The Walking Fred

J70, dimanche 30 juin

Après une bonne douche bien chaude suivi d’une nuit confortable au chaud et au sec il est temps d’aller au centre ville prendre un petit-déjeuner, faire la lessive et les courses pour les jours suivants.
Au supermarché je propose plutôt que d’aller au restaurant ce soir de faire un barbecue, l’idée enchante le groupe !

Au dîner ce sera donc côte de porc, saucisse et légumes grillés sans oublier les pomme de terre et leur crème à la ciboulette.

Pendant que je prépare le feu pour le BBQ un ours rode dans le camping et dévaste une tente vide de ces occupants qui ont du laisser de la nourriture malgré les consignes strict disant de les déposer dans les “bear box” prévu à cet effet.

Nous nous sommes régalés

Les photos du jour

Une des nombreuses églises

Le trolley, le service de bus gratuit de Mammoth

J69, samedi 29 juin

Après avoir épuisé nos réserves de nourriture il est temps d’arriver à Mammoth pour prendre une bonne douche, se restaurer et faire le course pour la suite.

C’est donc une journée de dix-sept miles pas trop difficile qui nous attend, vu que nous descendons la neige ne devrai pas être un problème.

Manque de chance ou de prévoyance le passage de liaison entre le PCT et le “Horseshoe Lake”, où l’on peut prendre un bus pour la ville, est couvert de neige.

Résultat nous arrivons trop tard pour prendre la dernière navette de bus.
Nous essayons donc pendant un bon moment le stop, il y a plein de gros pic-up à moitié vide mais personne ne nous prend.

Le temps passe, la nuit commence à poindre, nous décidons de commander commander un Uber.
Le véhicule est trop petit pour nous cinq, Aubi et Joris reste pour le deuxième tour.

Jenny notre chauffeuse nous explique que Mammoth est une ville touristique très prisé des habitants aisé de Los Angeles.

C’est samedi soir, j’ai peur que nous ayons du mal à trouver un hébergement.
Jenny nous fait faire le tour des campings et des hostel, tout est complet.

En attendant de trouver une solution elle nous déposer à un restaurant ou l’on mange très bien et vas chercher nos amis resté au lac.

Durant l’aller-retour au lac Jenny fait appel à son réseau pour nous trouver une solution d’hébergement.
Ce sera “a cabin” dans un campground, soit une petite cabane spartiate (six lit dont deux superposé, une table et deux chaises) pour seize dollar par personne.

Finalement avoir manqué le dernier bus aura été une chance.

Les photos du jour

Désolé pour la qualité des photos d’animaux, je n’ai toujours pas d’appareil photo 😟

J68, vendredi 28 juin

09h00 départ en bateau de VVR pour la traversée du lac Thomas Edison afin de rejoindre le PCT à peine le ferry partie je me rend compte que j’ai laissé mon chapeau au campground.

Une fois débarqué j’attaque la montée au “Silver Pass” quand une demi-heure plus tard un hélicoptère remonte à base altitude la vallée en diffusant un message incompréhensible.

Dix minutes plus tard je vous descendre vers moi un homme en uniforme de sheriff, casque d’hélicoptère sur la tête, qui me demande si je suis Frédéric.

Je ne comprend rien à ce qu’il me raconte, il me demande de suivre jusqu’à mes amis pour qu’ils traduisent.
Je fini par comprendre que la fonction SOS de ma balise traceuse c’est déclenché par accident.

La suite de la journée ce passer sans autres péripéties.

Une fois au bivouac, mon appareil photo étant sec je tente de le faire fonctionner. Manque de chance tout à l’air de fonctionner (je vais pouvoir récupérer les photos déjà faite) sauf le moteur permettant de déployer l’objectif, il est foutu ! Je suis bon pour en racheter un autre. ☹️

Du coup entre mon appareils photo cassé et l’intervention de l’équipe de servir en montagne du bureau du sheriff où je me demande combien cela va me coûter, est-ce gratuit, l’assurance de la balise prends-elle en charge les fausses alertes, j’ai meeting moral en berne.

Les photos du jour

J67, jeudi 27 juin

Nos réserve de nourriture touchant à leur fin nous nous rendons au “VVR”, Vermilion Valley Resort pour nous réapprovisionner et nous reposer.

Mon appareils photo va rester toute la journée au soleil pour tenter de le sauver.

Les photos du jour

Malheureusement elles sont faite avec mon téléphone et ce jusqu’à ce que mon appareil photo refonctionne où que j’en acquière un autre.

