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Author: Fred

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Orage, au rage !

Orage, au rage !

J12, vendredi 08 août

Comme je m’en souvenais le petit déjeuner est pantagruélique !

Une fois repu et même un peu plus il est temps d’attraper le bus pour la station de ski d’Astún ce qui m’évite quelques kilomètres de bitume.

Avec ce petit déjeuner copieux et tardif je démarre bien tard.

L’objectif du jour est au minimum le refuge de Pombie et j’espère la cabane du caillou soque.

Il fait vite chaud, dès 14h00 des nuages se forme, certain prenant du volume en altitude. Ça ne présage rien de bon.

la montée au col de Peyreget est longue, elle finit par un pierrier.

Sur le chemin je rencontre deux jeunes un peu perdus et pas très bien équipé, Hajar avec son ami Med.

Med semble à l’agonie, c’est de première randonnée en montagne.

J’espère arriver au refuge avant qu’un orage n’éclate.

Le ciel est menaçant quand j’arrive au col, cinq minutes de pause et l’orage éclate.

Déjà trempé par la sueur j’enfile ma panoplie de pluie.

La descente du col vers le refuge est raide et caillouteuse, avec l’orge elle devient en plus glissante.

Malgré tout j’arrive au refuge trempé mais sans chute.

Entre deux averses j’installe mon bivouac puis je me réfugie dans la salle hors-sac où j’ai le plaisir de retrouver Hajar et Med, trempé mais vivant.

Avec le monde la pièce devient vite chaude et mes habits passent de trempé à humide.

Je passe un agréable moment à discuter avec mes deux jeunes compagnons d’infortune qui bivouac aussi avec une tente louée au refuge, la leur étant cassée.

Les photos du jour

Ouille, ouille, ouille !

Ouille, ouille, ouille !

J11, jeudi 07 août

Réveil tardif car j’ai commandé le petit déjeuner (recommandé par mes compagnons de cabane d’hier) au refuge qui ne le sert qu’à partir de 07h00.

C’est un bon plan, il font leur pain au levain eux même. Il est frais un régal, ça change des biscuit sec.

L’objectif du jour, le col du Somport. C’est une petite journée.

Ça tombe bien par ce que mes ampoules d’hier me font carrément mal !

Heureusement qu’au bout d’un moment s’atténue pour devenir tolérable.

Le problème c’est qu’à chaque pause on recommence le cycle.

Sinon rien de bien particulier.

L’arrivée au Somport se fait sur du bitume surchauffé qui fond par endroit.

Je fais donc un peu de stop pour m’épargner ces désagréments. Ça marche bien.

Arrivée au col il me reste un petit kilomètre pour me rendre à l’hôtel que j’ai réservé ce matin en ligne.

Il faut aussi que je fasse mon ravitaillement.

En devenant la rue du village je me rends compte que je le connais déjà. L’épicerie et même l’hôtel j’y suis passé il y a deux ans quand j’ai fait le GR11 mais au lieu de descendre du col j’y suis arrivé par la vallée.

J’ai pris la pension complète, ce soir c’est 

resto et demain matin méga p’tit dej.

A peine installé dans ma chambre je me rends compte qu’il n’y a pas d’électricité. J’appelle le chargé de l’accueil qui me dit qu’il vient dans quelques minutes.

Je me rhabille vite fait, je m’apprêtais à prendre une douche.

Quand il arrive il me demande ma carte magnétique qui me sert de clé et la met dans le boîtier a côté de la porte et hop c’est réparé !

Il a dû me prendre pour un neuneu !

Des fois je me donne l’impression d’être jamais sortie de mon salon !

Après le douche c’est l’heure du bain bien chaud. Quel délice !

A peine sortie du bain où je suis resté longtemps, très longtemps, je file au restaurant où je me régale.

Les photos du jour

Coup de chance !

Coup de chance !

