The Walking Fred

J114, mardi 13 août

Ce matin je me prépare à effectuer mon plus long périple.
Je me lève comme d’habitude à 04h00 pour un départ vers 05h00 car la journée risque d’être longue.

En effet sur cette option du PCT il y a encore moins d’eau que dans le désert.
Il y a un point d’eau à vingt-deux miles et un autre à trente-deux.
Le premier c’est un peu court si on veux avancer pour ne pas être rattrapé par la neige dans l’état de Washington.
Le deuxième c’est un peu long mais ça peut ce faire.

La journée ce déroule sans embûche et nous arrivons en début d’après-midi au refuge, à vingt-deux miles, qui est équipé d’une pompe.
Celle-ci est cassé mais bien heureusement Joris avec l’aide de Thomas réussissent à la faire fonctionner.
Vu l’heure nous décidons de pousser jusqu’au trente-deux miles.

J’y arrive vers dix-neuf heures épuisé mais content d’avoir su repousser mes limites même si je ne ferai pas ça tous les jours !

Les photos du jour

J113, lundi 12 août

Aujourd’hui c’est la reprise après un « zéro day ».
Une fois le copieux petit déjeuner pris au motel nous partons en Huber pour le PCT.

A neuf heure nous sommes sur le chemin pour vingt-deux petits miles ce qui est déjà pas mal vu l’heure du départ.
Joris et Thomas sont parti devant bien que je tienne un bon rythme.
J’espère n’arriver pas trop tard au bivouac.

C’est une belle journée qui n’a qu’une ombre au tableau, la rencontre en milieu l’après-midi avec « A rude hiker ».
Je fait une petite pause photo et reprend le chemin quand deux hikers, un père et son grand fils, me rattrape dans la montée.
Je les laisse passer.
A la descente je suis plus rapide et les croisent.
Montée suivante ils me croisent puis je les croise.
Troisième montée rebelote mais quand à la descente je suis sur leurs talons ils semblent ne pas m’avoir vu.

Je me manifeste et là le père se met en m’engueuler que je n’arrête pas de les doubler, que je suis sur leurs talons et que j’ai qu’à attendre une minute pour prendre de la distance avec eux.
Je leurs fait remarquer qu’eux aussi m’ont doubler et sans problème et qu’ils peuvent faire une pause si ils veulent.
Je continu, il reste, fin de l’histoire même si je suis énervé encore quelque temps.

J’arrive au bivouac à dix-huit heures. 😁

Au moment du repas mon « rude hiker » nous croise et me présente des excuses que j’accepte c’est le point finale de cette désagréable histoire.

Les photos du jour

J112, dimanche 11 août

Aujourd’hui c’est jour de repos avant de traverser l’Oregon, juste les courses a faire au centre ville situé à quatres kilomètres.

Nous nous rendons au magasin de sport pour acheter du gaz et d’autres articles dont chacun à besoin.

En sortant nous allons dans un pub anglais juste à côté, le « Black Sheep ».
Nous attaquons bière sur bière avec le cocktail maison entre deux bière et nous sommes rapidement grisé.

Peu de temps après notre arrivée des musiciens s’installent et commence à jouer de la musique irlandaise.
Petit à petit d’autres musiciens les rejoignent et le groupe s’étoffe.

Les photos du jour

Ambiance.

Le moment du repas, Joris et Thomas prennent des fish and chips et moi le roastbeef du dimanche.

Spéciale dédicace pour Aubi. 😉

J111, samedi 10 août

Cette nuit l’orage est revenu et pas qu’un peu.
Vers minuit la pluie reviens très rapidement suivit de coup de tonnerre et d’une pluie de plus en plus intense.
Vers une heure l’orage est juste sur nous, l’intensité des éclairs me réveil et cela va durer jusqu’à quatres heures.

Au matin l’orage est passé mais le froid lui demeure ainsi que l’humidité.
Au fur et à mesure de la matinée le soleil va réchauffer l’atmosphère et dissiper brumes et brouillards.

Il me faudra la matinée pour faire les treize miles jusqu’au Callahan’s Lodge, j’arrive juste à midi.
Thomas et Joris m’y attende avec une bière.

Le restaurant du Lodge est réputé à Ashland et en effet les beignets de calamars que nous partageons à maturité et le « fish and chips » que je prend sont délicieux.
Le temps du repas et de nouveau une pluie dru reprend.

C’est le moment de rejoindre notre motel en ville, du coup pas de stop comme prévu mais nous prenons plutôt un Huber.

