Archives de
Author: Fred

ThWaFd2018!#[54As ThWaFd2022!
(Oups, je crois bien que j’ai oublié de mettre un titre !) Ce n’est pas le grande forme !

(Oups, je crois bien que j’ai oublié de mettre un titre !) Ce n’est pas le grande forme !

J2, mardi 29 juillet

Je me réveille à 06h30 après avoir passé une nuit agitée pas très confortable.

J’ai l’impression de ne pas avoir récupéré.

Malgré les étirements du soir et du matin j’ai les jambes raides, les genoux et les cheville légèrement douloureuse.

Je prépare mon sac en prévision de la possible pluie, un p’tit dej rapide et me voilà en route pour un sommet emblématique du pays basque, La Rhune.

A part deux averses le temps se maintient, couvert avec quelques rayons de soleil.

Les paysages de la montagne basque sont magnifiques, c’est une succession de colline très abrupte qui quelquefois ressemble plus à de petites montagnes comme La Rhune que je vais gravir ce matin.

Finalement je ne vais pas faire les derniers mètres pour la gravir, elle est depuis un moment dans les nuages et donc pour le point de vue c’est raté !

Je me traîne, j’espère que dans quelques jours ça ira mieux sinon je ne suis pas rendu à Banyuls.

Quand j’atteins mon point de bivouac il est déjà 19h00 !

Les photos du jour

Enfin sur la piste !

Enfin sur la piste !

J01, lundi 28 juillet.

Ce matin réveil à 05h30 pour prendre le train direction Hendaye à 07h00.

La nuit fut très courte, j’ai eu un peu de mal à m’endormir. J’avais hâte après une année difficile de me retrouver, seul, dans la montagne même si je ne suis pas physiquement en forme.

J’irai jusqu’où mon corps me laissera aller ! Si c’est la Méditerranée tant mieux sinon j’aurai fait ce que j’ai pu et je compte bien en profiter !

Après cinq heures de train dont un petit, mais néanmoins récupérateur, sommeil me voilà à Hendaye.

Le temps de me rendre sous la pluie à la plage, point de départ de la HRP, et de manger la plage  quelque chose et il est déjà 13h30 quand je démarre l’aventure.

Je prévois une marche de cinq heures (temps topo) pour le col d’Inzola en Espagne où il devrait y avoir une cabane de chasseur ouverte aux randonneurs.

Pour ma première nuit j’opte, si possible, pour un abri en dur car météo France prévoit de la pluie cette nuit et demain toute la journée.

C’est confirmé, c’est pas la grande forme.

J’ai mis 06h30 pour faire le trajet jusqu’au col, j’ai mal aux pieds et aux genoux, j’ai les muscle lourd mais bonne nouvelle il y a bien une cabane ouverte avec en plus de l’eau.

Je ne suis pas tout seul dans la cabane, il y a déjà deux locataires à plumes. Un sort seul quand je laisse la porte ouverte, le second cogne avec acharnement à la fenêtre.

J’arrive à l’attraper délicatement et à lui rendre sa liberté hors du refuge.

C’est finalement une première bonne journée.

Les photos du jour

Attention au départ.

Attention au départ.

A tous les passagers, nous vous informons de départ imminent du train « haute randonnée pyrénéenne »

Attention a la fermeture des portes

Attention au départ

Retour en France, fin de l’aventure !

Retour en France, fin de l’aventure !

J86 mercredi 11 septembre

Bon, comme c’est fini la rando je rentre en France.

Réveil demain à 05h00 pour partir une demi-heure plus tard pour Denver où je décolle à 10h40 pour Boston puis après 03h00 d’attente en aerogare un deuxième vol pour Paris à 20h08 arrivée prévue le lendemain à 09h15.

C’est Chelsea qui m’emmène à l’aéroport, elle va en profiter pour voir sa sœur, sa nièce et son neveu qui habitent à Denver.

Le couperet tombe !

Le couperet tombe !

J85 mardi 10 septembre

Voilà, après une après-midi passée à l’hôpital le couperet tombe !

Je m’attendais un peu au résultat.

D’après le médecin ce n’est pas raisonnable de poursuivre ma randonnée, je dois d’abord faire soigner mon genou en France pour revenir finir ma traversée.

C’est donc un retour au domicile qui se prépare.

Je n’ai pas réussi ma tentative de traversée des États-Unis sur le CDT mais je ne suis pas triste.

Ce n’est qu’un premier essai !

Malgré les problèmes de santé que j’ai eu j’ai bien profité de ces presque trois mois.

De magnifiques paysages, des animaux à foison, de belles rencontres qui pour certaines se transforment en amitié.

Et puis je vais retrouver Jeanne et Misty plus tôt que prévu. 🥰

Les photos du jour.

A part une après-midi à l’hôpital rien d’intéressant donc pas de photo !

Une courte, trop courte journée !

Une courte, trop courte journée !

J84 lundi 09 septembre

J’ai passé une très bonne nuit, pas trop froide (4°C) et pas de réveil car je n’ai que treize miles à faire pour bivouaquer au pied du James Peak 13309ft (4056m).

Au départ je voulais le franchir aujourd’hui mais ça aurait été dans l’après-midi et avec l’instabilité météo il me semble plus sûr d’éviter les crêtes et les sommets les après-midi.

Je commence doucement, ça ne va être que des le montée aujourd’hui.

Au bout d’un miles de montée raide un replat et là, sans raison apparente une très violente douleur au genou droit qui m’arrache un cri.

Pas de choc, pas de torsion juste un pas classique sur du plat !

Impossible de m’appuyer sur ma jambe !

Je me traîne sur quelques mètres pour trouver un endroit où me reposer en espérant que la douleur va vite diminuer.

Elle ne diminue pas.