J10, mercredi 06 août

Comme toutes les nuits il est temps vers deux/trois heures de faire ma petite miction nocturne, a peine sortie (nu comme un ver) de la cabane un Patou me fonce dessus aboyant et grognant.

Je ne bouge plus et lui parle doucement pendant que lui me renifle les parties et l’arrière-train. Je n’en emmenais pas large !

Sinon que dire sur cette journée…

Réveil à cinq heures avec les HRPistes.

Objectif du jour, le refuge d’Arlet.

Il y a quelques jours j’ai perdu mon thermomètre de rando, un petit gadget que j’aime bien mais dont je peux me passer. Donc pas de mesures de températures.

Du beau temps chaud avec souvent un ciel voilé qui atténue la chaleur la rendant très supportable,

un beau chemin pas technique et bien tracé,

une étape pas trop longue.

Je prends donc mon temps d’autant plus que je n’ai pas encore récupéré un bon cardio, j’ai toujours du mal en montée.

Première pause, gros coup de pompe, je fais une petite sieste dès avant dix heures !

Deuxième pause, même résultat ! J’ai pourtant l’impression d’avoir bien dormi.

Arrivée au col de Pau une surprise m’attend.

Je croise deux autrichien (et non pas australiens) qui font la HRP dans le même sens, je discute un peu avec eux quand j’aperçois accroché au sac de l’un d’eux le même thermomètre.

Je leur dit que j’avais le même que j’ai perdu sur le chemin, et eux l’on trouvé sur le chemin.

En regardant de près c’est bien le mien qu’ils ont trouvé !

Pour les remercier ce sera une bière chacun au refuge.

Je me suis fait je ne sais trop comment une petite blessure (que je sens à peine) à un orteil.

Résultat j’ai du inconsciemment changer mes appuis et me voilà avec des ampoules aux deux pieds.

J’étais assez fier de moi de n’en avoir eu aucune sérieuse, juste deux petits échauffements au début que j’ai vite protégé. Crotte !

Addendum : Hier soir j’ai fait la rencontre d’un garde du parc monté au refuge pour faire une présentation et discuter avec les randonneurs. Nous avons passé un long et agréable moment à discuter, discussion à laquelle se sont joints deux jeunes chercheurs.

Les photos du jour

Des pierres, de la rocaille et des cailloux.

Des pierres, de la rocaille et des cailloux.

J9, mardi 05 août

Après une après-midi farniente et une bonne nuit de sommeil voilà prêt à attaquer une étape très rocheuse jusqu’à la cabane d’Ansabère et peut-être plus.

Le chemin est marqué par des cairns, le problème c’est qu’il y a beaucoup de chemins qui parte dans toute les sens.

Il faut donc que je regarde la carte très régulièrement et malgré ça j’arrive a prendre une mauvaise route mais je m’en rend compte rapidement.

Je commence l’ascension par des gros blocs souvent très incltiné mais heureusement avec une texture granuleuse très adhérente.

La suite, toujours en montée, ce sont des lapiaz par moment avec des gouffres impressionnant à enjamber (ou à sauter). C’est un vrai labyrinthe, je dois souvent rebrousser chemin pour trouver une voie plus sûre.

La fin de la montée au col est raide mais plus classique ainsi que le chemin jusqu’au deuxième col.

Là il faut que je descende par un chemin très raide composé de rocher et de pierrier instable, d’ailleurs je vais chuter heureusement sans me blesser.

Avec tous ça j’arrive en bas rincé. C’est l’heure de faire une petite pause.

Une barre de céréales, quelques fruits sec et j’ai envie de dormir.

Une petite sieste de vingt minutes me fera du bien.

Le soleil cogne fort, je m’installe à l’ombre d’un bosquet…

Et je me réveille une heure et demie plus tard car le soleil chauffe trop !

