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Author: Fred

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Petite étape grosse céphalée

Petite étape grosse céphalée

J32, mercredi 09 août

Je n’ai pas bien dormi cette nuit, trop chaud, trop de bruit malgré mes BAB, …

Du coup se matin en partant j’ai mal crâne.

Et hop un paracétamol et ça va passer.

Et bien non ça ne passe pas, la céphalée devient même migraine.

J’ai par moment des difficultés à faire la mise au point quand je regarde la piste au loin puis devant mes pieds ainsi que des petites sensations vertigineuses.

Je crois que je vais finir les trois heures trente de descente jusqu’au village de Sallent de Gállego et essayer de trouver un hôtel pour me reposer et tenter de faire passer cette migraine.

Après plusieurs tentatives je fini par trouver un hôtel pas trop cher où j’espère réussir à récupérer.

A dix-sept heures, au moment où j’écris la migraine est redevenue céphalée, et hop un paracétamol et je pense que ça va passer.

Les photos du jour

Une étape trop ambitieuse.

Une étape trop ambitieuse.

J31, mardi 08 août

Bon je suis en forme, j’ai bien dormi (je me suis même accordé vingt minutes de sommeil en plus en ne me levant pas dès que le réveil sonne) alors je vais essayer aujourd’hui de récupérer le temps perdu avec ma cheville blessée.

Objectif, très ambitieux, le village de Salent de Gállego ce qui ferai environs onze heures de marche. J’aimerai au moins atteindre le refuge de Respomuso.

Je fais montée du Puerto Viejo sans difficulté par contre de l’autre côté je rate le marquage et m’égare dans les rochers alors que le chemin est bien plus facile.

Ce n’est pas grave mais ça me rallonge une journée déjà bien chargée.

Je GR11 redescend au Banos dePanticosa pour ensuite remonter au refuge de los Ibones de Bachimana.

Afin de gagner du temps je vais prendre un chemin qui va directement au refuge en suivant au début une conduite d’eau.

Tant que le chemin longe là canalisation il est quasi a l’horizontal avec un passage rocambolesque dans un tunnel à taille de Hobbit où a un moment j’ai eu plus l’impression de faire de la spéléologie en avançant à genoux que de la randonnée.

Le chemin s’écarte du tuyau qui lui continue à flanc de falaise et devient un chemin classique qui me permet d’arriver au refuge pour midi.

Une heure de repos et encore près de cinq heures pour le prochain refuge.

Je commence à me demander si je vais pouvoir rattraper mon retard aujourd’hui.

Le chemin est envahi de personnes en balade (le refuge est à une heure trente de marche et il y a des lacs une plus tard) qui ne connaissent pas les règles d’usage sur les chemins ce qui m’agace.

Entre autres: on laisse passer les randonneurs qui montent, on ne s’engage pas sur un gué si un marcheur en sens inverse y est déjà engagé, etc.

Vivement que je dépasse les lacs, il devrait déjà y avoir beaucoup moins de monde.

C’est en effet le cas et l’ascension du Cuello del Infierno bien qu’au milieu des rochers est raide mais pas très difficile.

Par contre le second col juste après c’est une autre histoire.

Sur la carte il semble facile d’accès mais sur le terrain c’est, en partie, avec les mains sur je le franchi et la descente c’est pire.

Vertigineux et du chiste glissant au possible.

Le chemin longe une paroi munie d’un câble pour “sécuriser” le passage, ça marche bien en montée mais en descente c’est beaucoup moins efficace.

Malgré tout j’arrive en bas de cet obstacle, sans glisser mais en passant certaine grosse difficulté sur les fesses (ce n’est pas très réglementaire mais bon…).

Après le chemin redevient un chemin classique de montagne jusqu’au refuge de Respomuso vers dix-huit heures.

Au refuge le fléchage indique le village à encore trois heures trente, ça fera trop

Du coup je vais dormir au refuge.

Les photos du jour

Ça va le faire !…?

Ça va le faire !…?

J30, lundi 07 août

Bon ce matin pas de douleur mais il faut tester sur le terrain avec un sac sur le dos.

