Zero
J20 dimanche 7 juillet
Le programme du jour :
– trouver en ville de quoi prendre soin de mes « blessures »
– mettre à jour le blog
– dormir
– ne rien faire d’autre que socialiser
Les photos du jour
Pas de photo !
J20 dimanche 7 juillet
Le programme du jour :
– trouver en ville de quoi prendre soin de mes « blessures »
– mettre à jour le blog
– dormir
– ne rien faire d’autre que socialiser
Les photos du jour
Pas de photo !
J19 samedi 6 juillet
*C’est un mot valise pour un presque zéro, NEar zeRO.
Juste une demi-heure ou un peu plus pour rejoindre le premier campgroung et la piste carrossable qui y conduit.
Encore un départ tardif, mes compagnons ne sont définitivement pas des lèves tôt !
Une bonne surprise nous attend au premier campgroung, un Magic Trail !
Gus Gus et son ami Korey attendent les Hikers avec des boissons fraîches. Ce sera la bière du second petit déjeuner pour moi.
Nous restons une bonne demi-heure avant de partir rejoindre la piste à quelques dizaines de mètres.
Nouvelle surprise, Gus Gus arrive vers nous en courant.
Son ami Korey propose de nous amener directement en ville !
Pas besoin de faire du stop pendant des heures.
Pendant le trajet qui même si la distance est courte durée longtemps j’ai du mal à résister au sommeil.
Définitivement j’ai besoin de me reposer.
Au West Wagon Motel à Augusta, lieu où tous les Hikers descendent, AutograpH et moi décidons de prendre une chambre. Malheureusement il n’y en a pas ce soir, nous allons donc camper et en prendre une demain.
Une fois un bon déjeuner pris je passe mon après-midi à dormir ou à somnoler.
J’ai vraiment besoin de repos !
Les photos du jour



J18 vendredi 5 juillet
Aujourd’hui je vais voyager en compagnie de Moose, Geneviève et AutograpH. Ils sont eux aussi un peu abîmés, ils vont m’aider à avancer.
Par contre ce ne sont pas des lève tôt, j’en profite pour traîner au chaud dans ma tente, il fait 5°C ce matin.
Le plan du jour c’est finalement pas de rejoindre la piste carrossable mais de bivouaquer un peu avant pour faire du stop le lendemain matin.
C’est une journée ensoleillée avec quelques nuages. Rapidement la température monte.
L’ après-midi devient même très chaud, trop pour Mosse qui habite dans le Yukon et n’a pas encore perdu tout son pelage d’hiver. Elle s’allonge dans le moindre cours d’eau pour se rafraîchir.
J’apprécie le compagnie de mes compagnons de route qui m’aide à avancer. Je sens que sur cette section j’ai un peu trop tiré sur la corde.
Je pensais me reposer un jour en ville, ce sera peut-être un peu plus.
Pour le soir nous trouvons un bivouac improvisé à une petite demi-heure de la piste carrossable.
Les photos du jour