Après une semaine dans la montagne la douche chaude et le « landromat » sont les bienvenus.

Les photos du jour

J110, vendredi 09 août

Aujourd’hui nous quittons enfin la Californie pour pénétrer dans l’Oregon.

Je vais devoir mettre un petit coup fouet pour rattraper les amis qui je pense qu’ils sont à un camp, où il y a une source, trois miles devant.

Le bivouac d’hier soir étais frais, le réveil est froid, le ciel est couvert mais pas (encore ?) menaçant.

Je part donc d’un bon pied en cette fraîche matinée quand surprise je rejoins Joris et Thomas qui avais pausé leurs tentes moins d’un miles plus loin !😄

Plus la matinée passe et plus le ciel se couvre.

Vers onze heure nous passons ensemble la frontière Californie – Oregon ! 😁

A la pause déjeuner nous observons au loin les premiers rideau de pluie puis peu de temps après entendons les premiers grondement de tonnerre.
Nous n’allons pas y échapper, le front de la perturbation viens vers nous.

Une demi heure après être reparti les premières gouttes tombe, a peine temps de me réfugier suis un sapin pour mettre mon équipement de pluie qu’il pleut à verse.
Rapidement l’orage passe de la pluie à la grêle.
Aussi brusquement que ça a commencé, au bout d’une quarantaine de minutes, l’orage cesse.Au bout des vingt-cinq miles prévu nous installons notre bivouac en mettant par précaution le double toit de nos tente.
Nous avons bien fait car pendant le dîner la pluie reviens nous obligent à nous réfugier dans nos tentes pour finir nos repas.

Sur le plan santé, Immunité à balayé Microbes, je n’ai plus mal à la gorge. Le dernier point est donc pour Immunité.

Microbes 1 – Immunité 4

Victoire sans équivoque d’Immunité.
J’espère que l’équipe microbe en aura eu assez ce coup ci et qu’il ne vont pas demander un troisième tour.

Les photos du jour

Un jeune tamia faisant sa toilette.

J109, jeudi 08 août

Évidemment après une longue descente succède une longue montée. L’objectif du jour c’est de rattraper Thomas et Joris qui sont deux milles devant tout en faisant vingt-cinq miles malgré le fort dénivelé positif de la journée.
Enfin la montée en montagne c’est comme la descente.
On monte beaucoup, on redescente un peu moins et au bout du compte on arrive au col.

Je démarre la journée par deux milles et demi de route le long de laquelle pousse des ronciers charger de mûres prêtes à être dégustées.
Alors que je sait que la journée va être longue et dure me voilà à « perdre » du temps à me gaver de ces excellente mûres.

La première montée (+1300m) donne le ton de la journée.
Il me faudra quatres heures pour faire sept miles miles et demi au lieu des trois heures habituelles.
Au final je parviens à faire les vingt-cinq miles prévu mais en arrivant tardivement au camp.
Joris et Thomas ont du poursuivre jusqu’au prochain camp, j’espère les retrouver demain.

Au total sur la journée je vais monter 2819m pour seulement en redescendre 1368m, et ça je le ressent dans les jambes.

Sinon niveau santé Immunité a mis un coup de pression à Microbes, je n’ai quasiment plus mal à la gorge.
On va attendre un peu avant de crier victoire mais je les sent bien. 😀
Un point pour Immunité

Microbes 1 – Immunité 3

Suite et peut-être fin demain.

Les photos du jour

Un petit jeu : chercher les tamias sur la photo. Un indice il y en a entre deux et quatre.

J108, mercredi 07

Après près d’une semaine passé dans la montagne il est temps de redescendre vers la civilisation, la communauté de Seiad Valley. Thomas et Joris qui sont descendu faire du ravitaillement à Etna sont un peu derrière moi, nous avons prévu de nous retrouver en « ville ».

Aujourd’hui ce sera une journée de vingt miles dont quinze de descente et cinq à plat sur une route.
Enfin de la descente façon montagne, c’est-à-dire que l’on descend beaucoup pour remonter un peu moins et à la fin on finit par arriver dans la vallée.

Le chemin n’est pas agréable, la forêt a quasiment toute brûlée et à la place poussent des buissons qui ralentissent ma progressions, sans compter les troncs d’arbre en travers du sentier.

Arrivé dans le vallée vers treize heure, une fois les courses faites et le déjeuner pris je retourne chez un particulier qui met à disposition des PCT hikers son grand terrain au bord de la Klamath River.
Après avoir installé mon bivouac je m’empresse de prendre un bon bain dans cette tiède rivière pour chasser la sueur et la poussière du chemin.

