me pose au chaud dans la cabane.

En fait c’est un groupe qui a déjeuné dans la cabane et qui traine à partir. Je vais pouvoir dormir dans la cabane finalement.

La cabane est le lieu de passage de tous les randonneur qui cherche un peu de chaleur et pour ceux qui bivouaquent le lieu où faire sécher leurs affaires.

Quand le gros avec les ados arrive le cabane est vite envahi de chaussures et autres affaires et l’un des adultes allumé le poêle en y mettant beaucoup de bois.

Résultat les affaires sèchent bien mais c’est une fournaise dans le dortoir et pas moyens d’aérer car il n’y à pas de moustiquaire aux fenêtres !

Un pont trop loin*

Un pont trop loin*

*qui trouvera la référence ?

J23, lundi 01 août

Aujourd’hui c’est le journée de beau temps prévu par la météo, se matin soleil et nuages et cet après-midi soleil !

Bon ben ce matin c’est surtout nuages avec quelques gouttes de ci de là.

Le chemin est plutôt facile mais les nombreuses rivières au début me ralentissent quelque peu.

Depuis quelques jours, je suppose que c’est sous que le E1 à rejoint le Nordkalottruta très fréquenté (enfin plus que le E1) le sentier est mieux balisé et le chemin plus visible. Bien sûr dans les pierriers ça se complique.

Je fait mon petit bonhomme de chemin et  l’après-midi arrive…

… avec le soleil ! 😁

C’est la première fois que j’ai vraiment chaud depuis pas mal de temps.

Ca donne de l’entrain, j’avance plutôt bien (à mon avis) sur Mer chemin bien tracé quand met chemin disparaît, je suis dans un cul-de-sac

Je regarde ma carte pour retrouver le chemin…

Et merde !

J’ai rater le pont qui enjambe le Vuomakasjoki, j’ai avancé le long de la mauvaise rive sur environ huit- dix kilomètre !

Et évidemment si il y a un point c’est que c’est une grosse rivière.

Par chance là où je suis est l’endroit où elle est la plus large, peut être une centaine de mètres ce qui veut dire moins de courant et moins de profondeur.

Je chausse mes sandales de bivouac qui me servent aussi pour les rivières et je m’engage dans la partie la plus rapide et le plus profonde qui ne fait qu’une dizaine de mètres.

J’ai de l’eau jusqu’au genou et le courant n’est pas trop fort, en faisant attention ça passe tranquille.

Après j’ai de l’eau au maximum au mollet et plus de pression, trop facile.

J’ai prévu de dormir ce soir dans une cabane mais vu le nombre de personne sur le chemin je préfère bivouaquer dans un jolie coin tout plat avec une belle vue à une demi-heure de la cabane.

Le seul inconvénient ce sont les moustiques, j’aurai aimé manger dehors mais la il y en a trop.

Du coup je mange dans ma tente mais avec le double toit grand ouvert pour profiter du paysage.

Toute la journée j’ai eu mal au gros orteil gauche quand je pensais appuis sur l’extérieur du pied.

A l’inspection des pieds du soir je me rend compte que j’ai un ongle incarné infecté.

Pour soulager l’orteil et aider à la guérison il me faut dégager l’ongle et percer l’abcès.

Vive le couteau suisse pour la chirurgie de campagne.

Tant bien que mal je dégage (un peu) ongle et tente de percer l’abcès, raté mais avec ce que j’ai pu tailler j’espère qu’il percera tout seul rapidement.

Une journée sans pluie…

Une journée sans pluie…

J23, dimanche 31 juillet

Je consulte la météo, trois jours sans pluie, youpi !

Aujourd’hui couvert, demain soleil et après demain couvert avec des éclaircies.

C’est une étape un peu longue, je vise une cabane situé en Finlande, mais comme il ne pleuvra pas je ne suis pas pressé.

Je suis définitivement dans les “montagnes”, plus de marécage incontournable, des montées et descentes raides et des rochers partout.

Le chemin est un peu rude mais c’est agréable de marcher les pieds au sec.

A part trois petites gouttes le temps de maintient.

Il me reste encore une heure et demi de route il est temps de faire une pause.

Il se met à pleuvoir légèrement, mon parapluie suffira à me protéger.

Un quart d’heure plus tard l’averse cessée.

Mais un peu plus tard il se met à pleuvoir des cordes !

Je n’ai pas du tout anticipé le pluie, je protège mes affaires comme je peux.

Du coup je vais m’arrêter à la cabane avant la frontière, d’autant que je sent de la fumée, il doit déjà y avoir quelqu’un qui a allumé le poêle.

Trois pêcheurs y sont déjà installé, il fait bien chaud dans la cabane.

Je vais pouvoir faire sécher mais affaires, finalement l’intérieur de mon sacs n’a pas pris d’humidité.

La splendide rivière

La splendide rivière

J22, samedi 30 juillet

Aujourd’hui j’attaque la descente de la Reisaelva une splendide rivière prise en étau entre deux falaises sur plusieurs kilomètres de qui deviennent des collines abruptes.