J17, jeudi 4 juillet
Aujourd’hui c’est l’avant dernière étape avant de rejoindre la piste permettant de faire du stop jusqu’à la ville d’Augusta.
Pour pouvoir arriver suffisamment tôt afin d’augmenter mes chances de rejoindre la ville je voulais faire des étapes d’un peu plus de vingt miles pour qu’à la dernière il reste quinze miles ou moins à faire.
J’ai réussi à maintenir une moyenne de vingt miles mais je n’ai pas d’avance, il reste quarante mille jusqu’à la piste carrossable.
Je vais essayer aujourd’hui de faire vingt-cinq miles pour en avoir que quinze demain.
Du coup réveil à quatre heures, grosse averse à cinq heures, ça commence bien !
Je commence la journée les pieds trempés
Après cette averse du petit jour le ciel reste couvert mais peu menaçant. Vers dix heures un timide soleil avec beaucoup de nuages commence à réchauffer l’atmosphère puis, au fil de la journée un beau et chaud soleil s’installe avec des petits nuages pour embellir ce grand ciel bleu.
J’avance d’un bon pas, le chemin est moins boueux.
Par contre j’ai toujours mal au genou gauche, je me demande si ce n’est pas du à la marche dans la boue liquide.
Ce matin c’est plutôt une gêne qu’une douleur mais avec la fatigue de la journée cela devient plus douloureux, ça me ralenti un peu mais ne m’empêche pas d’avancer.
En tout cas grâce au soleil j’ai dès le fin de matinée les pieds secs et ça c’est agréable.
Par contre j’ai de nouvelles ampoules du aux pieds secs (?) mais pas gênantes ni douloureuses.
Le temps filant vite pour mon objectif de vingt-cinq miles c’est raté ! Ça va plutôt, encore, être vingt.
J’ai repéré sur FarOut un emplacement qui correspond, encore deux milles et j’y suis.
En fait je ne vais pas l’atteindre !
Un demi mile avant je vois des tentes, je salue les Hikers et là surprise je retrouve AutograpH qui campe en compagnie de Geneviève, une cousine du Canada (ça fait du bien de parler un peu en français), et de sa compagne à quatre pattes Moose.
Une soirée en bonne compagnie autour du feu qu’AutograpH démarre fini de me convaincre de m’arrêter ici.
Campement improvisé retrouvé Autographe et, Geneviève et Moose
Les photos du jour































J16 mercredi 3 juillet
Il a plu toute la nuit, ça n’a pas dû arranger le terrain !
En effet, j’ai du mal à avancer, je glisse dans boue. Les trop rares passages rocailleux deviennent un soulagement.
La météo est encore un fois une alternance de pluie et d’éclaircie.
Vers seize heures, un coup de tonnerre !
Rapidement de gris nuage noir arrive en dans le vallée, il se met à pleuvoir dru, puis des giboulées et enfin de la grêle.
Une demi-heure plus tard l’orage et moi nous nous séparons. Il descend dans la vallée et je vais vers le col.
Encore une fois le bivouac envisagé se trouve trop loin.
La boue et la météo m’ont épuisé et je commence à sentir une douleur au genou gauche.
Il est tard, plus personne ne passera. J’installe mon bivouac sur le chemin.
A peine installé ma tente qu’une très grosse averse me tombe dessus.
Il va me falloir encore attendre une demi-heure avant de pouvoir manger, sécurisé ma nourriture et enfin dormir.
Les photos du jour








































J15 jeudi 2 juillet
En forme ce matin, j’arrive a partir plus tôt ce matin
Comme hier c’est rapidement les pieds mouillés, et un chemin glissant mais la météo est un peu mieux.
Ce sont de belles éclaircies avec de courtes averses.
Malgré tout j’arrive, pour une fois à garder les pieds quasi au sec.
Un peu plus loin je tombe je tombe par surprise sur deux jeunes ours noir qui ont aussi peur que moi.
Je saisis ma bombe anti-ours.
Où est la mère ?!
Je reste sur place cinq minutes, aucune ourse.
Je poursuis le reste de la journée à guetter des signes d’activités ursine
J’avais prévu de faire vingt-trois miles aujourd’hui histoire qu’à la dernière étape j’arrive assez tôt afin de me faire prendre en stop plus facilement.
Finalement ça sera « seulement » une vingtaine de miles car je tombe sur un emplacement, non répertorié sur FarOut, parfait pour bivouaquer.
Il me resterait un peu plus de trois miles pour atteindre le bivouac que j’avais prévu mais je suis fatiguée.
Pour une fois j’installe mon camp pas à la tombée de la nuit, c’est agréable !
Les photos du jour










J14 lundi 1 juillet
Après une nuit tranquille qui m’a permis de récupérer de mon épuisement d’hier il est temps de plier bagage.
Le ciel est couvert mais sans pluie, il ne semble pas menacent.
Comme d’habitude j’ai rapidement les pieds trempés par les l’eau sur les feuilles des plantes basses.
Le nouveauté c’est l’état du chemin. Avec la pluie il est devenu très boueux.
Du coup dans les montées c’est deux pas en avant un pas en arrière et dans les descentes c’est plus de la glissade (plus ou moins) contrôlée.
Milieu de matinée la pluie revient par averse, ça n’arrange pas l’état du chemin !
Je me suis encore trompé de chemin, par deux fois, mais comme j’ai retenu la leçon je contrôle plus souvent mon itinéraire. Du coup, cette fois ci, je n’ai pas perdu beaucoup de temps
Avec ce tout ça j’arrive encore très tard au bivouac.
Les photos du jour







