Archives de
Month: juillet 2022

On the rain again again…*

On the rain again again…*

*sur un air de Bernard Lavilliers

J13, jeudi 21 juillet

La nuit fut confortable mais un peu courte car perturbé par les moustiques et la chaleur étouffante du dortoir où nous dormions. Nous avons fait l’erreur d’allumer le poêle pour sécher nos affaires mais pas moyen d’aérer dans être envahi de moustiques, déjà ceux qui étais là furent bien suffisent pour générer mon sommeil.

Huit heure, petit déjeuner gargantuesque avec des trucs étranges et d’autres plus courants.

Nous achetons a nous vous de quoi tenir deux jour sur le terrain jusqu’au village de Masi où il y a un magasin d’alimentation.

En discutant avec la patronne j’attends que la pluie cette année est particulièrement abondante !

On en à de la chance ! Pluie et moustiques en abondance.

Nous partons vers dix heures trente sous un ciel gris, la météo locale indiqué de la pluie abondante dès 14h00.

Nous avançons plutôt bien. Une petite pause et la pluie commence doucement pour rapidement devenir intense et froide.

Au bout de deux heures sous cette pluie nous décidons de planter la tente pour nous mettre au “sec” et au chaud faire une sieste manger dormir tôt et repartir à trois heures quand d’après la météo la pluie aura cessée.

Les photos du jour

Galère !

Galère !

J12, mercredi 20 juillet

Ce matin réveil à quatre heures et demi pour un départ à six heures, nous avons une longue route à faire pour atteindre un lodge où nous devrions pouvoir trouver du ravitaillement et y loger (si ce n’est pas trop cher). Il faut donc ne pas y arriver trop tard.

En forme après le repos et le sauna d’hier nous avançons d’un bon pas. une traversée de rivière nous faisons une petite halte. Je regarde la carte sur mon téléphone pour voir si nous avons bien avancé…

Après une traversée de rivière nous faisons une petite halte. Je regarde la carte sur mon téléphone pour voir si nous avons bien avancé…

Hé merde ! Nous nous sommes trompé de chemin ! Nous venons de marcher deux heures et demi pour rien !!!

La grosse journée viens de se transformer en trèèèès grosse journée !

Il nous faut faire demi tour et nous retrouver à notre point de départ cinq heures plus tard.

Entre temps j’essaye de joindre le lodge pour leur dire que nous arriverons très tard.

Je n’ai jamais pu les avoir au téléphone (j’avais déjà essayé les jours précédents), soit la ligne donne dans le vide, soir elle est occupé, soit je tombe sur une boîte vocale en norvégien (du moins je le suppose).

Il est temps de demander de l’aide.

“Assistance randonneur j’écoute, Olivier  à votre service!”

Olivier va essayer de les joindre pendant que nous avançons et me tenir au courant par SMS pour quand j’aurai du réseau.

Finalement il n’a pas non plus réussi à les joindre mais nous propose un solution de replis plus rapide sur un tronçon alternatif du E1.

La trèèèès grosse journée redeviens la grosse journée !

Demi-tour, encore, pour rejoindre le chemin qui mène au “fjellstue” (refuge?) que nous atteindrons vers vingt heures trente attendu par les propriétaires, olivier ayant réussi à les joindre (pas comme le lodge).

Ils ne nous attendais pas pour dîner mais de bonne grâce notre hôtesse nous prépare ce qui nous semble un vrais festin.

En entrée “artic char” (omble chevallier) péché du jour dans la lac d’à côté avec choix braisé et sauce hollandaise puis rennes snacké avec carottes et brocolis braisé et purée de pomme de terre et en dessert gaufre chantilly compte de rhubarbe maison. MIAM MIAM! !!!

Une douche chaude plutôt originale et au lit.

Un repos bien mérité

Un repos bien mérité

J11, mardi 19 juillet

Nous avons décidé de rester dans la cabane qui malgré les moustiques est accueillante.

Le problème de la nourriture résolu avec ce qu’on laissé les autre randonneurs, un fond de préparation pour gaufre avec de la confiture de fraise pour le petit déjeuner tardif et du riz complet pour le soir avec du saucisson de rennes qu’il nous restait, il ne nous reste plus qu’à profiter du reste de la journée.

Pour moi se sera lecture, toilette, lessive et sauna mis en route par Titi.

Nous aurons droit à quelques visiteurs.

Un duo de jeune pêcheur avec quarante kilo de matériel sur le dos ! Par contre ils sont bonne équipé pour les marais, bottes de randonnée étanche, répulsif ambiant qui se fixe sur la cartouche de gaz et anti-moustique de compétition.