Le plage 😃

Joris et Thomas sont arrivé en ville, nid nous sommes croisé il sont deux milles plus loin à la taverne.
Comme il est tard et que je suis déjà installé je décide de les retrouver demain sur le chemin.

La santé…

Le match continu dans beaucoup d’évolution, j’ai peut-être un peu moins mal à la gorge. Un avantage donc pour Immunité.

Microbes 1 – Immunité 2

La suite demain…

Les photos du jour

La longue et plate route, heureusement qu’il y a de l’ombre.

Après avoir parlé avec les autochtones ce sont bien des « Thimbleberry »comestible, mais je ne leur trouve pas grand intérêt, elles sont tout en pépins et sans beaucoup de goût.

Elle m’a fait le coup de « je suis blessé, je ne peut pas voler »…

… et quand elle est assez éloigné du bise saute sur une souche brûlée et pense qu’on envol !

Mon bâton pour avoir une petite idée de la trailer du serpent.

Je suis sur une chaise, tranquille, devant le magasin quand soudain surprise une religieuse de jette sur mes genoux ! Je devrai peut-être plutôt dire une mante religieuse.😜

J107, mardi 06 août

Aujourd’hui j’aimerai bien faire trente miles comme la dernière fois afin de raccourcir la journée de demain et d’arriver assez tôt dans le village de Seiad Valley mais je suis fatigué et je sent que ça vas être difficile.
Je préfère prévoir une étape de vingt-sept miles même si ce matin je ne suis pas sûre de pouvoir la tenir.

Après un départ tardif j’ai du mal à prendre un rythme régulier et soutenu, je passe mon temps à accélérer puis ralentir ce qui n’est pas bon.

Il va me falloir une bonne heure pour trouver une cadence que je puisse tenir.

Évidemment la seconde moitié de matinée est dur, sur la prochaine section c’est sur que je vais changer les moments de pauses, je tarde trop pour celle du déjeuner.

L’après-midi ce ne sera pas mieux, je me sent las je n’avance qu’avec ma volonté. Il va être temps de faire un « zéro day », encore quatre jours et c’est bon.

Encore une fois j’arrive tard au bivouac ce qui me fait des nuits courtes et ces trois derniers jours je n’ai pas réussi a faire de sieste malgré la fatigue.

Sur le plan santé j’ai un peu moins mal à la gorge, sinon rien n’a évolué. Un avantage pour Immunité.

Microbes 1 – Immunité 1A

La suite, et espérons la fin rapide danse les prochains post.

Les photos du jour

Un jeune tamia.

J106, lundi 05 août

Aujourd’hui même si j’aimerai croire que je pourrai faire trente miles comme hier je sait que je n’y arriverai pas, je prévois donc quand même vingt-sept miles et demi.

En effet la journée s’annonce très chaude avec aucun point d’eau sur les 12,5 dernier miles (20km) c’est donc soit quinze miles soit vingt-sept miles et demi.
Et il va falloir porter les trois litres d’eau nécessaire pour le dernier tronçon.
Je ne risque pas d’aller vite !

Encore une fois je cale durant la seconde moitié de la matinée. Il faut peut-être que je pense à répartir mes pauses autrement.

J’ai bien fait de prendre trois litres, même si c’est lourd, car en arrivant au bivouac il ne me reste qu’à peine un quart de litre.

Sur le plan de la santé, toujours mal à la gorge, pas de changement.

Microbes 1 – Immunité 1

Les photos du jour

Les premières vache que je vois en montagne.

J105, dimanche 04 août

Objectif du jour atteindre les trente miles malgré le mal de gorge qui persiste.

Immunité et Microbes restent sur leurs positions. Pas d’évolution donc pas de point.

Microbes 1 – Immunité 1

Malgré les dénivelés important et toujours ce ralentissement de seconde moitié de matinée, en marchant jusqu’à 20h00 j’ai réussi à boucler ces fameux trente miles (et même un petit peu plus) avec pour corser le tout trois litres d’eau en plus pour le bivouac sur les 1,5 derniers miles.

Je suis rincé mais j’ai enfin comblé mon retard d’il y a deux jours.

Les photos du jour

Un crapaud que, de nuit, j’ai pris pour une pierre et que j’ai manqué d’écraser !

Deux jeunes tamia qui joue a se courir après.

Le vrais nom du PCT.