J73 jeudi 29 août

Mon petit bivouac était très sympa jusqu’à trois heures.

A trois heures les bucherons commencent leur travail !!!

Résultat à l’heure de me lever je suis crevé, je sens qu’une petite sieste matinale sur le chemin ne sera pas de trop.

Ce matin le chemin commence par la traversée d’un marais.

Au bout de vingt mètres je tombe sur le campement, au bord du marais, d’Akila et Karma un couple sympas de bruxellois que j’ai croisé hier soir (Karma est bilingue et Akila se débrouille bien en français).

Un rapide coup d’œil au marais qui déborde d’eau me pousse à chercher comment le contourner.

C’est facile, par des pistes forestières je peux le contourner sans faire beaucoup de distance en plus. Je pense même que je gagne du temps par rapport au chemin officiel.

Ça n’a pas raté, quelques heures de marche je commence à avancer comme un zombie il est temps de faire une rapide petite sieste matinale.

Dix minutes plus tard le passage d’Akila me sort de ma torpeur, il est temps de se remettre en route j’ai encore pas mal de miles devant moi.

Pour les miles c’est compromis.

A peine dix minutes de plus et je tombe sur Karma (qui m’a dépassé pendant que je dormais) et Akila arrêtés à un Trail Magic !

Pas moyen d’échapper au vortex !

Je me pause avec eux dans une chaise de camping avec soda, pêche en boite et deux morceaux de viande séchée.

Pour les vingt cinq miles que je voulais faire pour bivouaquer juste au pied de la grosse montée de demain c’est raté.

Quatre miles avant il semble y avoir un beau campsites, je pense m’arrêter là.

J’ai juste un petit problème, j’ai oublié de télécharger les cartes du Colorado du coup sur FarOut j’ai juste la ligne rouge et le profil du chemin.

En principe cela suffit sauf si je dois prendre des chemins alternatifs et c’est justement le cas car un pont sur une grosse rivière est effondré !

Mais heureusement les amis bruxellois me rejoignent à la bifurcation pour la route alternative, je vais pouvoir les suivre sans me perdre en chemin.

Mon bivouac est à la jonction de la ligne rouge et de la route alternative.

Il est dix-huit heures trente, il me reste encore un peu moins de deux heures si je veux être au pied de la montée mais la nuit tombant tôt je n’ai pas encore envie d’ installer mon bivouac à la frontale.

Akila et Karma vont pousser jusqu’au pied de la montée, moi pour une fois je campe de bonne heure.

Les photos du jour.

gal

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