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Month: juillet 2021

Oups ! Je m’suis trompé.

Oups ! Je m’suis trompé.

J19, mercredi 21 juillet

Réveil au petit matin, ma tente est trempée de rosée et de condensation. Ça fera du poids en plus à porter.

Une journée moyenne de sept heures et demie de marche pour atteindre les abords du pont du Châtelet où j’espère trouver un coin de bivouac.

Le soleil aidant le chemin semble facile.

N’étant pas pressé par la météo je pense autant de pause que j’ai envie.

J’arrive dans la vallée au hameau La Barge vers 14h30.

Cool, j’ai du temps devant moi pour buller.

Je me pose chez des particuliers qui me permettent de m’asseoir à leur table à l’ombre.

Une heure plus tard après une agréable discution et deux abricot je repart pour trouver un bivouac le long de l’Ubaye.

Je consulte ma carte pour repérer des replats et la…

Oups, je m’suis trompé !

Le pont est encore à trois heures de marche dont le moitié sur le bitume et le reste en contrebas de la D25.

Moi si pensais pouvoir lire un peu, c’est raté ! 🙁

Les photos du jour

Tentative de prise de photo d’un papillon en vol.
Le lac miroir
La ségrégation ça existe aussi dans les troupeaux
C’est rassurant !
Je ne sait pas pourquoi mais j’ai une chanson de Cabrel qui me viens en tête…
Le plus drôle dans l’histoire c’est qu’après avoir passé ces deux points branlant je me suis rendu compte que je m’étais trompé de chemin.
Soleil… et lessive

Soleil… et lessive

J18, mardi 20 juillet

Ce matin réveil au sec pas de pluie cette nuit et surtout pas de rosée ni de condensation.

Du coup, bien qu’il y ai un lac à proximité, ma tente et toute sèche. Il y a juste le film de polycree que je met suis la tente qui est humide, le sol étant bien imbibé d’eau.

Aujourd’hui c’est une courte étape (7h30) jusqu’à Ceillac où je compte bien arriver tôt afin de pouvoir faire une lessive.

Ça commence à devenir pressant, mes chaussettes sont cartonnées (poussières+sueur) et je pourrai trouver mon pantalon dans le noir rien qu’à l’odeur.

Jusqu’à Ceillac le chemin est sec, plutôt facile même si il peut être par moment assez raide. Il est en grande partie sous les mélèzes ce qui en fin de matinée et l’après-midi quand le soleil tape fort, et il tape fort (le goudron fond), n’est pas plus mal.

L’inconvénient c’est que du coup il y a moins de paysage à photographier.

Arrivée à Ceillac j’ai peur de ne pas trouver de place au camping municipal le village étant à l’intersection du GR58, le tour du Queyras qui est très fréquenté, et du GR5.

Je vais donc au camping qui est situé à 500m du village, il à l’air bien occupé…

Je vais à l’accueil, flûte ça n’ouvre que dans une heure.

Les photos du jour

Ceillac

On est au mois d’août ?

On est au mois d’août ?

J17, lundi 19 juillet

Ce matin c’est réveil sous un ciel plombé. Direction le lac de roue où je compte bivouaquer.

Le chemin paraît sur la carte pas trop difficile, juste quelques portion un peu raide.

Ça tombe bien car avec mes chutes d’hier j’ai peur d’avoir mal au genou.

En fait ça va j’aurai juste quelques douleurs en fin de journée

Les nuages gonflent devenant menaçant puis se délitent.

Mais il y quand même de plus en plus de gros nuages.

Seize heures trente, les premiers coup de tonnerre encore lointain. Puis petit à petit ça se met à gronder fortement de droite, de gauche, devant…

On dirait un temps de mois d’août mais dans le chaleur qui va avec.

Il est plus que temps de rejoindre le lac et d’y installer mon bivouac avant qu’un orage n’éclate au dessus de moi.

Finalement les orages ont évité le lac de roue.

Les photos du jour

Beau temps,… enfin presque.

Beau temps,… enfin presque.

Après une bonne nuit près des chalets des Acles c’est parti pour une bonne journée direction Briançon.

La montée aux cols de Dormillouse et de la lauze et longue mais assez peut pentue et accidentée et en plus il fait beau.