Je prends le premier car à 06h00 qui me ramène au point où j’ai laissé le GR11.

Je prends mon p’tit dej à la fraîche (7°C) et c’est le moment de tester cette cheville en commençant par une partie plane puis une descente de cinq cent mètres de dénivelé le tout sur une heure trente.

Bien maintenant c’est deux heures trente de montée sur un chemin facile jusqu’au refuge de Bujaruelo.

Jusque là tout va bien.

Après une heure de repos je pars de ce refuge qui est une usine.

Il est accessible par une piste carrossable avec camping, énorme parking. En fait il sert de point de départ de beaucoup de randonnée à la journée ou en boucle transfrontalière avec entre autres la brèche de Roland point de passage des Pyrénées du chemin de Saint Jacques au départ du Puis en Velay.

J’ai encore trois heures de marche pour atteindre mon étape du jour, la cabana de Cerbillonar qui sert de refuge.

J’y arrive vers seize heures, c’est tôt.

Je m’accorde une heure de repos et je vois ce que je fais.

Il est dix-sept heures, il faut trois heures pour atteindre les Ibones de  Brazato (des lacs) sur un plateau juste derrière le Collado du même nom.

Je devrai pouvoir y bivouaquer et avoir de l’eau.

Je suis à mi-ascension du col, il est déjà dix-huit heures trente quand j’aperçois un espace à peu près plat près du torrent.

Finalement ce sera là mon bivouac, c’est un peu en pente, bon c’est la montagne faut pas trop en demander, mais ça fera l’affaire.

Le temps d’installer mon campement, de soigner mes bobos, de manger et il est déjà vingt-et-une heures !

Il est temps de se mettre au chaud, la température chute vite à plus de deux milles mètres !

Je prépare mon couchage en mode grand froid car je pense que le thermomètre va fortement chuter cette nuit car le ciel est limpide et qui y a du vent.

Je fini d’écrire le blog du jour en baillant, c’est l’heure de dormir, demain départ au premières lueurs du jour.

Finalement ça l’a fait !😁

Les photos du jour

Jour de repos forcé

Jour de repos forcé

J29, dimanche 06 août

Bon ben voilà tout est dit.

Comme d’hab quelques corvées et puis rien faire.

Après avoir fait le plein de médoc à la pharmacie hier soir j’ai pu me tartiner la cheville d’anti-inflammatoires.

Il semble que le repos et la pommade aient fonctionné, ce soir je n’ai plus mal.

Du coup je repart demain dans la montagne avec le car de six heures.

Mais j’ai bon espoir que ma cheville tienne.

Si avec le sac sur le dos j’ai de nouveau mal je ferai demi-tour et j’irai au prochain village en stop pour encore me reposer sinon à moi la montagne !

Par contre il va falloir que je fasse quatorze étapes en douze jours ou alors en sauter au moins deux.

Les photos du jour

Ben y en a pas ! C’est repos forcé.

Et merde !

Et merde !

J28, samedi 05 août

Malgré une nuit mouvementée, le vent ayant fini par un peu se calmer vers minuit, j’ai très bien dormi.

Pas du tout angoissé par la tempête car je l’avais bien arrimé et elle a passé avec succès le test.

L’étape du jour c’est le refuge de Bujaruelo à huit heures mais sans difficulté ou voir un peu plus loin si j’ai encore de l’énergie jusqu’à la cabane de Cerbillonar.

Rapidement j’attaque la seule difficulté de la journée le franchissement de deux barres rocheuses.

Difficulté toute relative comparé à hier.

Une petite douleur au mollet et à la cheville tordue hier apparaît. Petite pause avec pommade anti-inflammatoire et je repart.

Arrivé en fond de vallée c’est un chemin aménagé pour les familles, je vais pouvoir pousser la machine.

Sauf qu’arrivé sur le plat la douleur devient forte, partant de la cheville et remontant sur la face extérieure du mollet me faisant boiter.

Je serre les dents mais j’ai vraiment mal.

Et merde ! Ça ne va pas le faire car malgré un antalgique puissant j’ai encore mal.

Je me traîne jusqu’au parking, point de départ des randonnées et balades dans la vallée.

