J’y vais, j’y vais pas… j’y vais, j’y vais pas…

J’y vais, j’y vais pas… j’y vais, j’y vais pas…

J26 samedi 13 juillet.

Comme hier départ de nuit pour la fraîcheur et le plaisir du lever de soleil.

Le plan pour la journée c’est quatorze miles jusqu’à une source à dix minutes hors sentier en contrebas de la route qui passe par le Flecher Pass, puis dix autres miles jusqu’à une seconde source et un bivouac à proximité.

Je démarre par une bonne côte avec un assez bon rythme.

Je tiens ce bon rythme une bonne moitié de la matinée, malgré les gros coups de fatigue et les minis sieste d’une dizaine de minutes dont j’ai besoin pour repartir.

Je me demande si en fait au lieu du manque de sommeil je ne fais pas d’hypoglycémie de réaction car il me semble que ça m’arrive à chaque fois une demi-heure après avoir avalé mon premier puis second petit déjeuner qui sont beaucoup trop sucrés ! Je n’ai pas encore trouvé de petit déjeuner qui me convienne.

A part ces coups de mou, me genou gauche me fait toujours mal et de le milieu de la matinée mon rythme en descente puis sur « plat » s’en ressent.

Résultat je boucle les quatorze miles en neuf heures trente au lieu de sept heures.

Une grosse heure de repos et il est temps de finir la journée.

Un Hiker au point d’eau me file de l’ibuprofène (en quantité) contre le douleur, ça semble marcher.

Dilemme si j’y vais avec mon genou boiteux il va me falloir plus de cinq heures, je vais arriver tard et surtout demain j’ai vingt miles à faire sans eau.

À un demi-litre par heure il me faut cinq litres, mais sûrement plus si je boîte. Je risque si la douleur augmente de ne pas pouvoir y arriver et d’être obligé d’appeler les secours !

Mais comme avec l’ibuprofène je n’ai plus mal j’ai bien envie d’y aller.

J’y vais, j’y vais pas… j’y vais, j’y vais pas…

Finalement je vais jouer la sécurité à tenter un stop jusqu’à Helena.

Une bonne demi-heure plus tard je suis pris par un groupe de « Lumberjack » de retour du travail. Sympas les gars me proposent de partager leur déjeuner.

Il me dépose à un motel pas cher où j’arrive a obtenir le mot de passe du wifi ce qui me permet de me mettre en contact avec Barbara qui m’avait proposée de m’héberger en ville.

Malheureusement elle à déjà un invité mais grâce à son réseau elle me trouve un hébergement chez des amis qui apprennent la français.

Me voilà accueilli par Teri, John et Parler leur chien.

J’y passe une délicieuse soirée.

Les photos du jour

One thought on “J’y vais, j’y vais pas… j’y vais, j’y vais pas…

  1. Encore du stop pendant une randonnée. Cela va finir par tomber dans la catégorie « dopage »….

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