J66, mercredi 26 juin

Le double objectif du jour, passer le “Selden Pass” et franchir le torrent de “Bear Creek” qui dit-on est le plus dangereux du PCT.

Le “Selden Pass” est un col sans grandes difficultées, nous décidons de marcher chacun à son rythme et de nous retrouver au col.
Seul je marche d’un bon pas, moins vite que le reste du groupe mais sans pour autant être trop à la traîne.
Arrive le moment des premiers névés et là je commence à perdre régulièrement les traces du chemin.
Je fini même par me retrouver de l’autre côté d’une tourbière que je traverse avec difficulté pour rejoindre le chemin.
Avec tous le temps perdu à chercher mon chemin j’arrive au col une heure après le groupe !

Nous commençons la descente sur “Bear Creek” dans le neige qui commence à ramollir, très glissante. Arrive le moment où je perd pied sur les “snow cup”, je tombe en avant le bras en position pour amortir le chute.
Malheureusement une “sun cup” dévie mon bras et j’atterri tête la première sur la neige.
Un peu groggy je n’arrive pas à me relever seul, mon bras droit est coincé sous moi est mon sac trop lourd m’empêche de me dégager.
Aubi viens m’aider à le relever. Je m’en tire avec un jolie bleu près de la tempe droite et un léger mal de tête.

Viens le moment de traverser le torrent de “Bear Creek” Joris puis Thomas le traverse dans problème bien qu’il soit profond avec un gros débit.

C’est le tour d’Aubi qui plus petite (1,53m) se trouve en difficulté avec de l’eau jusqu’à le poitrine, elle est au milieu du courant est ne peux plus progresser sans risquer de perdre pied. Thomas et Joris qui sont plus près se mettent à l’eau pour l’aider, Rémi et moi plus en aval sommes prêt à la repécher si besoins mais cela ne sera pas nécessaire.

Le plus difficile de la journée est fait il nous reste à rejoindre le bivouac prévu à quatre miles il y a comme d’habitude des affluents à traverser. L’un d’eux est plus fort et sans tronc pour le traverser. C’est donc en sandales avec de l’eau pas très violente mais à mi-cuisse que je me traverse quand au milieu une nuée de moustique l’attaque et là le réflexe malheureux ! Je lève les mains pour les chasser, ne respectant plus le règle des trois points d’appui le courant me déséquilibre et PLOUF dans l’eau !
Pas de danger le courant n’est pas assez fort et le torrent pas assez profond pour m’emporter mais ne pensant pas avoir de difficulté à le traverser je n’est pas mis mon appareil photo à l’abri est il est reste un bon moment dans l’eau !!!

Sur la berge j’enlève la batterie et la carte SD, Aubi qui à du riz me propose de le mettre dans son sac de riz pour que celui-ci absorbe l’humidité.

J’angoisse à l’idée que mon appareils photo soit HS. Le groupe à beau me dire qu’une fois bien sec ça ira je n’arrive pas à ne pas me dire qu’il est mort !!!

A tous cela s’ajoute les attaques de moustiques. Rien que sur le bras droit j’ai vingt-cinq piqûre de moustique !

Une vrais journée de m….

Les photos du jour

J65, mardi 25 juin

Après une nuit plutôt froide mais où j’ai pu dormir correctement nous partons pour gravir le “Muir Pass” à 3648m.

L’ascension est longue mais facile et la descente de l’autre côté commence par une longue plaine neigeuse.

Au bout d’une heure, la pente s’accentue doucement, toujours dans la neige, quand soudain elle deviens très raide et le paysage change brusquement.
La neige cédant le pas à de nombreux cours d’eau transformant parfois le chemin en torrent ou en bourbier.

La montagne auparavant blanche et grise devient de toutes les nuances de vert agrémenté des tâches de couleurs que font les fleurs.

Arrivé à “Evolution Creek” nous devons traverser un des torrents réputé le deuxième plus dangereux du PCT, heureusement il y a un chemin alternatif fortement conseillé si le torrent est trop fort.

Nous nous engageons donc sur ce chemin qui passe à travers l’ “Evolution Meadow” inondé par le torrent.
Nous barbotons dans de la boue, quelques fois jusqu’au genou, puis arrivons au torrent qui est profond mais pas trop fort pour le traverser prudemment en sécurité.

Malheureusement avec toute cette eau viennent les moustiques qui nous harcèle dès que nous nous arrêtons.

Du coup au bivouac, comme nous sommes suffisamment bas pour pouvoir le faire (pas de feu au dessus de 10000 pieds), nous faisons un feu de camp pour les éloigner.

Les photos du jour

Premier passage à gué de la journée

Ambiance sonore au couché