La descente sur Montgenèvre est aussi facile que la montée aux cols précédant.

J’arrive vers midi et demi au village dont la traversée n’a pas beaucoup d’intérêt à part faire du ravitaillement.

Treize heures trente, des nuages se forme, certain bien gris.

Il est temps d’attaquer la descente sur Briançon par un chemin en balcon au dessus de la vallée avec en face la route très emprunté pour des motos bruyante. Pas très agréable.

A un moment le chemin est détourné pour cause de travaux.

La déviation prend une piste VTT.

Surprise elle est complètement envahi de végétation, d’arbres tombés et est complètement raviné.

La déviation “pour la sécurité” des randonneurs, comme dit l’arrêté municipal est en fait dangereux.

Je suis tombé deux fois en me tordant chevilles et genou droit.

J’espère que demain ça ira !

Cette descente ma épuisé, je comptais pousser un peu après Briançon mais je vais juste aller au camping.

En chemin vers le camping des cinq vallées quelques grosse gouttes tombé, à deux cent mettre du camping c’est d’un seul coup le déluge. Juste le temps de me mettre à l’abri suis un porche.

Une fois l’averse fini je m’installe au camping sous une pluie moins forte.

Il va pleuvoir pendant deux heures entre pluie légère et grosses averses.

Je voulai faire une lessive, c’est raté !

J16, dimanche 18 juillet

Enfin l’été !

Enfin l’été !

J15, samedi 17 juillet

Ça y est la météo annonce enfin une période de “beau” temps, c’est-à-dire du soleil le matin et de rare averses parfois orageuses l’après-midi.

Mais pour aujourd’hui pas de pluie ! 😃

La journée commence tranquille, je suis à peu prêt seul sur le chemin jusqu’à ce que j’arrive au col de la vallée étroite.

Tous le long de la descente dans la vallée je croise tant de promeneur quitter je doit faire attention où mettre mes pieds pour ne pas en écraser ! 😲

J’avais oublié que nous étions samedi.

De plus on peu se croire en Italie car beaucoup de ces promeneurs sont italien.

La vallée étroite fut longtemps italienne et elle est facilement accessible depuis l’Italie. D’ailleurs les deux refuges de la vallée porte des nom italien.

Mon objectif du étais le village de Plantinet (commune de Névache) mais comme la journée est belle après une pause au village je monte au chalet des Acles où je trouve un jolie petit coin pour bivouaquer.

Les photos du jour

Une journée menaçante

Une journée menaçante

J14, vendredi 16 juillet

Après une bonne nuit passée à l’hôtel je part tardivement (j’ai oublié de mettre le réveil).

Ça tombe bien en fait car la pluie cesse vers huit heures et demi.

Du coup je part sur des chemins encore trempé mais moi je ne le suis pas.

La météo prévoit des éclaircies ce matin, des averses l’après-midi devenant orageuses à partir de dix-sept heures.

J’effectue le descente sur Modane par le GR5E qui longe l’Arc en fonds de vallée. La route est longue mais très facile.

De Modane il est temps de remonter dans la montagne en direction de la station de Valfrejus.

Une monté sans aucun intérêt, en partie sur la route et en dessous puis au dessus de la route accès au tunnel du Fréjus.

A la station je fait le point sur la situation car la journée est bien avancée, je suis fatigué et le ciel deviens de plus en plus menaçant.

J’hésite entre trouver un espace de bivouac à la sortie de la station où pousser plus loin.

Je décide de tenter ma chance, à encore un peu plus d’une heure de marche il y a un parking à côté d’un torrent et luxe suprême il y a même des toilettes sèches !

Après quelques gouttes de pluie éparses voici la première grosse averse !

Vite à l’abri suis le porche d’une église en ruine j’attend un quart d’heure puis je repart au sec.

J’arrive au parking sans autres averse.

Le temps d’installer mon bivouac, de profiter du luxe des toilettes et d’aller chercher de l’eau au torrent voici les premières gouttes d’une grosse averse si va durer de vingt heures à minuit.

Les photos du jour

Repos

Repos

J13, jeudi 15 juillet

Comme le titre l’indique c’est un jour de repos.