De manière fort sympathique (par pitié ?) ils vont nous laisser un de leur flacons entamé d’anti-moustique avant de reprendre leur route.

Le soir c’est un couple de britannique qui passe la porte sans fermer le sas, merci pour les moustiques !

Nous échangeons quelques mois puis il décide de s’installer dans la cabane de secours (deux places) qui reste ouverte toute l’année.

Nous nous attendons a les voir revenir, après le sauna, qui doit encore être chaud, pour préparer leur dîner mais nous ne les reverrons plus.

Les photos du jour.

Toujours de la pluie et enfin une cabane.

Toujours de la pluie et enfin une cabane.

J10, lundi 18 juillet

Après une nuit relativement sec dans la tente, nos affaires sont quand même bien humide si ce n’est mouillées après tous ces jour de pluie, nous reprenons le chemin avec l’espoir d’échapper enfin à la pluie.

Évidemment les chemins sont des bourbiers, les tourbières submergé et les rivières en crue ! Mais il ne pleut pas…

Encore, car vers le milieu d’après-midi la pluie reprend mais l’idée d’arriver à une cabane bien sèche où il y aura surement un poêle nous aide à avancer.

La cabane est effectivement là au milieu de nuages de moustiques ! Et surprise il y a un sauna attenant !

Malheureusement nous arrivons trop tard pour en profiter.

Nous avons de la chance, nous arrivons à entrer dans la cabane avec peu de moustique qui nous suivent.

Reste à trouver comment ouvrir les volets barrés. C’est Titi qui trouve le solution.

Après nous être installé nous nous posons la question de rester demain pour un jour de repos ou d’aller à l’étape suivante, un lodge, pour y prendre ce trois mérité.

Le problème et que nous n’avons pas prévu de nourriture pour un jour de repos avant l’étape de demain.

Un rapide tour d’inspection des placards et l’on trouve suffisamment de nourriture laissé par des randonneurs pour rester un jour et profiter du sauna demain.

Les photos du jour

Encore de la pluie

Encore de la pluie

J9, dimanche 17 juillet

Malgré l’humidité de la tente nous avons quand même bien dormi (13h d’affilée pour Titi).

Ce “matin” difficile de se mettre en route, au lieu de partir vers 14h30 comme prévu nous partons vers 16h30. L’avantage c’est que l’on part la tente sèche.

Bien que le temps soit gris il ne pleut pas mais comme nous attaquons par un marécage j’ai tout de suite les pieds mouillés.

Le “soleil” se maintient quelques temps mais comme on commence à s’en douter ça finit, encore, par virer à la pluie.

Du coup c’est encore une installation sous la pluie, mais ce coup ci on limite les dégâts.

Les photos du jour

Une cabane fantôme

Une cabane fantôme

J8, samedi 16 juillet

Au programme du jour des tourbières/marécages (comme c’est original) et au moins cinq rivières sûrement en crue.

Bien que le ciel ce matin soit couvert il ne semble pas menaçant.

Je jette un rapide coup d’œil à la météo norvégienne qui prévois de la pluie toute l’après-midi.

Heureusement notre objectif est une petite cabane entretenu par le parc national où l’on peut se chauffer avec un poêle, situé dans les bois on trouvera facilement du combustible.

Du coup si l’on est mouillé en arrivant on pourra se réchauffer et faire sécher nos affaires.

Finalement on avance plutôt pas mal, ralenti par les grosses rivières et le terrain spongieux qui comme au pieds.

La pluie débute doucement vers midi pour devenir des plus en plus forte. Elle ne cessera pas de la journée et de la nuit-jour.

La dernière rivière, vraiment grosse, passée il nous reste une heure de marche jusqu’à la cabane… que, malgré nous recherche, nous ne trouverons jamais !

Résultat installation de la tente sous une pluie torrentielle, tente très humide et vêtement trempé à remettre demain.

Nous décidons de nous accorder une bonne nuit et une grasse mat pour éviter le gros de la pluie demain matin et de marcher l’après-midi et en début de nuit-jour.

J8, samedi 16 juillet

Au programme du jour des tourbières/marécages (comme c’est original) et au moins cinq rivières sûrement en crue.

Bien que le ciel ce matin soit couvert il ne semble pas menaçant.

Je jette un rapide coup d’œil à la météo norvégienne qui prévois de la pluie toute l’après-midi.