Le chemin est par contre par endroit pas faciles du tout avec entre autre des portions emportées par l’érosion des berges.

Il y a même un passage avec une main courante à flanc de falaises.

Niveau météo le soleil est enfin de la partie mais je ne le verrai pas beaucoup tout le chemin est en forêt.

Malgré tout j’ai rapidement les pieds mouillés a cause de la rosée. Après ma pause de midi dans une clairière, mes chaussures et chaussettes sont sèches et le resterons jusqu’au soir.

Sur la rivière c’est le défilé des bateaux taxi qui transporte les touristes.

Après une journée plus longue que je n’avais anticipé j’arrive au centre d’information du parc national où devrai se trouver une cabane DNT.

Mais voilà il y a plein de petite cabane et je ne trouve pas celle où je voulai dormir.

Je m’adresse à une famille, le père m’accompagne jusqu’à la bonne cabane qui bien sûr n’est pas fermé avec la clé DNT mais avec un code !

Il faut appeler à un numéro affiché sur la porte et par chance il y a du réseau.

Je tombe sur un charmant monsieur patient qui m’explique comment fonctionne la cabane qui se révèle très confortable.

Enfin les montagnes ! Et la fin des marécages ?

Enfin les montagnes ! Et la fin des marécages ?

J21, vendredi 29 juillet

L’objectif du jour c’est une cabane DNT (l’association de randonnée norvégienne) do nc à priori confortable.

Il y a deux jour là météo prévoyait pour aujourd’hui un temps couvert sans pluie et avec possibilité de passage sans nuages.

Je démarre rapidement dans des marécages mais ceux-ci sont aménagé, des planches permettant de les traverser avec une chance responsable de garder les pieds secs.

Il y a bien quelques grosse rivières à traverser mais rien de comparable à hier, juste de l’eau sous les genoux au maximum.

Le temps est couvert mais à part quelques gouttes de pluie par ci par là je reste au sec.

Le chemin très caillouteux n’est pas aussi rapide que j’espérais mais j’avance quand même d’une bonne allure.

La fin de journée approche, je vois le pont qui enjambe une grosse rivière, la cabane est juste après.

Je m’engage d’un pas vif sur le pont qui ce met aussitôt à osciller fortement.

Je ralentis et me tiens bien aux câble d’autant que les planches n’ont pas l’air très épaisses.

Je passe devant le sauna cadenassé et j’arrive enfin à la cabane, à moi le confort…

… sauf qu’a la place du cadenas DNT dont j’ai la clé il y a un cadenas un code !

Fait C&#!¥% !

La flemme de planter ma tente !

Je me rabats donc sur le sauna dont le vestibule est assez grand pour y “camper” confortablement.

Les photos du jour

La rivière infernale

La rivière infernale

J20, jeudi 28 juillet

Il a plu toute la nuit. Je profite d’une accalmie pour plier la tente qui est gorgée d’eau.

Aujourd’hui c’est marais, rivières et pluie le matin et crêtes l’après-midi avec en principe l’arrêt de la pluie.

En terme de marais et de rivières je suis servi, mais je ne prête plus attention à l’eau, juste à la boue, je ne suis guère retenti. Par contre la pluie est plus forte que ce que la météo laissai prévoir et le fort vent qui l’accompagne n’arrange pas les choses.

Arrive LA rivière, que je n’attendais pas !

Pas très larges, environ trois mètres, aux rives très raide. Le courant semble très rapide et le fond profond.

Je sonde le fond avec un de mes bâtons, a priori j’en ai jusqu’à mi-cuisse.

Je m’engage dans LA rivière, j’en ai en effet a mi-cuisse mais rapidement ce que je craignais arrive !

Le lit de la rivière est de plus en plus profond.

J’ai du mal à planter mes bâtons où je veux face à la force du courant. Et encore je ne suis pas arrivé au milieu !

Au milieu c’est la cata, de l’eau jusqu’au sternum, à peine je retire un appuis (pied ou bâton) que je manque d’être emporté par le courant.

Par chance ou par ténacité j’arrive à traverser sans autre dommage que d’être trempé des pieds jusqu’à la poitrine.

Je met cette rivière dans mon top ten des rivières difficiles à traverser.

Je vais passer les reste de la journée a lutter contre le froid. Je n’arrive au finale qu’à me réchauffer dans les montés et en fin d’après-midi quand la pluie cesse et que je commence à sécher.

J’arrive enfin au bord d’un immense lac dont je longe la berge pour arriver à mon point de bivouac.

Il y a une cabane mais ils faut la réserver et la louer. Je met la tente a sécher et je vais voir quand même, sait-on jamais.

Le sas d’entrée est suffisamment grand pour pouvoir y dormir.

Je ramasse la tente qui a séchée quand j’entends des voix d’enfants qui s’approche, ce sont deux familles qui ont loué la cabane.

Tant pis je vais planter la tente.