Même pas commencé et c’est déjà la galère !
J0 lundi 17 juin
Je quitte le motel de bonne heure au afin d’être le temps d’arriver à St Mary et de me rendre au bureau des rangers.
Je pars sous la pluie qui va s’amenuisant.
Arrivée à la sortie de la ville je commence le stop. Une demi-heure plus tard je suis pris et dépose un petit après Stand Off.
Le conducteur m’avertit que les “first nation” n’aiment pas les blancs (vu leur histoire commune on peut le comprendre !).
Ensuite je rentre un stop après d’un bus scolaire, les jaunes qu’on vois dans les films et séries américaine. Le bus s’arrête, c’est un Black Foot qui le conduit et qui me dépose peu de temps après.
A peine dix minutes plus tard c’est un jeune Black Foot qui me prend et me dépose à l’entrée de Cardston.
Il m’explique que les Black Foot du Canada et les Black Feet des Etats Unis sont de la même nation.
En traversant la ville je me rends compte qu’on est dans une réserve. Presque tous les habitants sont des Black Foot. Beaucoup m’adressent spontanément la parole, ils ne semblent pas ne pas aimer les blancs.
De l’autre côté de la ville la partie la plus dure commence, rejoindre Carway à la frontière.
Une heure passe ainsi que beaucoup de voitures.
La température baisse, il commence à pleuvoir légèrement.
Le température chute encore pour atteindre 6°C, et la pluie devient plus intense.
J’ai froid, mon pantalon trempé, je me sens misérable et regrette de ne pas avoir mis mon sur-pantalon de pluie.
Je crois de frustration de voir tout ces véhicules qui passent à vide sans même me considérer.
Je commence à me dire que je n’y arriverai jamais quand un pick-up s’arrête bien que je ne sois pas dès plus présentable.
Mon premier ange du chemin me propose carrément de m’attendre au poste frontière (les Canadiens passent plus facilement la frontière) et de me conduire à mon motel a St Mary.
Je m’installe, récupère un de mes deux colis, celui avec ma polaire qui risque de me manquer les prochains jours est égaré.
Un saut chez les rangers pour avoir un état de l’enneigement, il semblerait que j’ai bien fait de prendre piolet et crampons, et obtenir les permis pour bivouaquer.
J’ai presque tout les emplacements que je voulais, avec quelques ajustements minutes.
Vient le temps du rangement du sac a dos avec les nouvelles affaires, de l’entraînement à l’usage de la bombe anti-ours et il ne me reste plus qu’à déjeuner dans un restaurant de cuisine familiale cowboy étonnement bon.
Les photos du jour






2 réflexions sur « Même pas commencé et c’est déjà la galère ! »
Black foot, voir le film Jimmy P (Psychothérapie d’un Indien des Plaines)
Ici aussi pluie et froid !
Et du coup, je suppose que le colis avec la polaire ne va pas te suivre ? 😬