Enfin pas tout à fait car j’ai quand même quelques corvées à faire.

Entre autre lessive et chargement des cartes pour la suite de mon périple.

Les photos du jour

Ben il n’y en à pas, c’est jour de repos !

Bonne surprise.

Bonne surprise.

J12, mercredi 14 juillet

Cette nuit la tempête attendu n’est pas arrivée mais ce matin c’est un réveil sous la neige qui attend tout ceux qui ont bivouaqué.

Le départ est un peu dur, j’ai ma cheville gauche qui me fait un peu mal à force de me rattraper des glissades.

J’hésite à aller au refuge de l’Arpon pour descendre à Termignon le lendemain afin de m’y reposer un jour ou à aller au refuge du plan du lac pour ensuite y descendre ce jour.

Finalement je décide d’aller au refuge du plan du lac où je compte y prendre un bon déjeuner.

Pendant mon repas, en discutant avec des randonneurs je parle du PCT. La gardienne du refuge, qui à proposé de me descendre au village vers quinze heures, me passe un livre écrit par un de ses amis qui a fait le PCT la même année que moi.

Le lecture de certain passage du livre, alors que je ne m’y attendais pas, réveille en moi de fortes émotions qui manque plusieurs fois de me faire verser des larmes.

Arrivée à Termignon je me trouve un hôtel pour passer le nuit, un peu triste de ne pas avoir de nouvel de Joris, mon ami du PCT qui est garde du parc de la Vanoise. Il doit être en mission dans la montagne.

Je suis dans le jacuzzi de l’hôtel sur de passer une soirée solitaire quand je reçois un mail de Joris, il est dans la vallée ! Nous allons pouvoir nous voir. 😄

Les photos du jour

Quel temps de m…. !

Quel temps de m…. !

J11, mardi 13 juillet

Malgré une nuit passée sous très forte tempête orageuse qui à quelques peu perturbé mon sommeil je lève tard et plutôt en forme.

J’ai pour objectif du jour le refuge de la Leisse en passant par Tigne le lac.

Ce matin la température de l’air est proche de 5°C, heureusement la journée commence par une courte montée au col du Palet, juste ce qu’il faut pour avoir chaud.

La descente sur Tigne, bien que dans la bruine et le brouillard est plutôt aisée.

Une fois en ville je fait une longue pause. Une fois le déjeuner expédié je me met en route au moment où le soleil semble vouloir percer les nuages.

Je doit mon tube de crème solaire et m’en tartine généreusement.

Évidemment moins d’une heure plus tard le ciel se bouche et lache une petite bruine qui ai bout d’une heure devient une vraie pluie m’obligeant à mettre ma veste de pluie.

Au fur et à mesure que je monte vers le col de la Leisse la pluie deviens du grésil puis de la neige.

L’arrivée au refuge dans le froid et le neige est un soulagement d’autant plus qu’un poêle maintient une douce chaleur dans la salle commune.

Les photos du jour

Tigne le lac, très moche ville de sport de montagne
Un peu moins moche avec le brouillard.

Triche ?

Triche ?

J10, lundi 12 juillet

Comme la météo est encore instable l’après-midi. Je me lève donc tôt. Vu la nuit passée, courte et bruyante, j’ai du mal à avancer.

Arrivée au village de Moulin je triche un peu.

En effet je vous à un abris bus qu’il y à une navette gratuite pour le refuge porter de Rosuel.

Je décide de la prendre ce qui me fait gagner une heure et demi de marche. Cela me ramène à une journée de sept heures ce qui est déjà pas mal.

Je suis tellement fatiguée qu’entre bâillement et titubement je manquer plusieurs fois de chuter.

Je me trouve un coin au sec et m’autorise ma première sieste depuis le Léman. Tant pis si je prend de la pluie à cause de cette pause, j’en ai besoin.

Je fini par arriver au refuge du col du palet où souffle un vent violent. Comme nous sommes dans le cœur du Parc de la Vanoise je doit attendre dix-neuf heures par installer mon bivouac.

En attendant Pierre, un moniteur-garde du parc est au refuge pour faire une animation autour de la faune du parc.

A peine mon repas fini qu’il est temps de regagner la tente, la tempête commence à arriver…

Les photos du jour.