Heureusement notre objectif est une petite cabane entretenu par le parc national où l’on peut se chauffer avec un poêle, situé dans les bois on trouvera facilement du combustible.

Du coup si l’on est mouillé en arrivant on pourra se réchauffer et faire sécher nos affaires.

Finalement on avance plutôt pas mal, ralenti par les grosses rivières et le terrain spongieux qui comme au pieds.

La pluie débute doucement vers midi pour devenir des plus en plus forte. Elle ne cessera pas de la journée et de la nuit-jour.

La dernière rivière, vraiment grosse, passée il nous reste une heure de marche jusqu’à la cabane… que, malgré nous recherche, nous ne trouverons jamais !

Résultat installation de la tente sous une pluie torrentielle, tente très humide et vêtement trempé à remettre demain.

Nous décidons de nous accorder une bonne nuit et une grasse mat pour éviter le gros de la pluie demain matin et de marcher l’après-midi et en début de nuit-jour.

Les photos du jour

Des marais, des moustiques… et un arc-en-ciel !

Des marais, des moustiques… et un arc-en-ciel !

J7, vendredi 15 juillet

Cette nuit il a plu longtemps et abondamment. Ça promet dans les tourbières !

Malgré cette pluie intense nous avons passé une bonne et longue nuit-jour. Au réveil le ciel n’est pas menaçant, des nuages avec de beau moment de soleil.

Malheureusement ce que je craignais se réalise ! La moindre tourbière, le moindre chemin creux est gorgé d’eau et avec nous devons affronter des nuages de moustique.

Malgré quelques passage bien sec ce morceau du parcours n’est pas du tout agréable, on galère à garder nos pieds au sec.

J’abandonne rapidement cette idée est plonge direct les pieds dans les étendues d’eau.

A la traversée du premier cours d’eau celui-ci est gonflé de la pluie de cette nuit-jour. Nous devons le traverser chaussures autour du cou.

Arrivé de l’autre côté nous voyons arriver un couple de norvégiens si font le même chemin mais dans l’autre sens’

Pendant le discution nous apprenons que les moustiques ont fait l’objet de plusieurs article dans les journaux. Cette année serait une année particulièrement prolifique pour les moustiques, on en a de la chance ! 🦟

journée est déjà bien avancée, et notre fatigué aussi, quand nous attaquons la dernière partie qui ne s’annonce pas de tout repos, la traversée d’un grand marais suivi d’une traversée de rivière qui est sûrement en crue.

Malheureusement c’est pire que ce que je craignais. Le marais est tellement imbibé d’eau que par moment je m’enfonce jusqu’au genou. Titi c’est retrouvée englué dans de la boue, il a fallu que je la tire pour l’en extraire.

Notre lueur d’espoir dans ce moment pénible c’est l’apparition d’un magnifique arc-en-ciel semblant à porté de main.

Encore un effort et il ne reste plus qu’à traverser la rivière, qui est bien grosse, pour arriver au point de bivouac sur un terrain sec.

Amazonie lapone*

Amazonie lapone*

* by Akou

J6, jeudi 14 juillet

La journée démarre bien avec un réveil au gîte et un bon petit dej.

En avant ! Nous retournons faire du stop avec nos sacs bien remplis, et peu de temps après nous sommes pris par une Ukrainienne sympathique qui nous dépose à 500 mètres du point de départ.

On doit d’abord monter une petite colline pour ensuite s’enfoncer peu à peu dans une forêt. Le chemin est pour l’instant bien tracé et les marquages bien visibles.

On se rend compte rapidement qu’avec la pluie de la veille, les marécages se sont remplis et les chemins deviennent impraticables sans se tremper complètement les pieds, voir plus car la boue s’enfonce beaucoup. Les marquages sont de moins en moins visibles.

On avance tant bien que mal dans tous ces bourbiers et autres mares de boue. On croise parfois des petites grenouilles qui sont bienheureuses par ces temps.

La rando d’aujourd’hui se transforme vite en zigzag infernal, recherche tant bien que mal des marquages et petit saut sur le peu de talus qui s’avèrent être “secs”.

Accessoirement, les (centaines de) moustiques et les taons nous prennent pour leur déjeuner.

« – Tonton, on a avancés comment ? » 3heures pour faire 6km ?!! On a l’impression de se retrouver en Amazonie.

On s’extirpe difficilement de cette forêt en ayant pour objectif de planter la tente avant 18h pour éviter d’être sous l’orage.