Du coup quand j’arrive à la cabane il est déjà tard, je pourrai pousser jusqu’au lac pour bivouaquer mais une place dans la cabane m’appelle…

D’autant plus que j’y suis en bonne compagnie, deux jeunes qui font le HRP dans l’autre sens et un moins jeune qui finit l’ Hexatrek.

Les photos du jour

Des lapiaz, des lézards et des fleurs.

Des lapiaz, des lézards et des fleurs.

J8, lundi 04 aout

J’ai fait un bien mauvais choix hier en décidant de dormir au refuge, j’aurai de souvenir de pourquoi je n’y vais jamais.

Dans ma chambrée un énorme ronfleur et une frileuse avec juste un drap qui ferme le fenêtre entrouverte même si le pièce devient vite surchauffée.

Pour lutter contre le ronflement je mets bien en place mes nouveaux BAB (bouchons antibruit) dit disant très efficaces et confortables.

Le gars ronfle tellement fort que même avec les BAB il m’empêche de m’endormir rapidement.

La fatigue étant la plus forte je fini quand même par m’endormir.

Vers une heure du matin je me réveille mon oreille gauche un peu douloureuse.

Je veux repositionner le BAB, impossible je ne sais pas comment je me suis débrouillé mais il est trop enfoncé dans le conduit auditif, je n’arrive pas à le saisir !

Du coup même si c’est l’oreille c’est pas drôle !

Je tente avec mes ongles, puis avec la pince à épiler du couteau suisse qui est trop souple.

Je réussi juste à m’écorcher l’oreille.

Avec le stress et la gêne j’ai un mal fou à dormir. J’aurai, je pense, dormi plus ou moins quatre ou cinq heures.

La délivrance viendra le matin avec l’aide du gardien et d’une vraie pince à épiler.

Après cette nuit affreuse je m’accorde le petit dej du refuge. J’avale trois bois de café, deux verres de jus d’orange une tranche de quatre-quarts et trois gros tartines grillé beurre double fromage double jambon !

Avec ce je devrai tenir jusqu’à midi au moins.

C’est pas tout mais entre mon réveil que j’ai décalé mais qui n’a pas sonné (un geste manqué ?) et le petit dej pantagruélique il est 09h00 quand je quitte le refuge.

La première heure j’avance pas trop mal, mais je suis quand même rattrapé par les 3M bien plus rapide que moi.

Je me rends compte qu’au lieu de prendre le chemin le plus direct, avec moins de dénivelé, pour la cabane d’Ansabère j’ai pris le chemin le plus long qui passe par plusieurs sommets.

En plus de ça passé la première heure j’ai une grosse baisse de régime. Je n’arrive plus à avancer à vitesse normale, je fais des courtes pauses toute les demi-heures.

Résultat quand j’arrive aux sources de Marmitou il est déjà 15h00 et il me reste je pense si j’avance normalement au moins cinq heures pour la cabane d’Ansabère.

Malgré tout le chemin est magnifique. Après un passage en forêt il débouche sur un canione de lapiaz avec des fleurs (enfin !) à foison et plein de lézards qui courent partout.

Pas la forme, assez de nourriture pour une étape supplémentaire, de l’eau et un terrain plat c’est décidé je m’arrête.

Au programme lecture et repos.

Les photos du jour

Premier 2000.

Premier 2000.

J7, dimanche 03 août

Après une bonne nuit reposante il est temps d’attaquer à cette grosse journée de 09h30 heure topo vu que physiquement ça va sauf le cardio que je peine à récupérer je risque de mettre bien plus longtemps.

Au menu l’ascension du pic d’Orhy à 2017m, des passages techniques et une longue distance principalement sur des crêtes avant le refuge de Belagua.

Comme je m’y attendais un vent à décorner les bœufs souffle sur les crêtes de la France vers l’Espagne amenant les nuages qui se dissipent une fois la frontière passée.

Le chemin est raide, parfois vertigineux et/ou difficile sur l’ascension et le descente du pic d’Orhy.