Je n’ai pas le moral, je sent que je dois abandonner.

En tout cas je vais prendre le navette pour le village de Torla et m’y reposer un jour et après on verra. J’avais prévu de faire une pause dans quatre jours du coup elle est avancée.

J’ai trouvé un hôtel correct, une pharmacie qui ouvre à 18h00 j’ai plus qu’à me reposer et espérer que celle suffira pour que je puisse continuer.

Par contre pour rejoindre la cote ça va être dur. Il va falloir, si je le peux, doubler plusieurs étapes.

Les photos du jour

Lutte contre les éléments

Lutte contre les éléments

J27, vendredi 04 août

Aujourd’hui direction le refuge de Goriz.

C’est une étape qui va être dure, peut être la plus technique depuis le début.

Juste 15km mais il faut 08h00 pour les faire.

Ça commence par un chemin à flanc de falaise et arrivé au col j’ai une alternative.

Soit je prends la variante (GR11-9) qui passe par les crêtes et qui est très technique avec des passages vertigineux mais si est plus rapide d’une heure.

Soit je suis prudent et je suis le chemin principal qui redescend dans la vallée mais qui est plus long.

J’ai bien dormi au refuge (re-vive les BAB), il est temps de partir et avant je demande au gardien quelle est le météo du jour.

Il annonce de légère averse ce matin avec du vent et du soleil l’après-midi avec du vent fort.

En effet à peine sortie tombe une petite bruine qui ne tarde pas à forcir, me voilà à m’équiper pour le pluie.

Et évidemment la pluie cesse !

Je retire ma tenue de pluie et quelques minutes plus tard… Il se remet à pleuvoir très légèrement.

On ne me l’a fait pas deux fois, ce coup ci je reste stoïque suis la bruine, sauf que la bruine devient pluie.

Je m’abrite sous un arbre et la pluie ne s’arrêtant pas je remet l’équipement de pluie.

Au final la pluie m’accompagnera jusqu’au col avec des moments plus dru, de rares éclaircies et même du grésil a l’approche du col.

Et avec ça un vent par moment fort pour refroidir tout ça !

Quand au sentier je ne suis pas déçu.

Après une première et très courte partie d’approche de la falaise très agréable on rentre dans le vif du sujet.

Ce sont souvent des passages sur des rochers où les bains ne suffisent plus, il faut y mettre les mains.

Quand ce sont des passages sans les mains c’est le vide ou la pente très raide.

Avec le pluie qui rend le terrain et les rochers glissants je prends beaucoup de précautions et je n’avance pas vite.

Arrivé au Collado de Aniscio après le grésil une timide amélioration s’amorce mais avec elle le vent se renforce et donne par moment de vrais coups de butoir.

C’est le moment de décider du chemin ou plutôt de ne pas décider car la météo l’a très bien fait.

Ce sera la vallée d’autant plus que la pluie ne cesse pas vraiment, elle revient régulièrement.

Entre la pluie qui rend le chemin glissant et le vent qui déséquilibre je n’ai pas envie de finir la rando en bas d’une falaise !

L’autre côté du col est raide mais c’est sans comparaison et j’y évolue plus rapidement, j’ai hâte d’atteindre le refuge non gardé de Fuen Blanca pour m’y reposer un peu à l’abri.

C’est en fait une petite maison dont un rocher fait office de mur du fond. Deux jeunes italiennes qui s’y sont installés pour la nuit m’y accueillent, je passe mon heure de repos à discuter tant bien que mal en anglais (elles sont bien plus douées que moi).

En guise d’amélioration du temps pour l’ascension au Collado Superior de Goriz ce ne sera pas grand soleil comme prévu mais des averses plus ou moins fortes avec un vent très violent que j’ai la plupart du temps de face et contre lequel je dois lutter.

Je ne remet pas mes affaires de pluie car l’avantage de ce vent c’est qu’à peine mouillé je suis sec.

Le pente est raide, parfois très raide, avec des passages sur des barres rocheuses où je dois de nouveau y mettre les mains et d’être au bord du vide.

Un vide certe moins haut que ce matin mais avec le vent qui peux me déséquilibrer a tout moment je fait très attention.

