Mulet

Mulet

J3, mardi 11 juillet

Réveil, comme d’habitude, avant l’arrivée pour profiter un maximum de la relative fraîcheur du matin.

Aujourd’hui c’est une longue et difficile étape !

Plusieurs locaux m’ayant informés qu’il n’y aura pas d’eau jusqu’à Requesen, une ferme qui fait aussi refuge, je suis parti pour une journée d’au moins huit heures de marche et chargé comme un mulet de neuf litres d’eau !

En effet la première rivière est à sec !

Un randonneur, en mode ultra léger, me rattrape. Il est parti avec seulement un le et demi et semble inquiet de ne pas trouver de l’eau. Avec mes neuf kilos d’eau sur le dos (et aussi il faut se l’avouer, une meilleure forme physique) il me quitte rapidement et prend le large.

Le chemin est plutôt facile, c’est une piste carrossable avec quelques bout de sentier pour couper des lacets.

Il commence par une longue mais peu raide montée, passé la crête le premier coupe lacet arrive. Rapidement il devient de plus en plus envahi de plantes épineuses épineuses l’acmé étant le passage à genou sous un tunnel de ronce.

Et soudain une source !

J’y bois jusqu’à plus soif.

Y-a-t-il une source grâce à la végétation épaisse ou la végétation est épaisse à cause de la source… ?

Le chemin descend tranquillement après ce passage épique, le temps passe et la température monte.

Le chemin quitte la piste pour rejoindre après une rapide montée par un sentier le hameau d’Els Vilars et là resurprise la source du hameau est alimentée.

Il est treize heures passées, il est temps de faire une grosse pause.

Quatorze heure est passé et il me reste trois de marche sans pause. Il faut que je me mette en route sous un soleil de plomb ou attendre dix-sept heures et arriver très tard.

J’ai choisi la troisième alternative* et décide de bivouaquer au hameau. Sachant que nous sommes dans une zone protégée je demande à une jeune femme du village si il est possible de planter la tente ici.

J’espérais qu’un habitant accueil les randonneurs perdus dans un coin de jardin mais non !

Du coup ce sera un “stealth camp” sur le replat en hauteur du hameau.

*Je sais qu’une alternative ne comporte que deux parties

Les photos du jour.

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