Nous sommes dimanche, le pic d’Orhy facilement accessible par la route est envahi de touristes qui font leur pause ou discutent au milieu du chemin et me regardent avec incompréhension quand je leur arrive dessus avec que je leur dit de laisser le passage. Vivement lundi !

Après le sentier qui suit une crête (sans touriste) est surtout long et venteux.

Dès 14h00 le brouillard s’installe de nouveau, les nuages se dissipent plus difficilement, mais avec toutefois la chaleur du soleil.

Pendant l’ascension du pic d’Orhy je me fait croiser et je recroise quand ils font une pause un sympathique trio de belge flamand, les 3M, Mathias, Martin et Manuel.

Comme attendu j’arrive tard au refuge de Belagua, vers 19h00.

Je souhaitais bivouaquer mais c’est impossible car il est situé dans une réserve naturelle.

On me propose de dormir sous la terrasse mais ce sont des petits graviers qui risquent, même s’il sont arrondis et qu’il est faible, de percer mon matelas.

Du coup je suis face à deux risques. Abîmer mon matelas même si je peux le réparer (déjà fait deux fois) ou risquer de mal dormir au refuge.

Finalement j’ai décidé de prendre un lit au refuge (même si c’est possible de réparer un matelas c’est galère a faire), avec un peu de chance ça ira.

Le temps de prendre une bonne bière puis de manger, de prendre une douche, de faire mes soins quotidiens et il est déjà 22h00 extinction des feux, c’est tard !

Les photos du jour

Une journée qui deviens longue.

Une journée qui deviens longue.

J6, samedi 02 août

Aujourd’hui je vais aux chalets d’Iraty, une journée de huit heures. Je devrais arriver assez tôt pour m’y ravitailler à l’épicerie.

La journée commence bien dans un brouillard épais.

Le sentier passe à travers les pâturages et ne forme pas une piste. Il est marqué par des poteaux de vingt centimètres régulièrement placés, on va de poteau en poteau.

Je perds assez vite le chemin dans ce brouillard, pas grave celui-ci longe une route.

J’oublie juste de reprendre le sentier au premier virage et me voilà parti une heure pour rien sur du goudron.

Le temps de revenir à mon point de départ pour reprendre le sentier le brouillard est moins épais et j’arrive progresse sans trop m’égarer.

J’avance bien moins vite que prévu car le chemin est soit très boueux, je glisse et j’avance avec précaution soit il se perd dans les pâturages et je doit alors chercher les petits poteaux qui souvent sont masqués par des hautes herbes.

Résultat des courses pour faire mes courses je risque d’arriver trop tard.

L’épicerie ferme à 19h00 et à 16h50 il me reste encore deux heures de montée (si on est frais et pas trop chargé).

J’ai un petit bout de chemin sur la route avant de reprendre le sentier je décide de tenter de shunter cette dernière partie en faisant du stop tout en marchant, on ne sait jamais…

Pas de succès.

J’attaque le montée en essayant d’être le plus rapide possible quand je croise un randonneur qui visiblement redescend au parking.

Je lui expose mon problème et lui demande si par hasard il ne passerait pas par les chalets d’Iraty ?

Il peut, j’ai le temps de faire mon ravitaillement. Je n’aurai pas eu le temps de le faire car je devrai partir très tôt pour une grosse journée.

Les photos du jour.

C’est l’autoroute !

C’est l’autoroute !

J5, vendredi 01 août

En me couchant hier soir avec le vent j’espérais que ma tente du moins le double toit soit sèche (le sol sera forcément humide vu toute la pluie tombée).

Hé bien c’est raté, pas un brin de vent ce matin, a peine 10°C et un brouillard a couper au couteau.

Au menu brume, brouillard épais, timides éclaircies avec une température autour de 12°C. Les brumes et brouillard ne se dissiperont qu’après 14h00.

Le chemin quant à lui est sans difficulté, la quasi-totalité sur du goudron ou sur de la route bétonnée.