J13 dimanche 30 juin
Aujourd’hui je me programme une journée de vingt-trois miles, ce qui avec les dénivelés fait une longue journée.
Celle-ci commence par une petite pluie au petit-déjeuner si cesse au bout d’une demi-heure.
A part les pieds trempés par les gouttes de pluie sur les plantes basses la journée s’annonce bien, j’avance à un bon rythme, mes ampoules se vont à peine sentir.
Manque de bol (ou d’attention) je rate une notification et je perds une heure et demie (et trois-quatre miles de plus), le temps de me rendre compte de mon erreur et de retrouver le bon chemin.
Du coup ma longue journée deviens une très longue journée.
Comme « les emmerdes, ça vole toujours par escadrille » il se met à pleuvoir avec des éclaircies.
Du coup sur j’attends sous un sapin, dans les zones non brûlé, que l’averse passe soit je mets mon équipement de pluie.
En tout cas je perds du temps, et je n’en ai pas beaucoup en réserve.
Il est déjà tard, je suis fatigué mais le plus gros est fait.
Il reste environ une demi-heure de descente pour atteindre le bivouac quand soudain une très grosse averse glacée avec un vent à décorner les boeufs !
Je suis au sommet, la descente est dans une prairie où le chemin se perd, je me souviens qu’il par sur le côté mais à droite ou à gauche ?
Avec la pluie il est très difficile d’utiliser mon application de navigation, je mets près d’une demi-heure à retrouver le chemin.
La pluie faiblit.
Je suis épuisé glacé, je n’arrive pas à avancer, je dois être un peu en hypoglycémie.
Un caramel pour un petit booste et j’arrive au bivouac, le pluie a cessé.
Une fois mon campement installé il est temps de manger et là il se remet à pleuvoir.
Je suis trop épuisé je fais fi des recommandations de prudence, je décide de préparer et manger mon repas dans ma tente. Avec la pluie et le vent j’espère que ça passera.
Je dors quand même avec ma bombe anti-ours, on ne sait jamais.
Les photos du jour





























J12 samedi 29 juin
Réveil à cinq heures ce matin, j’espère partir vers deux heures pour avoir le temps de rejoindre un lieu de bivouac situé à vingt-quatre miles, à peu près douze heures de marche.
Malheureusement j’ai une mauvaise surprise en récupérant mon téléphone et me balise que j’avais mis à charger. Quelqu’un a débranché la prise multiple, résultat il a fallu que j’attende sept heures pour partir avec mon électronique chargé au maximum (enfin presque).
Aujourd’hui c’est un chemin avec peu de gris dénivelé et en forêt.
Le chemin est humide de rosé si bien que j’ai rapidement les pieds trempés.
Il est aussi extrêmement boueux et par conséquent glissant.
Mon départ tardif fait qu’aujourd’hui je ne ferai que seize miles jusqu’à un bon e
Endroit pour bivouaquer décrit sur mon appli de cartographie.
Un quart d’heure avant d’arriver à mon bivouac je traverse une route, puis un campgroung pour camping-car.
Je profite pour faire le plein d’eau pour mon campement.
Je reviens du point d’eau et je vois dans l’herbe le dos d’un animal vingt mettre de moi.
Je me demande bien ce que c’est ?
Il relève la tête, c’est un grizzli ! Et j’ai laissé ma bombe anti-ours sur mon sac !!!
Bon d’accord c’est un jeune, mais il est quand même impressionnant.
Je récupère vite la bombe avant de le prendre en photo.
Quand il s’approche un peu trop je fais ce que suggèrent les ranger, j’entrechoque mes bâtons ce qui le fait fuir.
Les photos du jour





