Ouf, petit répit sur un tout petit plateau avant la dernière barre avant le col, et en plus il y a un rayon de soleil avec arc-en-ciel et le vent se calme un peu.

J’ai enfin un peu chaud, ou en tout cas pas froid.

Je me détends, rêvasse et… Crac je me tord la cheville !

J’ai assez mal sur le moment puis la douleur laisse place à une petite gêne.

Arrivé au col il me reste en principe trois-quart d’heure pour atteindre le refuge, je vais mettre une heure et demie à m’arc-bouter contre le vent.

Au refuge je dois attendre 20h00 pour installer mon bivouac mais comme dans le prix de l’emplacement on a droit à un jeton pour cinq minutes de douche chaude j’en profite.

Elle n’est pas très puissante mais elle fait un bien fou, c’est le première fois de la journée où j’ai chaud.

Un repas revigorant et c’est le moment de monter ma tente, toujours sous le tempête, et de me mettre au chaud sous ma couette.

Les photos du jour

Quel andouille ! Mais aussi quel veinard !

Quel andouille ! Mais aussi quel veinard !

J26, jeudi 03 août

Après une bonne nuit bien reposante et comme d’hab quand je suis dans un hôtel je traîne.

Mais bon il est quand même temps d’y aller.

Je mets mon sac sur le dos, dernière vérification…

Chapeau, ok; appareil photo, ok; montre altimètre, pas ok !

Je pose mon sac et je retourne la chambre pendant un bon quart d’heure, rien n’y fait pas de montre !

Je demande

Quel andouille j’ai dû l’enlever hier soir au resto de l’hôtel, enfin j’espère.

Je vais à la réception où il me confirme que je l’ai bien laissée au resto, OUF !

Par contre le resto n’ouvre qu’à 10h30 et bien sûr ils n’ont pas les clefs.

C’est con j’aurai pu prendre le petit déjeuner à l’hôtel au lieu de manger des biscuits dans ma chambre pour pouvoir partir tôt.

Du coup je me remets au lit et m’occupe pour laisser filer le temps.

Dix heures trente, je récupère ma montre et mon côté Hobbit se réveille !

J’ai faim, il est temps de prendre un second petit déjeuner au resto. Un hamburger-frites, un jus d’orange et du thé feront l’affaire.

Je fini par prendre le chemin vers onze heures, il est de nouveau facile, du moins au début. Route, piste et beau sentier jusqu’au Collado de Pietramula, la descente est plus raide mais sans grosse difficulté.

Sur la fin de la descente je suis surpris de croiser beaucoup de baladeurs, je pensais le vallée plutôt isolée.

Erreur réelles est accessible en voiture et apparemment c’est un destination touristique. Il y a deux gros parkings, un hôtel qui semble luxueux, un bar… et un refuge où je compte passer la nuit.

Arrivé au refuge de Pineta je suis accueilli par une française (c’est quand même plus facile pour avoir des infos).

J’ai, encore une fois, la dernière place du refuge !

En discutant de mon étape de demain elle me demande si j’ai réservé au refuge de Goriz car il est complet demain.

J’ai lu sur le site du parc de monte Perdido que le bivouac y est interdit sauf justement au refuge de Goriz s’il est plein.

Elle me dit qu’il faut quand même réserver mais qu’à priori les tentes du refuge sont occupées.

Elle demande le numéro du refuge de Goriz au patron qui, sans rien lui demander, décide d’appeler son confrère.

Et coup de chance il me trouve encore une dernière place sous tente.

Je suis vraiment un veinard avec les refuges.

Les photos du jour.

Une deuxième journée sans difficulté. Pourvu que ça dure !

Une deuxième journée sans difficulté. Pourvu que ça dure !

J25, mercredi 02 août

J’ai bien fait de sortir mes BAB, sur le chambrée de huit, quatre ronfleurs dont mon voisin de droite !

Grâce à eux j’ai passé une bonne nuit et je suis prêt pour une nouvelle journée à priori facile.

C’est principalement de la piste avec des coupe-lacets et du beau sentier pour 07h40 de marche.