Vers 17h épuisés de notre périple, et n’ayant fait que 12km en 8h sur cette partie de la rando très difficile, nous campons juste à temps pour éviter la tempête, bien au chaud dans la tente avec une plâtrée de nouilles !

Les photos du jour

Ravitaillement et orage

Ravitaillement et orage

J5, mercredi 13 juillet

Aujourd’hui c’est jour de ravitaillement !

Nous allons en profiter pour prendre une bonne douche chaude, faire une lessive et manger un bon repas au restaurant de l’hôtel-camping d’Olderfjord.

Pour cela il nous faudra arriver au plus tard sur la route qui mène à Olderfjord à 16h20, heure de passage du bus ou faire du stop.

Du coup c’est un réveil matinal pour parcourir les vingt-deux kilomètres du jour avec une bonne marge de manœuvre en cas d’imprévu ou de terrain difficile (ce qui jusqu’à présent n’est pas rare).

De plus partir tôt devrai nous permettre d’éviter le pluie annoncée par le service météo norvégien pour seize heure.

Finalement le terrain s’avère pas trop mal, sans trop de tourbières ni de chemin mal balisé.

Nous avançons plutôt vite, le délai et les sac vide de nourriture sûrement.

Une longue pose déjeuner, avec une partie de chasse aux moustique et aux taons et une petite sieste, nous revoilà parti. Nous devrions arriver bien plus tôt que le bus et donc faire du stop pour le camping.

Nous passons devant une maison isolée quand un chien dîner l’alarme et viens nous aboyer dessus rapidement appelé par son maître avec qui nous avons un petit brin de causette.

Il nous dit que la pluie qui finalement est un orage est, avec deux heures d’avance sur les prévisions, pour bientôt et que nous pouvons planter notre tente près de le rivière.

Avant de traverser la rivière nous mettons nous affaire du sac a dos dans un sac étanche et passons nos habits de pluie (c’est l’occasion de tester mon parapluie monté sur mon sac au dos).

Nous nous apprêtons à retirer nous chaussures pour traverser la rivière quand l’homme avec qui nous avions parlé arrivé avec un quad et nous propose de la traverser au sec, se nous nous empressons d’accepter.

La fin de chemin un peu boueuse suis la pluie n’est pas le meilleur moment de la journée.

Heureusement la pluie cesse peu avant notre arrivée sur la route, nous allons pouvoir faire du stop plus facilement.

Une heure plus tard nous voilà pris par des allemands se rendant à Nordkapp. J’anticipe déjà le repas au restaurant ce soir.

Au magasin d’alimentation on nous annonce que malheureusement le restaurant est fermé tout l’été, ils n’ont pas de cuisinier.

Ce sera donc un hot-dog et un soda pris sur place en guise goûter et sandwiche jambon fromage (étonnamment bon) yaourt et raisin pour le dîner.

Les photos du jour.

Des crêtes et un palace

Des crêtes et un palace

J4, mardi 12 juillet

Après une courte nuit passée, en partie, à exterminer des moustiques nous attaquons une journée qui promet d’être belle et de surcroît pas trop humide.

En effet le tracé du chemin passe en bonne partie sur des crêtes qui normalement devrait être sèche (je me méfie quand même, on est en Laponie). Nous devrions dormir ce soir dans une autre cabane.

Nous évitons tant bien que mal les tourbières et autres mare à boue mais fatalement nous perdons notre chemin qui souvent n’est pas un chemin et avec un marquage très aléatoire.

Pour retrouver notre chemin, grâce au GPS du téléphone et une application de cartographie, nous prenons un “chemin” qui nous mène à un névé sur un torrent.

Je propose à Titi de faire sa première traversée sur neige en randonnée qu’elle effectue sans problème.

Une fois sur les crêtes le chemin est plus facile à suivre et nous avançons plutôt vite.

La descente dans les pierriers est, pour Titi, une nouvelle expérience pas facile.

L’arrivée à la cabane se fait bien-sûr à travers une tourbière ! Je sens que je ne finirais jamais une étape les pieds sec !

La cabane, comparée à celle d’hier, est un véritable palace !

Déjà pas de moustique a l’intérieur grâce au sas d’entrée et aux fenêtres bien fermées. De l’espace avec table et chaises, et pour couronner le tout un “coin restaurant” où nous trouvons de vieilles rations de plats préparés lyophilisés périmés (best before) depuis un an.

Au menu “pâte bolognaise” pour Titi et “hunter stew” pour moi. On aurait dit du gruau de prisonnier, nous nous sommes régalés !

Les photos du jour.