Et comme une bonne portion est commune à « El Camino » par Saint Jean pied de port je croise des pèlerins tous les deux cents mètres !

Le chemin aussi bien que les gens croisé me donne l’impression d’être sur une autoroute.

Comme le chemin est facile même si il est long (j’ai fait les sept heures topo en huit heures et demi pause comprises) j’arrive assez tôt au refuge d’Azpegui.

Du coup même si n’y a que de rare rayon de soleil avec le vent j’arrive a faire sécher ma tente trempée de rosée/brouillard.

Au moment du dîner un couple d’italien en 4×4 avec « hébergement » qui s’était installé sur le parking du refuge viennent m’offrir une tomate, deux oeufs sur et une viennoiserie. Ce soir c’est festin !

Demain c’est une journée de huit heures pour les chalets d’Iraty, j’espère y arriver tôt pour y faire quelques courses et trouver où dormir

Les photos du jour

La forme revient en douceur.

La forme revient en douceur.

J4, jeudi 31 juillet

J’étais seul dans un dortoir famille (4 places), j’ai bien dormi et ce matin j’ai les cuisses et les mollets moins raides quant aux articulations pas de douleurs non plus.

Du coup l’étape prévue sur le topo pour ce jour étant courte et la suivante longue je me dit que je vais essayer de rallonger si ma forme se maintient à l’épreuve du chemin.

Ce sera donc une montée au col de d’Argibel pour redescendre sur Les Aldudes, et là si tout va bien après une grosse pause je repart dans la montagne pour deux heures de montée afin d’atteindre un col ou je pense pouvoir bivouaquer.

Le ciel est couvert, sans vent mais aussi sans pluie, ça change !

Par contre ma transpiration ne s’évapore pas, je suis rapidement trempé de sueur. Au moment des pauses j’ai limite froid.

J’atteins Les Aldudes sans trop sentir mes courbatures et à une vitesse raisonnable (je manque encore d’endurance). Je décide donc de faire une grosse pause et de repartir.

Je repart chargé comme un bœuf car ce soir c’est un « dry camp » ! Je prends 3,5l, je prends que cela devrait suffire pour la montée, le dîner et demain matin.

Le col est parfait pour bivouaquer, j’y trouve un espace plat sans bouse ni crotte de mouton !

Par contre il y a un petit vent frais et comme je suis trempé j’ai froid, je me réfugie vite dans ma tente alors avoir quand faut mes étirements.

Les photos du jour

Pas de Pays Basque sans pluie !

Pas de Pays Basque sans pluie !

J3, mercredi 30 juillet

Pour la journée j’ai prévu une petite étape jusqu’à Elizondo où j’ai réservé un lit dans un Hostal, une chambre de quatre (j’espère y être seul).

Du coup c’est réveil tardif à 06h30, réveil sous une forte pluie.

Le journée commence bien mais comme dit le dicton : pluie du matin n’arrête pas le pèlerin (et la pluie d’après-midi non plus d’ailleurs).

Entre la pluie et les douleurs toujours présentes je recule le moment de sortir de ma courtepointe.

Le temps de traîner et de plier mon campement sous la pluie celui-ci s’arrête mais cela ne va pas durer.

Toute la matinée et le début d’après-midi le temps va aller de brumeux à franchement pluvieux.

Résultat le sol est très glissant, je me suis fait avoir trois fois, sans conséquences, alors que je fais très attention où je mets les pieds. Je ne voudrais pas me blesser si tôt.

La longue descente sur Elizondo est très pénible à cause de mes cuisses et mollets courbatus. Heureusement la pluie a cessé mais ça reste très glissant.

Arrivée à l’hostal, pour la récupération (😋) je prends une cervesa, puis deux en surveillant ma tente qui sèche.

Une heure plus tard il est temps de faire une lessive, de prendre une douche et surtout de faire des étirements et massage pour tenter de faire passer mes courbatures.

Les photos du jour