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Month: juillet 2025

La forme revient en douceur.

La forme revient en douceur.

J4, jeudi 31 juillet

J’étais seul dans un dortoir famille (4 places), j’ai bien dormi et ce matin j’ai les cuisses et les mollets moins raides quant aux articulations pas de douleurs non plus.

Du coup l’étape prévue sur le topo pour ce jour étant courte et la suivante longue je me dit que je vais essayer de rallonger si ma forme se maintient à l’épreuve du chemin.

Ce sera donc une montée au col de d’Argibel pour redescendre sur Les Aldudes, et là si tout va bien après une grosse pause je repart dans la montagne pour deux heures de montée afin d’atteindre un col ou je pense pouvoir bivouaquer.

Le ciel est couvert, sans vent mais aussi sans pluie, ça change !

Par contre ma transpiration ne s’évapore pas, je suis rapidement trempé de sueur. Au moment des pauses j’ai limite froid.

J’atteins Les Aldudes sans trop sentir mes courbatures et à une vitesse raisonnable (je manque encore d’endurance). Je décide donc de faire une grosse pause et de repartir.

Je repart chargé comme un bœuf car ce soir c’est un « dry camp » ! Je prends 3,5l, je prends que cela devrait suffire pour la montée, le dîner et demain matin.

Le col est parfait pour bivouaquer, j’y trouve un espace plat sans bouse ni crotte de mouton !

Par contre il y a un petit vent frais et comme je suis trempé j’ai froid, je me réfugie vite dans ma tente alors avoir quand faut mes étirements.

Les photos du jour

Pas de Pays Basque sans pluie !

Pas de Pays Basque sans pluie !

J3, mercredi 30 juillet

Pour la journée j’ai prévu une petite étape jusqu’à Elizondo où j’ai réservé un lit dans un Hostal, une chambre de quatre (j’espère y être seul).

Du coup c’est réveil tardif à 06h30, réveil sous une forte pluie.

Le journée commence bien mais comme dit le dicton : pluie du matin n’arrête pas le pèlerin (et la pluie d’après-midi non plus d’ailleurs).

Entre la pluie et les douleurs toujours présentes je recule le moment de sortir de ma courtepointe.

Le temps de traîner et de plier mon campement sous la pluie celui-ci s’arrête mais cela ne va pas durer.

Toute la matinée et le début d’après-midi le temps va aller de brumeux à franchement pluvieux.

Résultat le sol est très glissant, je me suis fait avoir trois fois, sans conséquences, alors que je fais très attention où je mets les pieds. Je ne voudrais pas me blesser si tôt.

La longue descente sur Elizondo est très pénible à cause de mes cuisses et mollets courbatus. Heureusement la pluie a cessé mais ça reste très glissant.

Arrivée à l’hostal, pour la récupération (😋) je prends une cervesa, puis deux en surveillant ma tente qui sèche.

Une heure plus tard il est temps de faire une lessive, de prendre une douche et surtout de faire des étirements et massage pour tenter de faire passer mes courbatures.

Les photos du jour

(Oups, je crois bien que j’ai oublié de mettre un titre !) Ce n’est pas le grande forme !

(Oups, je crois bien que j’ai oublié de mettre un titre !) Ce n’est pas le grande forme !

J2, mardi 29 juillet

Je me réveille à 06h30 après avoir passé une nuit agitée pas très confortable.

J’ai l’impression de ne pas avoir récupéré.

Malgré les étirements du soir et du matin j’ai les jambes raides, les genoux et les cheville légèrement douloureuse.

Je prépare mon sac en prévision de la possible pluie, un p’tit dej rapide et me voilà en route pour un sommet emblématique du pays basque, La Rhune.

A part deux averses le temps se maintient, couvert avec quelques rayons de soleil.

Les paysages de la montagne basque sont magnifiques, c’est une succession de colline très abrupte qui quelquefois ressemble plus à de petites montagnes comme La Rhune que je vais gravir ce matin.

Finalement je ne vais pas faire les derniers mètres pour la gravir, elle est depuis un moment dans les nuages et donc pour le point de vue c’est raté !

Je me traîne, j’espère que dans quelques jours ça ira mieux sinon je ne suis pas rendu à Banyuls.

Quand j’atteins mon point de bivouac il est déjà 19h00 !

Les photos du jour

Enfin sur la piste !

Enfin sur la piste !

J01, lundi 28 juillet.

Ce matin réveil à 05h30 pour prendre le train direction Hendaye à 07h00.

La nuit fut très courte, j’ai eu un peu de mal à m’endormir. J’avais hâte après une année difficile de me retrouver, seul, dans la montagne même si je ne suis pas physiquement en forme.

J’irai jusqu’où mon corps me laissera aller ! Si c’est la Méditerranée tant mieux sinon j’aurai fait ce que j’ai pu et je compte bien en profiter !

Après cinq heures de train dont un petit, mais néanmoins récupérateur, sommeil me voilà à Hendaye.

Le temps de me rendre sous la pluie à la plage, point de départ de la HRP, et de manger la plage  quelque chose et il est déjà 13h30 quand je démarre l’aventure.

Je prévois une marche de cinq heures (temps topo) pour le col d’Inzola en Espagne où il devrait y avoir une cabane de chasseur ouverte aux randonneurs.

Pour ma première nuit j’opte, si possible, pour un abri en dur car météo France prévoit de la pluie cette nuit et demain toute la journée.

C’est confirmé, c’est pas la grande forme.

J’ai mis 06h30 pour faire le trajet jusqu’au col, j’ai mal aux pieds et aux genoux, j’ai les muscle lourd mais bonne nouvelle il y a bien une cabane ouverte avec en plus de l’eau.

Je ne suis pas tout seul dans la cabane, il y a déjà deux locataires à plumes. Un sort seul quand je laisse la porte ouverte, le second cogne avec acharnement à la fenêtre.

J’arrive à l’attraper délicatement et à lui rendre sa liberté hors du refuge.

C’est finalement une première bonne journée.

Les photos du jour

Attention au départ.

Attention au départ.

A tous les passagers, nous vous informons de départ imminent du train « haute randonnée pyrénéenne »

Attention a la fermeture des portes

Attention au départ