Des lapiaz, des lézards et des fleurs.

Des lapiaz, des lézards et des fleurs.

J8, lundi 04 aout

J’ai fait un bien mauvais choix hier en décidant de dormir au refuge, j’aurai de souvenir de pourquoi je n’y vais jamais.

Dans ma chambrée un énorme ronfleur et une frileuse avec juste un drap qui ferme le fenêtre entrouverte même si le pièce devient vite surchauffée.

Pour lutter contre le ronflement je mets bien en place mes nouveaux BAB (bouchons antibruit) dit disant très efficaces et confortables.

Le gars ronfle tellement fort que même avec les BAB il m’empêche de m’endormir rapidement.

La fatigue étant la plus forte je fini quand même par m’endormir.

Vers une heure du matin je me réveille mon oreille gauche un peu douloureuse.

Je veux repositionner le BAB, impossible je ne sais pas comment je me suis débrouillé mais il est trop enfoncé dans le conduit auditif, je n’arrive pas à le saisir !

Du coup même si c’est l’oreille c’est pas drôle !

Je tente avec mes ongles, puis avec la pince à épiler du couteau suisse qui est trop souple.

Je réussi juste à m’écorcher l’oreille.

Avec le stress et la gêne j’ai un mal fou à dormir. J’aurai, je pense, dormi plus ou moins quatre ou cinq heures.

La délivrance viendra le matin avec l’aide du gardien et d’une vraie pince à épiler.

Après cette nuit affreuse je m’accorde le petit dej du refuge. J’avale trois bois de café, deux verres de jus d’orange une tranche de quatre-quarts et trois gros tartines grillé beurre double fromage double jambon !

Avec ce je devrai tenir jusqu’à midi au moins.

C’est pas tout mais entre mon réveil que j’ai décalé mais qui n’a pas sonné (un geste manqué ?) et le petit dej pantagruélique il est 09h00 quand je quitte le refuge.

La première heure j’avance pas trop mal, mais je suis quand même rattrapé par les 3M bien plus rapide que moi.

Je me rends compte qu’au lieu de prendre le chemin le plus direct, avec moins de dénivelé, pour la cabane d’Ansabère j’ai pris le chemin le plus long qui passe par plusieurs sommets.

En plus de ça passé la première heure j’ai une grosse baisse de régime. Je n’arrive plus à avancer à vitesse normale, je fais des courtes pauses toute les demi-heures.

Résultat quand j’arrive aux sources de Marmitou il est déjà 15h00 et il me reste je pense si j’avance normalement au moins cinq heures pour la cabane d’Ansabère.

Malgré tout le chemin est magnifique. Après un passage en forêt il débouche sur un canione de lapiaz avec des fleurs (enfin !) à foison et plein de lézards qui courent partout.

Pas la forme, assez de nourriture pour une étape supplémentaire, de l’eau et un terrain plat c’est décidé je m’arrête.

Au programme lecture et repos.

Les photos du jour

2 réflexions sur « Des lapiaz, des lézards et des fleurs. »

  1. Dans ce secteur on pratique les siestes.
    Keep cool marathonman !
    La fleur rose est une mauve.
    Et Chardon bleu des Pyrénées, comme ça on est sur où tu te trouves 😁

  2. Une photo de la tente,
    On voit enfin l’installation du marcheur dans son environnement naturel

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