Au bout d’une heure je décide de prendre tous ce que je peux pour soulager le douleur et rebrousser chemin jusqu’au parking à un peu moins de trois miles.

« Drogué » à fond j’attaque la descente, j’avance très lentement mais j’arrive en serrant les dents jusqu’au parking.

Un stop rapide, cinq minutes, et me voilà dans la benne d’un pick-up en route pour Grand Lake.

Chelsea m’accueil de nouveau chez elle.

Glace et repos cet après-midi, on verra demain comment ça se présente.

Pas de photos du jour, j’avais pas la tête à ça.

Soleil et nuages, nuages et soleil.

Soleil et nuages, nuages et soleil.

J83 dimanche 08 septembre

Ce matin je souhaite partir en disant au-revoir à mon hôtesse mais soirée du samedi soir oblige c’est grasse matinée pour elle.

C’est une lève tôt, j’attends avant de partir prendre un petit déjeuner en ville jusqu’à 09h00. Toujours pas de Chelsea,

Un dernier petit achat, un tour par le magasin de seconde main où j’y prend un café et il est déjà 11h30 quand j’attaque le sentier.

Pas beaucoup de dénivelé aujourd’hui, je vais longer une série de lacs.

La météo annonçais soleil avec des nuages et 5% de risque d’averse.

C’ est plutôt des nuages avec un peu de soleil et pas mal d’averses.

En tout cas c’est un temps à ombrelle/parapluie.

A 13h30 j’entends un coup de tonnerre lointain, de nouveau une demi-heure plus tard.

Pas d’orage sur mon parcours, c’est déjà ça.

Les photos du jour.

Zero a Grand Lake

Zero a Grand Lake

J82 samedi 07 septembre

Il y a quelques jours j’ai commandé avec retrait en magasin à Dillon où passe le CDT de nouvelles chaussures.

J’espérais que les vieilles tiendraient jusque là mais voilà mes chaussures et mes gants sont ruinés, impossible de continuer avec.

Je pensais prendre la journée pour faire du stop jusqu’au magasin et revenir.

Chelsea a gentiment proposé de me conduire à Dillon, c’est un trajet aller-retour de trois heures !

Pendant que je récupère ma commande Chelsea a choisi le restaurant où nous allons déjeuner.

Ce sera une brasserie, une bonne.

Ce soir Chelsea va à un concert en ville avec un ami, je reste seul avec Max. Il est temps de préparer mon sac pour repartir demain dans la montagne.

Les photos du jour.

Une courte journée vers Grand Lake

Une courte journée vers Grand Lake

J81 vendredi 06 septembre

J’ai très mal dormi cette nuit, j’ai fait une erreur de débutant en installant mon bivouac.

Il était plus en pente qu’en je ne croyais.

Dans une faible pente c’est tête en haut pieds en bas, dans une forte pente c’est en travers de celle-ci et les vêtements et divers inutilisé pour la nuit servent à caler et remonter le matelas du côté de la pente.

Évidemment j’ai dormi tête en haut pieds en bas et j’ai passé une bonne partie de la nuit à glisser et remonter.

Malgré tout je me lève comme d’habitude à 04h30 près à attaquer la petite mais épuisante montée au col.

Il faut 1°C ce matin, heureusement ma tente est quasi sèche aussi je n’ai pas les doigts trop gelés quand je la plie.

Je pars équipé pour le froid, Bonnet, gants et veste chaude.

Au bout d’une demi-heure j’ai trop chaud et par 2°C je continue avec juste mon sun-hoodie.

Le montée au col commence par une descente, puis une montée pas trop raide mais à bout de souffle.

De l’autre côté c’est un chemin très facile qui me conduit à la route pour Grand Lake.

A mi-chemin je fais une pause.

Au moment de repartir je me rends compte qu’il y a des framboises derrière moi, je prolonge ma pause le temps de satisfaire ma gourmandise.

Un quart d’heure suffit pour être pris en stop.

Un déjeuner en ville plus tard je rejoins Chelsea et Max sur les hauteurs de la ville où je vais rester cette nuit

Les photos du jour.

Ça grimpe encore plus !

Ça grimpe encore plus !

J80 jeudi 05 septembre

Aujourd’hui j’attaque un vrai 12000, 12296ft soit 3748m.

Aujourd’hui c’est vingt-cinq miles pour bivouaquer pas trop loin de la route pour Grand Lake où je vais demain.

Il me faudra quatre heures pour faire les 6,3 miles jusqu’à la Parkview Mountain au lieu des deux heures et demie normales.

Il faut dire que le manque d’oxygène se fait bien sentir.

J’avance au même rythme sauf qu’il faut que je m’arrête très très souvent pour reprendre mon souffle. Du coup la moyenne horaire chute rapidement.

Une fois sommet il faut redescendre pour mieux remonter au Bowen Pass à 11470ft (3496m) que j’ai prévu de franchir.

La journée contraste avec celle d’hier.

Matin glacial, vent glacial et soleil sur les hauteurs et ciel bleu avec pas mal de nuages non menacant l’après-midi qui par contre vont m’empêcher de bien faire sécher ma tente.

Pour prendre mon deuxième petit déjeuner je trouve un bon abri derrière un rare et dense bosquet de pin, sans le vent il fait tout de suite plus chaud.

Évidemment j’ai encore vise trop gros, je n’arriverai pas à faire les vingt-cinq miles plus les dénivelés.

Je vais m’arrêter au pied du Bowen Pass, à « seulement » vingt miles.

Il y a une belle source et un bivouac plat et presque pas en pente à 3360m.

Une fois la tente plantée la nuit tombe et le froid arrive.

Encore une popote de semoule qui fait bouillotte et refroidi trop vite.

Les photos du jour.