Je marche d’un bon pas sans problème.

Deux jours comme ça repose bien les articulations.

J’arrive au village de Parzán mon étape du jour vers 14h30 où j’y trouve une chambre d’hôtel.

Le temps de prendre une douche, faire une lessive, du ravitaillement pour quatre jours, de mettre à jour le blog et il est déjà 19h00 !

Les photos du jour

Trois en une

Trois en une

J24, mardi 01 août

Après une nuit un peu mouvementée, un des randonneurs ronfle beaucoup mais surtout n’arrêtait pas de se moucher (pourvu que je n’attrape pas sa crève !), Je pars d’un bon pied.

Aujourd’hui au menu c’est beaucoup de pistes avec quelques coupe-lacet et un peu de sentier.

Première étape, rejoindre le camping d’Aneto à quelques kilomètres de Benasque. Mon guide donne 02h20, les indications sur place, qui sont en générale plus justes, donnent 02h40.

Petite pause au camping où je fais quelques achats pour un deuxième petit déjeuner.

Et comme j’ai réussi à récupérer le mot de passe du wifi du camping j’en profite pour envoyer le post précédent.

Comme je galère à envoyer les photos la petite devient grosse.

Deuxième étape le refuge d’Estós donnée à 03h00.

C’est une bonne partie de la piste puis un beau chemin, j’y arrive vers 14h00.

Une petite sieste express, une grosse poignée d’amande, un coca et une heure plus tard je reprends le chemin pour franchir un col à 2600m et redescendre à la cabane d’Anes de Cruces, un petit refuge non gardé.

Je pense mettre encore trois heures et je croise les doigts car en août la cabane est investie par un berger.

Finalement j’ai raté l’embranchement pour la cabane.

Comme je suis en forme et que le chemin est facile, bien que je commence à fatiguer je décide de me rendre au refuge de Viados et de finir la troisième étape qui était donnée pour 04h30 par mon guide et sur le terrain à 05h30.

J’arrive au refuge à 20h30 en plein rush du dîner et j’obtiens la dernière place au dortoir (vivent les BAB!).

Voilà comment j’ai triplé les étapes en faisant près de 11h00 de marche !

Les photos du jour

Adéu catalunya, hola Aragón !

Adéu catalunya, hola Aragón !

J23, lundi 31 juillet

J’ai passé une nuit courte, j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir.

Je n’aurai peut-être pas dû faire une grasse mat et une sieste le tout sans exercice physique.

Du coup ce matin je traîne, pas moyen de préparer mon sac correctement.

Il va me faire près de deux heures pour le préparer.

Heureusement le stop pour retourner sur la Senda Pirenaica a bien fonctionné.

Me voilà, à 09h00 prêt à reprendre du service.

Malgré le manque de sommeil je me sens en forme.

Ce matin je quitte définitivement la Catalogne pour commencer la traversée de l’Aragon.

J’ai pour objectif le refuge non gardé de Coronas qui devrait être à six heures et demie de marche, si toutefois il n’y a pas de grosses difficultés.

Sur la carte il y a une vaste zone signalée comme pierreuse, on verra bien…

La montée au Collada de los Ibones commence doucement dans une hetraie en suivant un gros torrent.

Puis brusquement le chemin quitte le cours d’eau et la pente devient raide mais agréable surprise là où je craignais de gros bloc il n’y en a très peu.

Du coup le passage du col et la descente sur le refuge Cap de Llauset, étape intermédiaire, ne sont pas trop durs.

Après une pause au refuge j’attaque le Collado de Vallibierna et c’est une autre paire de manches !

Gros bloc, terrain instable en descente (j’suis tombé sur les fesses) et même un passage où je suis resté dix minutes à me demander comment j’allais passer.

C’était une barre rocheuse à hauteur de d’épaule sans vraie prise pour les pieds et les mains !

J’ai fini par jeter mon sac et j’ai trouvé un passage avec des micros prises un peu à droite.

Je n’y serai jamais passé avec mon sac sur le dos.

Après ce passage délicat le chemin redevient normal et j’atteins ma destination du jour que déjà trois randonneurs ont investie.

Les photos du jour